Les films de 2024

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J'ai pleuré d'admiration devant Megalopolis. D'une liberté folle dans sa mise en scène, tétanisant de beauté. Péplum urbain aux airs de Feux de l'Amour et de théâtre burlesque. Tantôt déconcertant, tantôt amusant, tantôt émouvant, Megalopolis est un geste d'artiste admirable, baroque et grandiloquent, aussi grotesque que sublime.

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Une énorme claque, ou comment raconter l'horreur de la Shoah sans la montrer. Brillant de bout en bout.

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Un body horror jouissif, dérangeant, pertinent et explosif. Un plaisir total.

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Un excellent drame absurde et désespéré en trois actes. Chaque segment est réussi, et Lanthimos rappelle dans sa cruauté envers les personnages et son esthétique millimétré Kubrick. Il y a du génie là dedans.

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Une dinguerie sur tous les plans. Même à 80 ans, George Miller nous laisse encore bouche bée avec des séquences d'actions toujours aussi jouissives et un univers radical.

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Plus fort, plus spectaculaire, plus épique. Villeneuve est un maitre.

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Jouissif, primitif, poétique. Korine boit les larmes des rageux.

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Un thriller aussi glaçant que fascinant. Les Chambres Rouges s'annonce déjà comme le film le plus dérangeant de l'année, ce, sans jamais tomber dans le voyeurisme.

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Une Palme d'Or méritée pour cette comédie noire virant au drame le plus froid dans ses dernières séquences. Mikey Madison est remarquable de bout en bout, véritable révélation que Sean Baker magnifie dans toute sa vitalité et sa vulnérabilité, personnage tragique aussi hilarant que touchant. Ainsi, derrière la beuverie, le sexe et les néons de New York, Baker déconstruit le rêve américain, où sa Cendrillon termine ici dans les larmes et la solitude.

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Que j'ai ri ! Michel Houellebecq (en roue libre) avec Blanche Gardin (en roue libre) dans une odyssée whathefuquesque et hilarante aux Antilles, où à travers toutes ces séquences où l'on pleure de rire s'esquisse une atmosphère agréablement planante. Quelle journée !

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Quelle claque ! Un ovni musical aussi époustouflant qu'envoutant. Merci Jacques Audiard.

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Le film le plus personnel et le plus touchant de Cronenberg, traitant avec justesse et pertinence sur notre rapport au deuil, réflexion servie par son imagerie organique toujours aussi plaisante.

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Ma claque d'animation de l'année. D'une émotion qui n'a d'égal que sa beauté et sa mignonnerie.

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Guadanino revient avec un film CHAUD, bourré d'expérimentations visuelles jouissives et servi par un trio d'acteurs aux petits oignons. Zendaya est une reine.

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Un très joli film aux dimensions testamentaire. Richard Gere et Jacob Elordi sont brillants.

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Le pari de Fede Alvarez est réussi : une mise en scène aux petits oignons, des animatroniques sublimes (quoique frustrants par instants), une vraie angoisse parcourant l'ensemble du film et un respect de la totalité de la saga... Bref, Alvarez a compris Alien comme il avait compris Evil Dead en 2013.

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Une réécriture loufoque et onirique du mythe de Frankeistein, ou la direction artistique baroque et l'interprétation amusante d'Ema Stone sont au service d'un conte satirique aux allures de Decameron.

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Un bon grand spectacle, aussi effrayant qu'haletant. Garland nous épate encore et toujours.

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Un film grandiloquent par sa mise en scène virtuose et ses décors majestueux, servis par des comédiens tous exceptionnels et un sens du rythme particulièrement aiguisé. Bien mieux que l'indigeste second volet des Trois Mousquetaires !

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https://youtu.be/BLsqyCc-uEk

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Les performances de Adam Driver (qui est toujours aussi excellent) et Penelope Cruz, ainsi que les scènes de courses très bien découpées, portent l'ensemble du film. De quoi patienter avant Heat 2 !

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Il y a une vraie grandeur dans ce film, tant dans ses décours majestueux que dans la virtuosité de sa mise en scène tantôt intimiste, tantôt grandiloquente. Mais malgré plusieurs scènes très réussies, le film a plus des airs de gros épisode pilote où plusieurs intrigues sont amorcées et une multitude de personnages introduit sans qu'aucun premier final satisfaisant ne soit mis en place. La suite au prochaine épisode, donc...

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Un bel objet expérimental, qui même s'il nous perd parfois (voire souvent) nous envoûte par sa poésie.

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Une romance aux airs de West Side Story et rappelant par instant La Haine de très bonne facture. Particulièrement généreux, tant dans sa mise en scène - photographie irréprochable, caméra virevoltante et lumières aux petits oignons - que dans son casting impeccable - même si le duo principal est très bon, je reste plus marqué par les seconds rôles portés par Alain Chabat et Élodie Bouchez - ce film au récit certes "déjà vu" mérite d'être vu. J'entends déjà les uns dire que c'est surcôté, que c'est une arnaque, et d'autres crier tout de suite au meilleur film français de tous les temps. Moi j'ai franchement bien aimé.

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Zemeckis revient enfin en forme avec un film aussi touchant que bluffant sur le temps qui passe. Ce long-métrage aux airs de pièce de théâtre est non seulement solide par son casting toujours aussi talentueux, mais également par son de-aging impeccable ! Bref, Here ne mérite pas les critiques assassines qu'il reçoit aux Etats-Unis.

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Une nouvelle proposition aussi absurde que subtile de Dupieux, où chaque blague fait mouche tout en proposant une réflexion sur le rôle du cinéma et le métier d'acteur où tout semble aller mal.

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https://youtu.be/s9wndDSGoA4

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Toujours aussi intelligent dans son scénario et toujours aussi époustouflant dans sa mise en scène et ses effets visuels, ce nouvel opus est une très bonne surprise ! Dommage que la musique soit moins marquantes, comparés aux superbes thèmes de Michael Giacchino pour Suprématie.

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"Ouais les critiques sont pas très bonnes, ça a pas l'air aussi intéressant que les autres"... et bah c'était vachement bien au final ! Les personnages sont très bien écrits, les acteurs très justes, la mise en scène maitrisée invoquant par instant La Guerre des mondes, ET LE CHAT ! (j'ai même laissé échapper quelques larmes tiens, la thématique de la fin de vie et du cancer étant intelligemment introduite au sein du récit).

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On revient sur du Dupieux rigolo et loufoque, mariant l'univers fantasque du célèbre peintre aux expérimentations réjouissantes, parfois déroutantes, du réalisateur. Tous les Dali à l'écran sont hilarants, et Anaïs Demoustier me convainc de plus en plus que c'est une de mes actrices françaises préférées.