Les films les plus dérangeants

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Film champion du monde dans cette catégorie. Sa perfection esthétique le rend encore plus insoutenable. Le Marquis de Sade aurait apprécié.

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La décadence humaine à l'œuvre dans la surconsommation. Glaçant chef d'œuvre.

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Saqué par le public qui s'attendait à un film d'horreur lambda, alors qu'il s'agit d'un vrai film d'auteur sur les pulsions de mort et de sexe, visuellement très éprouvant. Je me l'infligerai pas une seconde fois.

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Le meilleur de son auteur jusqu'à Mulholland Drive à mon humble avis. Images mentales tourbillonnantes et maitrise plastique incroyable pour un film de fin d'études.

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Pas un film sur la violence, les agressions, la séquestration, comme j'ai pu l'entendre dans la bouche d'impostures journalistiques, mais un film sur la façon dont le spectateur la perçoit de derrière son écran et sur les espérances qu'il place en elle. Interrogation morale et leçon de cinéma.

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Tout le monde le connait et sait pourquoi il apparait dans cette liste.

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Beaucoup d'œuvres de Lars Von Trier pourraient figurer ici. Les Idiots, évidemment, dans lequel il va assez loin dans la déviance et l'explicite. Le méconnu "l'hôpital et ses fantômes" aurait mérité aussi une bonne place, mais il est davantage considéré comme une mini-série que comme un film.

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Vu très jeune, il m'avait traumatisé. J'attendais naïvement que le processus s'inverse, que le héros se dé-transforme.
Au-delà des images pour le moins effrayantes, c'est une fable fantastique à grande portée philosophique et psychologique.

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Chef d'œuvre d'ambiguïté à la précision chirurgicale, qui met mal à l'aise sans une goutte de sang.

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Ah, la scène finale de double def.......ion !

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Je me rappelle plus de sa valeur cinématographique réelle, juste d'un enchaînement d'images tellement hallucinées que je me souviens m'être demandé si je les avais vraiment vues ou seulement rêvées . D'ailleurs les ai-je vraiment vues?

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Pas vraiment de fond, c'est gratuit, mais un festival de mauvais goût qui fait plaisir, quelque part entre groland, south park, la merditude des choses et Bukowski.

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Film incroyablement malsain mais pertinent dans son analyse des pulsions morbides du corps humain. Proche du style Greenaway.

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Vu gamin, c'est le seul film qui m'a vraiment fait peur avec "La Mouche". Faut dire qu'on m'avait obligé à aller me coucher avant la fin. J'avais 6 ans mais quand même, y'a de l'abus. Si vous avez des enfants, laissez-les voir la fin des films. C'est la meilleur façon d'exorciser leur peur. Sinon c'est leur imagination qui va travailler, et c'est pire.

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L'exemple type de la bonne adaptation. Cronenberg fait du Cronenberg sans trahir Burroughs. Il est fidèle à l'esprit plus qu'au déroulé de l'histoire. Une expérience filmique plutôt extrême.

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Attention, ça va couper.

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Carpenter mérite une place dans ce panthéon. C'est un artisan du cinéma et ses maquillages, ses effets spéciaux à lui, son ketchup, valent mieux, et vieillissent mieux, que beaucoup de trucages numériques.

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Ambiance originale et malsaine qui culmine à la scène finale.

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Le Roméro le plus gore. Chapelet de tripes.

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Ne pas se fier au titre français qui suggère la suite de la suite d'une mauvaise série B, mais au titre original "The Brood" (la portée) avec tout ce qu'il connote d'animalité, de viscères, de rapport au corps, au sexe au sang. Bref du pur Cronenberg.

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Un film nain (1h04), un film géant, un film monstre.

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Je n'ai pas toujours été convaincu par le cinéma de Miike, mais force est de constater que dans Audition il a su mettre en place une histoire à la mécanique parfaite qui culmine à la crispante scène de torture finale.

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Pour la scène de chasse non simulée et la descente aux enfers du personnage, qu'il ne doit qu'à lui-même.

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Pulsions morbides, auto-mutilation, cannibalisme. Un 1er film très maîtrisé.

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Je voulais un film sur les bas-fonds et les laissés-pour-compte dans le caniveau... un peu typé indé, un peu Underground. J'ai choisi celui-là. J'aurai pu lui préférer "Trash" de Morrisey, ou la mini-série "The Corner" de David Simon.

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Avant son overdose de Burger King et de Coca-Cola zéro, le père Boyle était (un petit peu) fréquentable. La preuve avec Trainspotting, si on était ado ou femme enceinte à l'époque.

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Un suicide à l'alcool, ça peut rendre mal à l'aise.