Les courts-métrages SparkShorts

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La satire de l'intégration dans le monde du travail passe par des choix graphiques bien pensés (un character design identique pour les hommes, une pelote de laine à l'animation saccadée, limite stop-motion) et un partis pris métaphorique sur la condition de la femme intéressant sur le papier mais qui manque énormément de finesse dans son traitement.

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Pixar et la science-fiction c'est une union qui réussit à chaque fois. Smash & Grab, qui n'est pas sans faire rappeler WALL-E, séduit par la froideur de son atmosphère et de ses architectures, suivant la délivrance de deux robots cherchant leur place dans un autre univers. Mystérieux et même assez sombre, ce petit périple se passant de dialogues est à découvrir pour tous les curieux.

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Mariant dessins et pastel, Kitbull est un nouveau bijou d''animation qui concurrence sans mal les meilleurs court-métrages de Pixar. La maltraitance des animaux, la naissance d'une amitié, le contact difficile entre un chaton et un pit bull, ces trois thèmes sont parfaitement exploités durant 8 minutes avec en bonus une violence pas assez souvent vue dans ces productions devant parler aux enfants.

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Récrit très personnel pour son réalisateur qui a su trouver la bonne méthode pour parler de la socialisation et de la vie en communauté qui passent chacune par l'acceptation des différences. L'allégorie du garçon pouvant flotter dans les airs est maniée avec délicatesse tandis que la lumière participe à renforcer les émotions traversées par le père concernant l'affirmation de son fils.

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Les leçons de vie enseignées par Pixar sont parmi les plus belles que l'animation ait à offrir. Louant le passage de flambeau et l'audace de partir explorer l'inexploré, Wind unie merveilleusement des décors surréalistes et des personnages ordinaires qui ne devraient normalement pas s'additionner et parvient aisément à donner des frissons dans tout le corps.

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Portrait tout sauf dégradant de l'autisme, Loop illustre avec humanité et beauté ce que représente le trouble neurologique pour un individu et alterne remarquablement entre les points de vue des deux enfants, l'un différent et l'autre non-atteint, en créant une relation amicale touchante portée sur la communication et l'esprit.

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Un court-métrage bien réfléchi et très juste sur le coming out. Justin Clay Hunter démontre avec pertinence combien le fait de cacher sa nature est destructeur et que le partager permet à chacun de mieux vivre. L'échange de corps, au centre de l'histoire, n'enlève pas le sérieux du dilemme et le graphisme met en valeur la fragilité des personnages.

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Pixar s'essaient à la simplicité d'une fable à travers Mon Terrier. Son imagerie semblant tout droit sortie d'un petit livre pour enfants fait tout le charme du court-métrage. Le mutisme des animaux donne lieu à des interactions très mignonnes et le contexte de cohabitation centré sur un lapin découvrant ses voisins est bien rendu.

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La base est classique, la forme originale. Représenter les inquiétudes du passage à l'âge adulte en divisant le corps de l'héroïne en 3 phases de sa jeunesse est une trouvaille géniale. Et la réalisatrice Aphton Corbin s'en sert avec beaucoup d'ingéniosité, dépeignant comment le comportement d'une personne est issu de toutes ces transformations, dans ses maladresses comme dans ses qualités, pour enfin trouver son équilibre. Drôle, touchant et malin.

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Une histoire tout à fait sympathique sur le sens des priorités et comment unir deux centres d'intérêt en un mais il manque à Nona cette plus-value pour réellement le démarquer de la collection des SparkShorts, peut-être à cause de son récit plus balisé que d'habitude et ses airs de déjà-vu. Il n'en reste pas moins attachant.