Les films de science fiction psychédéliques

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LE film de science fiction psychédélique par excellence, offrant au spectateur une expérience sensorielle inédite notamment par des séquences d'abstractions encore jamais vues. La construction savante et ambitieuse remonte de la préhistoire à la conquête spatiale, tentant de résoudre le mystère de la vie mais soulevant surtout de nouvelles énigmes. Labyrinthique et d'une beauté sidérante.
Sorti en 1968, une rumeur attribuerait même son succès aux hippies qui retournaient le voir à de nombreuses reprises, prenant du LSD durant la séance afin de tripper sur les scènes finales !

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Pour son extraordinaire final 'SPOILER où le héros rejoint la jonction entre l'infiniment petit et l'infiniment grand'...

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Orchestrée par Saul Bass, qui réalise ici l'unique long métrage de sa carrière, la partie d'échec entre un duo de scientifiques et des fourmis sur évoluées bouscule toutes les perceptions. Du désert plongé dans le gaz jaune au final irradiant, le film propose son lot de visions graphiques qui servent un propos ambitieux et aussi expérimental que sa forme.

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Quand une machine atteint un niveau de conscience inégalé et décide de s'accoupler pour accéder à l'existence...

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Si le conte de Spielberg s'ancre dans le réalisme de la middle class américain chère au cinéaste, les apparitions extraterrestres offre de grands passages lyriques, culminant lors du final épique, véritable ballet de lumière portée par la symphonie de John Williams et vu au travers des regards enfantins de Richard Dreyfuss et François Truffaut.

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Débutant par une peinture sombre de l'avenir du cinéma, la réflexion d'Ari Folman s'ouvre plus largement à notre rapport à l'image et à la digitalisation de la vie. Le film est un hommage vivace à l'animation des frères Fleischer et peut évoquer le psychédélisme d'un Yellow Submarine;

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Un animé culte sur des dessins du génie Moebius, ça méritait forcément sa place dans cette liste.

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Parce que Nolan ne manque pas de payer son tribut à 2001, l'odyssée de l'espace et pour la scène du tesseract et sa bibliothèque kaléidoscopique.

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Quand le célèbre docteur de Marvel déboule dans le MCU, on a forcément un peu à faire à du psychédélisme de supermarché. Néanmoins, cette dimension, grâce à une direction artistique et des effets spéciaux soignés, hisse sans mal le film vers le haut. Limite passer les autres séquences...

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Même si on est plus proche du conte à la Lewis Caroll ou Victor Fleming que de la pure science fiction, autant de psychédélisme ne pouvait pas de pas figurer dans cette liste.