lectures 2024

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17/12. À relire dans quelques années, dans la traduction de Markowicz. Traduction très élégante et remaniée ici, assez agréable à lire, tout en gardant le côte âpre de la langue de Dostoïevski.

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03/01.

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10/01.

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03/02.

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04/02.

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07/02.

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10/02. Lu dans le train en une seule fois. Meilleur que dans le premier tome, car "l'action" est plus resserrée, les personnages plus humains. Le narratif l'emportant ici sur l'épistolaire, le récit gagne en fluidité.

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10 puis 11/02. Les deux pièces donc.

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11/02.

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12/02. Retour aux sources antiques dans la traduction de Jean Grosjean. Un texte d'une force admirable, où tout est une affaire de dire. Un dire musical à la lecture. L'étau se resserre doucement, faisant peut-être d'Oedipe le personnage le plus humain de la littérature.

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16/02. En parcourant les critiques du site, j'en vois beaucoup parler de Drieu, moins du livre en lui-même. Alain l'aristocrate incapable de travailler déambule dans Paris entre les appartements de ses amis et les murs de la clinique. Drieu porte un regard double sur la décadence de son siècle, avec un brin de lucidité et de rancoeur. L'homme face au néant. Style très agréable, très précis.

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18/02. Un livre avec un sujet extraordinaire. La vie de Limonov se suffit amplement. Carrère n'avait pas besoin de faire grand-chose, il le fait parfois maladroitement par un tissage de liens abscons. Grande vie de Limonov racontée par un biographe de qualité, mais qui n'en fait pas un grand livre.
Là où le livre réussit, c'est sur sa description de la Russie, de la chute de l'URSS, de ses grands hommes. Carrère s'y connait fort heureusement. Grands discours sur l'homme, parfois vrais, parfois gauches. Clichés véridiques.

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23/02. À faire. Mais son meilleur, de loin.

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24/02. C'était quand même très marrant. Beaucoup. Je me suis rarement autant marré devant un livre. Puis c'est chouettement écrit. Mais honnêtement ça ne sert à lire de lire Matzneff, je l'ai trouvé dans une boîte à livres comme ça. Je n'achèterais jamais ça en librairie.

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01/04. Profondément déçu de ma relecture. Lolita est le livre qui m'a fait redécouvrir la lecture vers mes seize ans, et je le mettais volontiers premier parmi toutes mes lectures. Pour moi, Lolita, c'était le graal de la littérature. Personne ne pouvait y toucher. Mais bon, il a fallu que quatre ans plus tard, je le relise. Tout commence bien, Annabel, la rencontre avec Lolita, les premières expériences à travers l'Amérique : là se trouve tout le roman. Une richesse de la langue proprement incroyable pour une traduction, des idées qui fusent de partout, un jeu avec le lecteur qui prend jusqu'à en faire un témoin-spectateur-coupable de l'irrésistible Humbert. Toute la dimension sulfureuse du roman prend sens. Puis petit à petit, le roman s'enfonce dans les méandres d'Humbert, ses récits de ses aventures deviennent morbides et le lecteur se retrouve de l'autre côté, de celui de Lolita. Il en éprouve un certain dégoût, dégoût d'Humbert lui-même qui voit sa Lolita s'éloigner et qui s'attache aux derniers vestiges de sa passion. Tout s'effondre, le mythe de la nymphette vole en éclats, Humbert s'enfonce dans son propre personnage, joue de sa caricature. De toute façon, à partir de 300 pages, il sait qu'il tient le lecteur, qu'il veut savoir le fin mot : son subterfuge a réussi, le lecteur est happé. La lecture devient, à partir de ce moment, une véritable épreuve. Tout devient fatigant : toujours les mêmes récits, le style écrasant, le misérabilisme d'Humbert, son humour navrant. Et là se tient une réussite du livre certes, mais qui le rend illisible. Trop long trop con en sommes. Il aurait fallu s'arrêter avant ? Non, même pas ; car c'est là qu'on se rend compte de toute la crasse d'Humbert qu'un début gominé avait bien réussi à nous faire oublier. Enfin, une relecture déprimante. Le mythe du livre parfait s'effondre ; mais par là devient d'autant plus réussi. C'est Humbert qui s'effondre.

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?/03. Livre qui m'est tombé dans les mains, mais aussi des mains. Un ami me le prête, me dit que c'est génial, que ça a changé sa vie. L'auteur enfile des perles et enfonce des portes ouvertes. Quelle perte de temps.

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02/04. Un peu déçu par ce petit livre, je m'attendais à mieux. On m'a toujours vendu Hesse comme un prosateur de génie. C'est peut-être la traduction, mais ce que j'ai lu ne m'a pas touché. Le récit suit le chemin du roman d'initiation basique, l'Inde étant un lieu peu commun pour ce genre de récit. La reconstitution des différentes doctrines semblent assez fidèles, du moins documentées. En fait, tout va un peu trop vite et les cheminements de Siddharta y perdent. Ça reste un tout petit bouquin.

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18/04. Enfin eu un déblocage sur les livres après un ras de bol général et plusieurs abandons.

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19/04. Lu un peu au hasard et d'une traite. Pas vraiment un livre, mais une chronique comme le titre l'indique. C'est plutôt intéressant lorsqu'on n'y connait rien à la justice, en plus de revenir sur une période éprouvante et un peu oubliée aujourd'hui.

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10/05.

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19/05.

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22/05.