Les 30 films les plus surestimés

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Encore un exemple de ce que Nolan fait de pire lorsqu'il n'est pas inspiré et qu'il a un agenda a push. Un biopic insipide, une exploration mineure de la vie personnelle d'Oppenheimer, le scénario mettant l'accent sur le projet Manhattan et les ramifications de l'invention de la bombe nucléaire sur le développement de la seconde guerre mondiale, la torture mentale de son créateur est sous-exploitée, des effets visuels bâclés et chiadés au montage. Un échec.

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Une histoire d'amour unidimensionnelle entre deux cowboys qui finit dramatiquement. Excellentes prestations du duo de tête mais rien n'y fait, le scénario est beaucoup trop plat et le film est porté par son sujet beaucoup plus que par son traitement.

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Pas du tout adepte des comédies musicales, si ce n'est celles de Baz Lurhmann, La La Land propose des personnages plats qui poussent la chansonnette. Loin du succès commercial et critique, le film de Chazelle ne révolutionne rien et tire son inspiration des classiques sans jamais les transcender.

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Her, malgré son concept attrayant, souffre d'un rythme beaucoup trop lent et se languit dans la réflexion émotionnelle facile. Prestation à l'accoutumé solide de Joaquin Phoenix, mais le film ne propose jamais de sursaut sur l'intrigue jusqu'à en devenir soporifique.

Annotation :

Pas compris la hype. Un thriller psychologique bateau, re-pompé d'un original (apparemment) plus efficace, surenchère de violence et jusque dans la mise en scène, tout se veut si sombre et grand mais tout est tristement sur-exposé et mid.

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On sentait déjà que Dune 1 marchait sur une béquille, mi-imprégné de Star Wars tout en infusant ce style si franc et authentique que possède Villeneuve. Le résultat est que, sans béquille, donc dans le développement de ce qui fait de Dune une licence de Science-fiction à part entière, on obtient un épisode 2 extrêmement ennuyeux ou la science-fiction laisse place sur les 3/4 du run à une romance dans le désert et à du matage de vers de ter pour finir sur un final façon gladiator prétentieux avec des plans en noir et blanc pour x raison. Une pub de parfum dior sublimée par quelques scènes d'action minimaliste.

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Celui-là, mais d'autres projets de la filmographie de Wes Anderson aurait pu faire le cut. The Grand Budapest Hotel propose les mêmes personnages qui se veulent excentriques mais qui sonnent tristement plats, la même mise en scène loufoque a mi-chemin entre le film d'auteur européen et le blockbuster américain, et surtout le même type d’ambiguïté narrative ou aucune substance réelle ne semble être délivrée.

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Ari Aster, bien que diablement efficace dans sa mise en scène, s'emmêle les pinceaux dans un scénario fait et refait, et tente de le transformer en partant dans un délire métaphysique et diabolique sur les dernières longueurs de son projet, sortit de nul part. Un terrible manque de maitrise scénaristique qui empêche ce réalisateur talentueux de pondre un classique qui, je suis sûr, l'attend au tournant.

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Tout est extrêmement distant et froid, et le résultat ne surprend pas. Un beau concept et une Kristen Dunst en forme, mais Melancholia ne parvient pas a produire un autre sentiment au visionnage que celui qu'évoque son titre.

Annotation :

En cherchant à provoquer, le film aborde des thèmes sensibles de manière parfois gratuite, sans offrir de réflexion véritable. Au lieu d'inspirer une conversation enrichissante, "Pauvre créatures" finit par se perdre dans son propre labyrinthe d'idées, laissant un goût d'inachevé.