Léo Di Caprio, acteur Super-Héros

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Pour ses débuts, Léo, déjà plein de courage et d’audace, se confronte à un monstre sacré du cinéma, Bob De Niro.

En guise de bizutage, il sera roué de coups à plusieurs reprises, mais sa ténacité paiera, si bien que Bob conseillera à l’ami Marty de s’intéresser de plus près à ce jeune gamin. Visionnaire quand on connait la suite.

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Alors que les premières jeunes filles en fleur commencent à lorgner sur sa jolie personne, Léo, dans sa grande prévoyance, applique la technique de l'épouvantail et décide de jouer le rôle d’un handicapé mental pensant certainement cela suffisant pour repousser ses futures assaillantes.

En résulte une prestation géniale qui aurait pu lui valoir un oscar (Mais Léo n’est pas pressé, genre vraiment pas pressé), doublée d'un terrible échec technique, les groupies ne se feront que plus nombreuses.

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Se devant d'assumer son statut de séducteur, Léo s'exile au pays du romantisme pour travailler sa prose en incarnant Rimbaud, poète rebelle et marginal, car oui Léo est un homme de culture.

En revanche non, Léo ne parle pas français et le film sera tourné en anglais, les textes de poésie y compris (retraduit pour la VF bien sûr) mais au fond qui s’en soucie ? Personne n’a vu ce film.

Pourtant Léo a donné de sa personne n’hésitant pas à monter sa verge à l’écran, courir nu sur des toits ou à se mettre à 4 pattes pour imiter des chèvres … insuffisant.

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Léo persévère dans l’incarnation de poète avec cette fois ci beaucoup plus de succès, rajoutant même une dimension sociale à sa prestation (la maturité déjà).

En revanche, le film confirme qu’il ne pourra pas compter sur le basket ou le sport en général pour séduire l’audience féminine.

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Sharon Stones, la femme fatale qui tourmentera Bob De Niro dans Casino et popularisera l’arrêt sur image dans basic instinct, insista fortement pour que Léo participe à ce film, payant pour l’occasion la totalité de son salaire et déclarant même être « prête à porter ce garçon sur son dos jusqu’au plateau de tournage si il le fallait ».

Une vingtaine d’année seulement et déjà un pouvoir de séduction grandissant, Léo comprendra cette année-là qu’il ne pourra plus lutter contre son avenir de playboy.

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Pour autant, le charme de Léo n’opère pas à tous les coups et rencontrera ici son premier accroc, en la personne de Claire Danes (on apprendra 15ans plus tard que cette fille n'était pas complètement saine d'esprit).

Mais la légende raconte que Léo était né pour incarner Roméo. Durant le tournage de la scène finale, son interprétation était d'ailleurs tellement convaincante que malgré leur relation conflictuelle, la jeune Claire fondit aux larmes obligeant alors le réalisateur à couper la caméra plus tôt. Bonne joueuse, Claire glissa un doux baiser sur le bras de Léo et lui murmura "Don't make me cry. I'm supposed to be comatose, here !".

Ennemis sur le tournage, amants devant la caméra, une conciliation difficile sauvée par le talent.

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Trois ans plus tard, Léo recroise la route de De Niro, sans violence cette fois, dans un drame familial dispensable mais idéal pour resserrer les liens, et nous préparant inconsciemment à un passage de flambeau inéluctable.

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Romance ultime, drame historique, succès total au box-office et auprès de l’académie des oscars, un coup plus que gagnant pour Léo qui réalise encore une fois un choix de carrière judicieux (pour l'anecdote c'était entre ça et Boogie Night de Paul Thomas Anderson et même si on était curieux ).

Un bateau coule, une star s’envole, Léo se rêve roi du monde et devient, à 23ans, un prince du cinéma.

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Prince du cinéma donc, et roi de France le temps d’un film, ou du moins à moitié car oui, un grand acteur peut jouer deux personnages à la fois.

Léo en profitera pour revenir dans nos contrées et rencontrer notre grand Gérard national qui lui vantera les bienfaits de l’alcool. Message entendu, santé !

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Léo l'a vite compris, c'est en travaillant avec les grands noms de la réalisation que son histoire entrera dans la légende. C'est ici en qualité d'étudiant presque spectateur qu'il observera le professeur Woody philosopher sur la célébrité.

Une dizaine de minutes d'apparition au montage final, insuffisant pour sauver le film, mais pas pour prendre quelques notes utile (ou pas) pour la suite de sa carrière.

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En surnage depuis l’échouage du Titanic, Léo atteint la plage et se relance enfin avec 10kg perdu au passage.

Adaptation critiqué car oui, Léo oblige, le personnage principal séduit la fille de ses rêves là où il ne fait que la fantasmer dans l’œuvre originale, nous reste quand même des paysages somptueux qui nous confirment que les vacances restent le meilleur moyen de se ressourcer.

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Inspiré par son tournage en Thaïlande, Léo se réunit avec ses amis, face caméra, pour discuter masturbation, point G et autres réjouissances entre quelques jeux d’alcool.

Film aujourd’hui introuvable allez savoir pourquoi.

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Enfin, la réunion attendue entre Léo et Marty devient réalité, le début d’une grande histoire qui prend forme pour un sujet historique justement qui germait dans l’esprit de Scorsese depuis les années 70.

Un tournage d’organisation militaire, avec une « police de prononciation d’époque » veillant au grain, Léo travaille son accent et s’entraine au lancer de couteaux et autres techniques de combats d’époque afin de rivaliser avec un Daniel Day Lewis au sommet de son art.

Film clé dans la filmo de Léo qui continuera par la suite à s’emparer de sujets et personnages touchant à l’histoire de l'Amérique, car un super héros doit avant tout agir au profit de sa nation.

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« L’histoire d’un gamin audacieux qui se croyait plus fort que tous et le prouva » ainsi Léo définit son personnage dans ce qui pourrait être le résumé de sa propre carrière.

Arrête-moi si tu peux, comme un avertissement, car aujourd'hui Léo court toujours.

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En incarnant un des hommes les plus puissants d’Amérique dans un biopic, Léo pensait certainement pouvoir charmer l’académie des oscars...
... à tort visiblement.

Un homme riche, puissant, excentrique et séduisant, enchainant les conquêtes de bon gout, animé par des rêves insensés et une envie obsessionnelle de réussite, fan absolu de cinéma pour lequel il dévouera une grande partie de sa vie, Léo voyait peut être en Howard Hughes une source d’inspiration.

En espérant toutefois qu’il connaisse une fin plus paisible.

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Pour mieux comprendre la passion de Scorsese pour la mafia, Léo s’improvise policier et s’infiltre directement au cœur de la pègre.

Dans un grand jeu de chats et de rats ou règne confusion identitaire et morale, les acteurs s'amusent puis s’entretuent pour le plus grand plaisir de Marty qui remporte avec Léo son premier oscar du meilleur film.

Car oui l’académie aime visiblement prendre son temps pour récompenser les grands artistes.

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De ces innombrables soirées vécues, Léo n’oubliera certainement pas ces joyeuses beuveries au clair de lune entouré de mercenaires dans la savane sud-africaine.

Et si en plus, celles-ci lui ont permis de préparer au mieux son rôle de contrebandier dénonçant gentiment le trafic de diamants en Afrique, voilà un bel exemple de comment joindre l’utile à l’agréable.

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Après les trafiquants de diamants, Léo poursuit sa quête de justice et s’attaque à Al-Qaida en prenant soin au passage de se teindre les cheveux pour ne pas être reconnu.

Un pouvoir de camouflage déterminant pour la réussite de la mission mais qui ne l’empêchera pas de tomber dans ses travers en charmant une jeune infirmière locale.

Mais qui a foutu une histoire d’amour là-dedans ?

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Visiblement pas remis de leur idylle romantique sur un bateau de croisière 10ans plus tôt, Léo et Kate remettent le couvert, pour le plaisir de Sam Mendes (et des spectateurs ?).

Portrait psychologique et intime d’une relation de couple, les deux acteurs assurent leurs performances et forgent définitivement leur amitié.

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Comme si tourner dans un hôpital psychiatrique ne suffisait pas, Léo, dans un souci d’immersion totale, s’isole de tous contacts pendant le tournage et se plonge dans une lecture poussée sur les maladies mentales et la lobotomisation.

Une expérience tout aussi confuse que l’état du spectateur après film qui lui offre sa première dépression, histoire de pouvoir partager un sujet de conversation avec d’autres acteurs moins doués que lui.

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Film suivi de son lot de théories et débats, et pour cause, Léo arbore une alliance dans la moitié des scènes. Mais rassurez-vous pas de mariage en vue, tout cela n’était qu’un rêve.

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Quand le grand Clint, main sur le coeur et drapeau à la main lui demande de consentir à une baisse drastique de salaire pour incarner le célèbre créateur du FBI, Léo accepte de bon cœur.

Il ne se doute alors pas que son statut de male alpha s'en trouvera menacé par des postures et gestes inconfortables dévoilant les mœurs douteux de son personnage.

Heureusement, quelques mannequins plus tard tout sera oublié.

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Lassé d’être toujours à l’affiche, Léo sonne chez son voisin Quentin pour décrocher un second rôle qui lui permettra, entre autres, de tyranniser quelques humbles travailleurs de l’industrie textile, marchander des esclaves avec un drôle de dentiste et se faire tuer une nouvelle fois.

Car oui même les super héros ont besoin de détente.

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Léo déclara vouloir jouer Jay Gatsby attiré par « l’idée d’un homme parti de rien, se créant de lui-même uniquement par sa propre imagination ».

C'était aussi une belle occasion de refaire sa garde-robe, rouler une voiture en or et participer à d'opulentes scènes de fête avec son ami d’enfance.

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Fêtard invétéré, Léo décide enfin de pimenter ses prises d’alcool en y ajoutant quelques poignées de Quaalude et suffisamment de rails de vitamine B pour attraper une bronchite.

Visiblement atteint par ce cocktail, il passera une journée à regarder en boucle un homme beaucoup plus ivre que lui dans un supermarché ce qui nous vaudra la scène la plus surréaliste de sa carrière, lui permettant par la même occasion de travailler son pouvoir d’élasticité pour le plus grand bonheur de son chiropracteur.

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Militantisme écologique oblige, Léo prend des allures de Bear Grylls et s’en va défier la mort, la nature, Tom Hardy et un grizzli dans des contrées froides et hostiles peuplées d’indiens et de méchants français.

Boosté par les conseils de notre Jean national c’est avec une performance quasi muette mais sans claquettes qu’il réussira enfin à décrocher une statuette.

Dégustation de foie cru gelé, apprentissage du Pawnee et du tir au mousqueton, couchette en carcasse de cheval, randonné avec une peau de bête détrempée de 40kilos pour seul compagnon mais surtout 7 mois de tournage sans 4G et avec une barbe hirsute qui lui colle à la peau, une performance qui mérite le respect absolu.

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Quand le super-héros tombe le masque, pour la bonne cause évidemment.

Léo prouve à ceux qui en doutaient encore le sérieux de son engagement dans une prestation humble et sincère qui pourrait inspirer bon nombre de journalistes.

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Dans le duo des fantasmes qu'il forme avec Mister Pitt, retenez que c'est Léo la star, et Brad la doublure. Pour autant, dans le duel des performances, le résultat est beaucoup moins tranché. Au crédit de Léo, une improvisation phénoménale dans une caravane, seul face à ses propres démons, pas sans rappeler l'iconique scène du miroir de Taxi Driver.

Après quatre ans d'absence soit plus d'une éternité et demi à l'échelle internet, Léo nous revient en plein paradoxe temporel. Un œil nostalgique tourné vers le passé, joli prétexte pour revêtir tous un tas de costumes et se laisser aller à une exploration amusée de ses souvenirs cinéphile (la reproduction de The Great Escape est d'une précision incroyable).

Un œil plus fataliste tourné vers l'avenir, celui du super-héros se découvrant mortel, avec une réflexion sur son propre mythe et la longévité de son statut dans l'industrie Hollywoodienne.

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Normalement quand on voit Léo embrasser une femme de son âge c'est signe de science-fiction.

Mais Léo est un malin. Derrière l'improbable, beaucoup de vérité, et un nouveau moyen ingénieux de faire entendre ses préoccupations environnementales tout en distrayant son public. Evidemment, c'est un pari réussi, mais il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.

La bonne, l'Amérique a pris conscience que Léo est trop sexy pour être crédible en tant que scientifique, ce qui devrait le retenir dans le cinéma encore un moment.

La mauvaise, la vision de Meryl Streep qui se promène à poil sur le tournage le hantera jusqu'à fin de ses jours. Mais c'est aussi ça, être engagé, savoir sacrifier une partie de soi-même pour le bien commun.