Lectures de 2013

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J'ai mis longtemps avant de me décider à le lire. Ce n'est pas une lecture anodine, on se pose forcément beaucoup de questions tout au long de la quête de JSF pour mettre en évidence les horreurs et les aberrations de l'élevage intensif. Au lecteur d'en tirer les conclusions qui s'imposent, un cheminement accompagné par l'auteur qui, en présentant ses propres doutes, rend le processus pas trop "culpabilisant".

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Mais pourquoi c'est si long...

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Le cynisme du monde des agences de pub sert de trame à ce roman dont les personnages sont perdus, incapables de se projeter dans l'avenir ou de discerner les valeurs qu'ils désirent incarner. Réussi dans l'installation des deux histoires qui se mêlent, le roman ne tient pas bien la distance et on en vient à trouver John et Molly assez pénibles.

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A ce qu'il paraît, le premier oulipien.

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Autant de réflexions sur la philosophie politique, sociale, urbaine, que sur le vélo en tant que tel. Le vélo est le moyen pour l'observateur urbain de prendre de la hauteur...
J'ai bien aimé les petits conseils sur le choix des antivols et du casque.

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Moi qui ne suis pas friande de longues descriptions, j'ai trouvé que celles-ci illustraient parfaitement la recherche du bonheur dans les détails a priori insignifiants : une table bien présentée, un fauteuil et le joli coussin qui va avec. Et puis, toujours d'actualité...

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Un super bouquin pour voyager de chez soi : petit guide de géographie nostalgique...

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Nous vivons une époque formidable

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Il faut toujours simplifier

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Une même réalité vue par plusieurs parties prenantes, un schéma que l'on retrouve souvent chez Coupland (voir Joueur 1), autour des questions de religion, de choix de vie, sur fond de tuerie à la Columbine. Au final, les personnages ne sont pas très attachants, et c'est beaucoup moins réussi qu'Eleanor Rigby par exemple, quand il s'agit de décrire une jeunesse cynique et individualiste.

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La vision des "choses" de Pérec théorisée. Les auteurs décortiquent le processus durant lequel on est passé d'un capitalisme purement productiviste à un "capitalisme artiste" imprégné de nouvelles valeurs traditionnellement associées au monde de l'art : inventivité, créativité, esthétique...

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La Super-perfection n'existe pas.

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Pour préparer sereinement un périple chinois.

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Bref, mais puissant...

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Très, très cyniques, des saynètes sorties de l'imagination d'un écrivain sommé de pondre un texte qui le portera aux nues par le PC Chinois. La galerie de personnages m'a fait penser à La Conjuration des Imbéciles, en moins déluré toutefois. J'ai beaucoup aimé le chien philosophe.

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Une jolie confrontation virtuelle entre les aspirations de deux êtres dans les rues de Hong Kong.

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Trop focalisé sur le personnage principal, qui n'est pas assez passionnant pour ne pas changer de point de vue de temps en temps... L'argument du roman fait beaucoup penser à Trente ans et des poussières de McInerney. En moins bien.

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Au départ un peu claustrophobe, le roman prend des directions inattendues et arrive à passer par pas mal de pans de la culture américaine, des Indiens aux extraterrestres en passant par le cinéma expérimental. Un road-trip intéressant.

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Une fresque familiale émouvante, entre le soleil écrasant des Pouilles, les lumières de New-York et l'océan.

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Disparu il y a 50 ans, le même jour que JFK, Huxley est donc parti discrètement. Un joli papier sur le sujet à lire dans le Guardian : http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/nov/22/aldous-huxley-prophet-dystopia-cs-lewis