Les BD espagnoles

Annotation :

BD de Joan Mundet, non-traduite en français. Publiée chez "Amaniaco ediciones".
Résumé : Lors de vacances ennuyeuses, une jeune fille lit le dernier roman écrit par son père "La cara oculta de la luna", dans lequel le protagoniste sombre dans un monde étrange et inconnu, dominé par des forces qui échappent à son contrôle.

Annotation :

Oeuvre non-traduite en français. Rapporte justement les dures conditions du travail dans les mines. Les dessins sont très marqués, les lignes des personnages très dures pour coïncider avec l'intransigeante réalité de ces ouvriers mais malgré tout, les dessins manquent paradoxalement d'énergie.

Annotation :

Le scénario est mignon comme tout et s'achève avec une jolie boucle bien bouclée. Seulement, la bonhomie des personnages ainsi que l'atmosphère bienveillante donnent un certain côté enfantin à l'histoire. Les dessins, eux, manquent de personnalité, de mouvements et d'émotions, ce qui renforce l'aspect enfantin de l'ouvrage.

Annotation :

L'auteur espagnol Alfonso Zapico nous offre une biographie très détaillée et très bien documentée de James Joyce. On sent dans cet ouvrage toute la sympathie et l'admiration qu'éprouve Alfonso Zapico pour l'exubérant écrivain et il la transmet au lecteur. Il nous donne également des indices précieux pour comprendre et approcher l'oeuvre de Joyce, qui n'est pas facile. Pour ces raisons, j'ai vraiment apprécié cet ouvrage mais je lui trouve des défauts. C'est un récit exhaustif qui relate les événements, les uns après les autres, de la vie de Joyce et qui confine le texte dans une linéarité parfois ennuyeuse qui tente d'être brisée par une chronologie plutôt libre mais qui, à mon avis, ne fonctionne pas vraiment. De plus, les dessins illustrent parfaitement le texte mais ils manquent de jeu. Ils sont jolis, attrayants et le choix du noir et blanc concorde avec le récit, mais ils manquent de dynamisme. Ils sont posés sur le texte, sagement, et laissent le récit, dominé par un narrateur externe, nous raconter l'histoire de James Joyce.

Annotation :

Oeuvre non-traduite en français. Un premier album sensible. Les dessins et les couleurs s'harmonisent parfaitement avec le sujet traité, à savoir la jeunesse de Pablo Uriel, un jeune médecin diplômé de l'université de Saragosse, arrêté et emprisonné par les milices franquistes au commencement de la guerre civile espagnole. Ce premier tome (il y en a trois en tout) rapporte les premiers mois d'emprisonnement, en étant juste et émouvant. Il correspond à l'esprit de Pablo Uriel, qui est toujours resté taciturne quant à cette période de sa vie. Sento s'est associé à sa femme, qui n'est autre que la fille de Pablo Uriel, pour rendre hommage à son beau-père. Il s'inspire des mémoires de ce dernier, recueillies dans le livre "No se fusila en Domingo".