Lectures de 2024

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Récit bref, incisif et sans fioritures avec des scènes véritablement sombres et rémanentes.

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Doux et bien écrit avec une fin bouleversante.

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Ecriture soignée de cette époque que nous sommes toujours surpris de trouver si lisible et si moderne ; ça se lit sans peine, c'est légèrement drôle par moments et la critique sous-tendue de la religion par la subversion de son discours reste savoureuse, mais non particulièrement originale pour des lecteurs d'aujourd'hui.

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Facile à lire et sympathique, un livre sans prise de tête.

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Du théâtre symboliste plein d'ombres diffuses et de lumières nocturnes et maritimes...

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Un bon livre quelque peu daté mais lucide sur le triste sort des animaux dans les cirques, bien que j'aie trouvé quelques passages un peu trop anthropomorphistes. Le récit est vraiment scindé en deux comme pour révéler par contraste la dimension abjecte de l'enfermement, après une centaine de pages de liberté et de voyage en mer. Des personnages hauts en couleur qui restent réalistes mais qui apportent une certaine extravagance comique parfois.

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J'ai adoré adoré cette lecture, qui m'a tenue en haleine comme rarement. C'est très drôle. Le côté autobiographique de l’œuvre renforce encore son aspect comique : l’écrivain paresseux est un auteur du genre « décadent diabolique ».

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Un des meilleurs de Balzac à condition d'aimer son côté comptable hyper réaliste et sec.

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Roman facile et rapide à lire, mélodramatique et à l'eau de rose. L'ambiance est sympa (Londres brumeuse, une traversée en bateau, NY dans des années 20/30 imprécises), le suspense fonctionne malgré une certaine distance induite par des persos passables, qui restent mal dégrossis mais qui ne sont pas non plus d'affreux clichés. Rien n'est vraiment surprenant, lecture tellement banale qu'elle est quasi réconfortante. Le côté petit-bourgeois et bons sentiments d'Anatole France à la sauce british.

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Amusant d'assister à des intrigues dans des lieux familiers mais une abondance de clichés, une écriture maladroite à la limite du supportable, des situations improbables... Peu ou pas d'intérêt.

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Très bon récit, original, prenant, percutant... Avec l'océan.

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Trouvé dans une boîte à livre et choisi parce que Marcel Carné, période cinéma, parce qu’entre les pannes de lecture la première page est immédiatement lisible. Cette première page concerne Jean Rabe, jeune homme « sans profession », vivant au jour le jour malgré la misère ; nous le suivons jusqu’à l’auberge du Lapin où il sera rejoint par d’autres personnages dans une réunion nocturne enclavée par la neige et ponctuée d’une fusillade, rencontre à partir de laquelle chacun tracera sa route (une route plus ou moins courte). Parmi eux un ancien et futur soldat, un peintre-policier allemand, un boucher louche ou encore la jeune Nelly, reine de la rue en devenir... Court récit brumeux et glauque qui se lit la nuit en très peu de temps (de préférence en novembre), je trouve qu’il s’agit d’un texte à la poésie ingrate mais intéressante, à peine perceptible sauf quand elle est évidente dans quelques passages surréalistes, et qui d’une certaine façon ne pouvait prendre épaisseur et corps qu’avec la forme filmique. C’est chaotique, maladroit mais assez habité, moderne, carfardeux... En conclusion, j’ai bien aimé même si ce n’était pas plaisant à proprement parler, et le concept de « fantastique social » forgé par l’auteur (qui m’était inconnu, il y a une page Wikipédia entière sur le sujet pour ceux que ça intéresse) me paraît correspondre complètement à ce que j’ai lu mais aussi fait penser à plusieurs autres livres de cette période. Par exemple, certains aspects de la notion me rappellent un peu Léviathan de Green…

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Sympa, nostalgie de la thématique (lecture scolaire dont je me souvenais plus que prévu, les souvenirs du jeu Retour sur l'île mystérieuse...)...

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Simple et accessible, manque de profondeur (pas le but ici).

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Je n'ai rien écrit sur ce livre... car je l'ai adoré (bien qu'il ne soit pas sans défauts) et je peine à trouver les mots.

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Je n'ai pas accroché. Quelque chose me gêne, le "male gaze", peut-être, alors que ça ne me gêne pas systématiquement, pour cette fois apparemment ça ne passe pas. En plus j'ai trouvé le style très plat, je retiens uniquement la scène avec l'arbre en fleurs et le champ de papillons ; le reste m'est passé au-dessus, rien ne m'a paru ni vraiment poétique ni érotique, juste malaisant.

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J'ai adoré trois nouvelles, les autres ne m'ont pas marquée. Disparité difficle à retranscrire dans la note.

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Livre autobiographique extrêmement rapide à lire, avec des chapitres d’une page ou deux alternant les souvenirs de Pennac concernant son frère et les extraits tirés de Bartleby le Scribe de Melville. Je mets la moyenne : ce n'est pas ma tasse de thé, ça sent le livre contemporain à plein nez avec cette écriture plate, peu recherchée, mais en tant qu'hommage tissant des liens entre un personnage fictif de l'absurde et un frère presque trop parfait, il est émouvant dans son genre et a le mérite de m'avoir fait découvrir une autre oeuvre : c'est un deux en un en quelque sorte.

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Un amalgame confus et pour moi contre-intuitif de textes divers : d'abord un mini essai sur les conséquences du néo-libéralisme économique mondialisé sur la société rurale et notamment sur le sort des animaux d'élevage. Ensuite un texte autobiographique (ou pas?) dans le style auto-fiction, c'est-à-dire entre réalité et fantasmes. Rêveries nostalgiques avec de beaux passages sur une enfance vosgienne (où s'exprime en particulier l'attrait qu'a le parfum des forêts...). Autre essai à la fin dans la même veine qu'au début, sur la décrépitude moderne des anciennes montagnes. Propos intéressants et actuels malheureusement assemblés de façon bizarre et peu claire.