Lectures Avortées

Annotation :

Martinet écrit bien, j'avais adoré l'ambiance de L'ombre des forêts, mais celui-ci (apparemment, son "œuvre phare" selon l'expression consacrée) est assez insoutenable. (J'ai arrêté ma lecture après le récit de l'éjaculation du protagoniste dans un yaourt destiné à sa mère.)

Annotation :

Très peu de style, une banalité qui fout la nausée, sans compter l'ego de l'auteur que l'on sent transparaître partout (le "ce fut comme une apparition" emprunté à Flaubert qui sonne comme un "vous avez vu comme jsuis trop intelligent j'ai lu plein de livres" m'a particulièrement agacée·e). Je me suis forcé·e, par principe, jusqu'à la page 100, avant de lancer le livre à l'autre bout de la pièce par frustration.

Annotation :

Manque de temps, un peu d'ennui, et j'ai été distrait·e par d'autres livres entre temps mais j'ai lu la moitié du premier livre et j'avais vraiment adoré, je compte m'y remettre bientôt.

Annotation :

Bon pareil, question de temps, d'humeur qui avait changé, mais je compte bien m'y remettre parce que le début était très bon. (et que j'aime particulièrement tout ce que j'ai lu de Tolstoi)

Annotation :

Il m'a paru étonnamment moins digeste que tout le reste de l’œuvre de Flaubert qui se lit plutôt bien ; mais je sais que c'est aussi volontaire, dans une optique symboliste et maniériste - idem, faut que je m'y remette !

Annotation :

Celui-ci c'est mon dernier abandon en date. Ça faisait un moment que je voulais lire Burroughs, et ce désir a été accru par ma lecture de Dysphoria Mundi de Preciado, qui y fait référence tout le temps.
Là encore, je ne m'y attendais pas trop, mais j'ai trouvé pas mal de passages difficilement soutenables, et les descriptions des symptômes et habitudes de l'addiction sont glaçantes. Mais je sais que ça vaut le coup, je retenterai quand je serai prêt·e !