Lectures 2024

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"Grégoire vient du grec Grégorius qui signifie "éveillé"". Quoi ? Wokiste avant l'heure mon saint Patron ? je m'en remets pas.
Biographie très fournie sur Saint Grégoire le Grand, avec notamment de nombreux extraits des correspondances du grand pape.
Très intéressant aussi d'un point de vue historique, sur les relations avec l'Orient, l'organisation politique de Rome etc.
Il aurait été intéressant d'avoir quand même quelques parties sur la spiritualité de Saint Grégoire (commentaires de Job par ex ?), mais j'ai aimé les extraits de documents de la réforme grégorienne.
Il ressort aussi que Grégoire avait un tempérament très colérique. Pour que l'info ait traversé les siècles ça devait être corsé quand même... Difficile d'en tirer une tendresse pour le personnage mais on peut donc être grand saint, docteur de l'Eglise et avoir un caractère de chien. C'est rassurant rien n'est perdu pour nous.

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"Cela veut dire seulement que le premier fondement de la valeur du travail est l'homme lui-même, son sujet. Ici vient tout de suite une conclusion très importante de nature éthique: bien qu'il soit vrai que l'homme est destiné et est appelé au travail, le travail est avant tout «pour l'homme» et non l'homme «pour le travail». Par cette conclusion, on arrive fort justement à reconnaître la prééminence de la signification subjective du travail par rapport à sa signification objective. En partant de cette façon de comprendre les choses et en supposant que différents travaux accomplis par les hommes puissent avoir une plus ou moins grande valeur objective, nous cherchons toutefois à mettre en évidence le fait que chacun d'eux doit être estimé surtout à la mesure de la dignité du sujet même du travail, c'est-à-dire de la personne, de l'homme qui l'exécute. D'un autre côté, indépendamment du travail que tout homme accomplit, et en supposant qu'il constitue un but _ parfois fort absorbant _ de son activité, ce but ne possède pas par lui-même une signification définitive. En fin de compte, le but du travail, de tout travail exécuté par l'homme - fût-ce le plus humble service, le travail le plus monotone selon l'échelle commune d'évaluation, voire le plus marginalisant - reste toujours l'homme lui-même."

"De même qu'elle procède de l'homme, l'activité humaine lui est ordonnée. De fait, par son action, l'homme ne transforme pas seulement les choses et la société, il se parfait lui-même. Il apprend bien des choses, il développe ses facultés, il sort de lui-même et se dépasse. Cette croissance, si elle est bien comprise, est d'un tout autre prix que l'accumulation de richesses extérieures... Voici donc la règle de l'activité humaine: qu'elle serve au bien authentique de l'humanité, conformément au dessein et à la volonté de Dieu, et qu'elle permette à l'homme, considéré comme individu ou comme membre de la société, de développer et de réaliser sa vocation dans toute sa plénitude"

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Pour 5 jours dans les Cévennes.

Premier jour
From : bullshitjobing à Paris City
To : camping dans la forest near Alès

Deuxième jour
Du soleil et des bonnes pentes pour débuter.
Déjeuner sauvé grâce à l'épicerie associative de Mialet, pain à la châtaigne et pélardon.
Mialet c'est Clochemerle.
Silence, lenteur, espace, liberté.
"Vous faîtes Stevenson à l'envers ?"
Vue formidable pour le coucher de soleil depuis la tente le soir.

Troisième jour
De Saint-Jean à Saint-Germain par Saint-Etienne et le col Saint-Pierre, journée en bonne compagnie.
Beau passage sur les crêtes avant l'arrivée au col Saint-Pierre.
Pause et déjeuner au Martinet.
"Le café est sur la place de l'église, après la poste, juste en face de la mairie : c'est un village français".
Tout plaquer pour déménager à Saint-Germain-de-Calberte.

Quatrième jour
Réveil avec la neige, "les 4 saisons dans la même journée" d'après les gens de Florac.
Le fondant à la châtaigne de l'ancienne gare de Cassaganas est une merveille.
Selfie avec un âne.
Journée plate, fin de parcours sur la voie verte le long de la Mimente à partir de Saint-Julien-d'Arpaon.
Des bonnes ampoules en arrivant à Florac.
"J'aime bien mon prénom car c'est le prénom de la Résurrection", Pascale 65 ans, pilier de bar à Florac.
Dîner à la crêperie avec une famille jurassienne.

Cinquième jour
Le sentier des couronnes autour de Florac pour terminer.
Temps canon, vue canon, paysage canon.
Maxi sieste du bonheur après le col de Pierre Plate.
Entendu au bistrot : "Doucement, t'y es pas à la tâche"

Sixième jour
300 personnes pour la coupe de la Lozère. C'est de la pétanque.

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J'ai cru d'abord qu'il s'agissait de lettres inventées, mais non tout est réel ! Génial échange épistolaire entre amoureux de vieux livres : une américaine excentrique qui abuse de familiarités et un anglais toujours dans la mesure, tout ce qui a de plus anglais. Le contraste est très amusant et on voit l'amitié des personnages qui se construit au fil des lettres et des ans :)

Annotation :

Complètement absurde !