Lectures de 2023

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Excellent recueil de nouvelles qui font toutes cohabiter avec brio l'ambiance de St Petersbourg et le surnaturel. Les personnages sont tous assez grotesques, dans le bon sens du terme, mention spéciale pour le porteur du manteau presque émouvant. La nouvelle Le Portrait, publiée dans sa première version en 1835, préfigure la thématique du portrait maudit/aux pouvoirs surnaturels que l'on retrouve, bien entendu, dans un autre portrait, celui de Dorian Gray d'Oscar Wilde publié en 1890.

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Livre qui m'a été offert par un ami, je ne connaissais, ni n'avais entendu parler de l'auteure. Même si ce n'est pas ce que l'on pourrait qualifier de chef d'œuvre de la littérature, c'est un petit roman qui se lit facilement et avec curiosité. L'histoire est bien ficelée, l'idée de faire coexister personnages réels/inspirés du réel est originale et fonctionne bien, la narration bien tournée. En résumé pas mal mais manque d'un petit quelque chose tout de même...

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Premier livre de K. Dick globalement apprécié, une uchronie où les nazis auraient gagné la guerre, le monde partagé, globalement en deux, entre une Europe nazie et des Etats-unis japonais pourrait sembler légèrement éculé en 2023 et pourtant... cela fonctionne peut-être grâce à un dénouement un peu emberlificoté mais assez séduisant avec une mise en abime assez subtile grâce au fameux "Poids de la sauterelle" et l'influence du Yi King...

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Petite lecture de vacances, livre glané dans sur une aire de repos cycliste, une courte pièce de théâtre drôle et bien emmenée, vraiment très plaisant ! "Est-ce que cela vous chatouille ou est-ce que cela vous gratouille ?" "Tout homme bien portant est un malade qui s'ignore" de beaux morceaux de littérature.

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Glané à nouveau sur ma rando vélo au camping de Quinéville en échange de "Knock" un roman à la Robinson Crusoé où des enfants entre 5 et 12 ans se retrouvent seuls sur une île déserte suite à un crash d'avion. Les personnages sont touchants, de nombreux thèmes sont abordés avec finesse : les responsabilités, être adulte, les règles, la vie en société, les querelles et luttes fratricides, la mort... Il y a des moments très forts, d'autres passages un peu moins "inspirés" coupent un peu le rythme soutenu de l'histoire mais globalement le tout est facile d'accès mais très efficace.

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Un roman post-apo qui m'a été offert par ma compagne. Une chouette découverte, bon l'ambiance globale n'invite pas à l'optimisme et à la légèreté mais l'ensemble est bien ficelé. J'ai eu du mal à vraiment éprouver quelque chose pour les personnages de par leur rudesse, certes on comprend bien que dans ce monde détruit par le Kollaps tout flotte dans une zone grise ou le concept de "morale" n'existe plus véritablement mais c'est un peu déboussolant. L'ambiance de désolation est cependant très immersive, un petit goût de rester sur sa fin on aurait aimé en savoir plus sur le pourquoi du comment de la situation, la destinée réelle d'Horkaï etc. Un peu comme si l'auteur n'avait pas encore osé se lancer dans un ouvrage plus conséquent et complexe.

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Pour continuer la lecture des inédits de Céline, j'ai eu quelques suées lors des cent premières pages qui m'ont rappelé Féeries (je n'étais pas prêt pour me replonger dans du Céline "frustre") mais après... quel plaisir de se retrouver plongé dans le milieu des macs à Londres pendant la guerre ! Ça suinte, ça saigne, ça pue... mais qu'est-ce que c'est vivant (et réussi) bon dieu !

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Un gros gros morceau de littérature, passionnant avec une écriture qui prend de l'ampleur au fil des tomes. Il y a du génie à relater cette période de l'histoire de France avec une telle justesse entre récit historique et fiction purement romanesque. Bref, un beau pavé qu'il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie !

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Dernier livre lu en 2023 une... corvée. J'avais adoré La Horde du Contrevent mais là... Même si l'idée de jouer sur l'univers sonore avec les furtifs, ces animaux fantastiques qui vivent et se nourrissent du son dans une France futuriste tombée aux mains de grandes entreprises ayant privatisées villes et existences... J'ai trouvé l'ensemble assez indigeste, l'auteur, à plusieurs reprises se regarde très clairement écrire, les personnages sont un peu brinquebalants et à la fois très stéréotypés tout comme la population "des marges". J'ai trouvé l'influence de la culture balinaise assez malhabile comme si Damasio revenait de vacances et c'était dit qu'il fallait bien en faire quelque chose. J'ai la dent dure mais ce livre a été une grosse déception. Non pas que tout est à jeter, il y a de très beaux passages et des fulgurances littéraires certaines mais sur les 700 pages de ce pavé, il aurait surement fallu en conserver la moitié pour rendre la lecture plus enlevée et beaucoup moins fastidieuse.