Les films que je considére surcôtés.
Voici la liste des films que je ne trouve pas mauvais, mais extrêmement surcôtés, dans le sens ou, je les trouves bien trop encensés pour ce qu'ils sont.
C'est une liste subjective et je vous invite dans les commentaires à donner votre avis, mon avis n'est pas universel et j'aime le ...
18 films
créée il y a presque 6 ans · modifiée il y a presque 2 ansAvatar (2009)
2 h 42 min. Sortie : 16 décembre 2009. Action, Aventure, Science-fiction
Film de James Cameron
Anthony Bardon a mis 6/10.
Annotation :
Avatar, où l'un des films les plus surcotés de la planète. James Cameron revient à la charge, 10 ans après le succès colossal de Titanic, pour nous offrir cette oeuvre, en y installant la 3D, nouvelle technologie qui deviendra par la suite un joujou commercial trop souvent mal exploité.
Dans Avatar, heureusement, la 3D est utilisée à merveille, et flatte agréablement la rétine, d'autant plus que les effets spéciaux et les décors sont d'une magnificence poussée à l'extrême. C'est beau, très beau, et on admire le travail effectué par l'équipe technique du film. La mise en scène cependant, n'accompagne pas la photographie de haute volée, faisant de chaque plan une prouesse incontestable qui n'est pas très mis en avant.
Seulement voilà: le cinéma, ce n'est pas que la forme, c'est aussi (et surtout) le fond. Et de fond, il n'y en a pas dans Avatar. Le scénario est calqué de bout en bout sur le Disney Pocahontas (triste mais vrai), et donc niais et banal au possible (mais plus incohérence ici qui se passe dans un univers plus "réaliste et moins fable", les acteurs manquent de charisme (Sam Worthington, comme à son habitude, est d'une platitude sidérante, tandis que Stephen Lang se révèle comme étant l'un des méchants les plus clichés de l'Histoire du cinéma, etc.), faisant d'Avatar un film creux.
James Cameron a bien compris ce que la majorité des gens voulaient au cinéma: du divertissement. Il leur en a servi (et ils ont adoré), le film se dotant de scènes d'action spectaculaires et mettant en place une histoire d'amour ayant pour but d'amener un brin d'émotion dans cette affaire. Mais il est fort regrettable qu'il n'ait pas plus travaillé l'intrigue.
Un film, ce n'est pas qu'une déferlante d'images. C'est aussi et surtout la mise en place d'une histoire ayant pour but de faire ressurgir les émotions du spectateur, de l'intéresser profondément, et même parfois de le marquer. Le réalisateur a malheureusement échoué à ce niveau, ne se focalisant que sur la forme. Avatar est une claque visuelle chargée de vide durant lequel je me suis fait chié du long et en large pendant plus de 3 heures de films…
Ce qu'il faut retenir d'avatar, c'est que de somptueux effets spéciaux et une qualité visuelle irréprochable ne font pas forcément un chef d'oeuvre. Du négatif et un peu de positif, Avatar ne m'aura pas conquis...
Titanic (1997)
3 h 14 min. Sortie : 7 janvier 1998 (France). Drame, Romance, Catastrophe
Film de James Cameron
Anthony Bardon a mis 3/10.
Annotation :
Un film que je haie au plus haut point et duquel je ne comprendrais jamais le succés.
Dés le début, on a envie de crever le vieille peau qui raconte sa vie et qui se trimbale avec ses quatres objets poussièreux. Mais ce n'est pas la fin, une hisoire d'amour minable suit. On y voit tous les stéréotypes du genres, la jeune fille rebelle, le jeune premier à la vie misérable, la méchante famille etc...
Il y a tellement de défaut… !
- Le perssonage de Kate Winslet des plus imbuvables de meuf égocentrique qui veut faire chier sa famille et qui est le prototype de la bobo riche "je veux m'évader"... RIDICULE.
- Celui de Di Caprio qui a clairement un manque de profondeur, Di Caprio joue bien hein, mais son personnage n'a aucune personnalité si ce n'est être gentil et être un artiste (et être pauvre aussi hein, parce que les riches ils sont méchants bouhou).
- La tragédie du bateau qui passe clairement au second plan au profit d'une histoire d'amour miéleuse et kitsch. Pire que Star Wars Episode II quoi…
- La réalisation qui n'a aucune fulgurance et qui n'est appuyé que grâce à des effets spéciaux surprenant pour l'époque.
- L'histoire de Rose vieille totalement incohérent, d'où les braconnier l'écoute jusqu'au bout…
Pourquoi elle jette le cailloux à la fin plutôt que le leur donner, au moins il servirait à quelqu'un…
Non elle a juste raconter sa vie pendant 3h15 a des types qu'elle connait pas pour, à la fin, rien ne leur donner…
Ah je pourrais faire une liste tellement longue de tout ce qui est incohérent et mal fait dans ce film, de loin ma plus grande déception tellement on me l'avait survendu quoi…
Si vous voulez un film à l'eau de rose sur fond de catastrophe, je vous conseille de loin Pearl Harbor de Michael Bay qui malgré des défauts, et bien plus efficace.
Spider-Man 3 (2007)
2 h 19 min. Sortie : 1 mai 2007. Action, Fantastique, Aventure
Film de Sam Raimi
Anthony Bardon a mis 3/10.
Annotation :
Alors je ne pensais pas le mettre ici mais à la vue de sa note sur sens critique, je le trouve vraiment surcoté.
Spider man 3 est en deçà des autres volets de la saga Raimi. Et c'est bien là le problème de ce film: tout est en deçà de que ses prédécesseurs avaient fait. Avec par exemple, l'interprétation de Tobey McGuire. Je ne l'ai jamais trouvé bon en Peter Parker mais ici, il n'est que parodie du célèbre tisseur. Quand on lui demande de jouer sur ses émotions, il nous sort quelque grimaces risibles au possible et c'est tout. C'est indigne d'un acteur de cinéma. Surtout si il joue dans l'un des blockbuster les plus coûteux de tous les temps ! Pourtant, il était bon aux côté de Jake Gyllenhall et Nathalie Portman dans Brothers.
Enchaînons avec un problème majeur qui naît du scénario, c'est-à-dire, dès le début. Ce n'est plus Spider-Man. Ce n'est même plus un blockbuster. Spider man 3, dès ses premières minutes, se transforme en sope-opéra. Sérieusement Raimi ? L'amnésie d'Harry ? Ajoutons à cela le fait que quasiment chacun des personnages sont creux et nous semble antipathique au possible alors qu'il doit se passer le contraire. Eddie Brock, Gwen Stacy, Marko.
Non seulement leurs personnalité sont à 1 000 lieux de ce qu'ils sont dans les comics, mais en plus, en terme de cinéma, ils sonnent creux, vide, dénué d’intérêt. cela n'est pas seulement dû au scénario mais bien à l'interprétation des trois.
Je ne comptes pas argumenter sur ce point mais je vais juste le mentionner pour faire comprendre mon désarroi et mon exaspération: Tobey, arrête de danser pitié (ce moment me fait faire une crise qu'en j'en parle à quelqu'un) ! Et enfin, les incohérences ! Le sens d'araignée qui ne se déclenche pas, le fait que personne n'arrive à voir son visage alors qu'il est plus que souvent à découvert en publique et bordel.L'amnésie d'Harry !
Spider Man 3 est un film "Bordel" qui laisse un goût amer kitsch et franchement ultra décevant après un 2ème opus énorme.
Bref la trilogie de Sam Raimi, si l'on ne garde pas un regard bien veillant parce qu'on l'a vu enfant, est une trilogie très inégale dont le seul le 2ème sort vraiment du lot.
Moi qui est fan de Spider-Man depuis mon enfance, ce film est mon Alien Covenant à moi… :'(
Spider-Man (2002)
2 h 01 min. Sortie : 12 juin 2002 (France). Action, Aventure, Science-fiction
Film de Sam Raimi
Anthony Bardon a mis 5/10.
Annotation :
Mouais... Je sais que je vais me faire des ennemis et que ma critique ne va pas plaire à la majorité mais définitivement, je n'aime pas cette trilogie (mis à part le 2 qui est un chef d'oeuvre).
Déjà, Tobey Maguire. Franchement, peut-on faire plus niais, plus inexpressif et plus inutile comme acteur ? J'avais juste envie de lui foutre des claques toutes les deux secondes tellement il m'insupportait.
De plus, je suis désolé mais le moment au lycée ou il découvre ses pouvoirs... D'OU aucun des lycéens ne se rendent pas compte qu'il y a une chose anormal, genre Peter le raté qui d'un coup défonce la brute du lycée avec un coup de poing qui l'envoi a 4 métres de longueurs oui qui se trimballe avec un plateau repas avec une toile qui lui sort du poignet devant toute la cafet, sérieux en le regardant avec un regard d'adulte, comment ne pas vous faire sortir du film ?
Ensuite, Spider-Man en lui même. Bonjour les images de synthèses ! Son balancement est tellement peu naturel que ça en devient ridicule. Mais le comble, c'est vraiment les toiles qui lui sortent des poignets (alors ok peut être est-ce parce que j'était trop habitué aux comics m'enfin avoué que c'est complétement incohérent :/ Alors on peut aimé la côté organique hein, m'enfin bon...) Mais oui, bien sûr !
Et puis, le film enchaîne les situation grotesques, comme les muscles qui arrivent en une nuit (plutôt que en plusieurs mois dans le comics en raison de son entrainement), ou la première apparition de Spider-Man, qui n'en est pas vraiment une, d'ailleurs. Où est la grande entrée, semblable à celle de Batman dans la trilogie The Dark Knight ? Enfin, bon bref, passons.
Après, ça reste un film correct, avec quelques belles phrases, et des acteurs secondaires corrects, voir même très bon dans le cas de Kirsten Dunst, James Franco et Willem Dafoe. et puis, il y a l'épique scène du premier baiser. Et j'avoue avoir aimé la fin.
Puis, entre nous, pourquoi le méchant est méchant ? Non mais genre sérieux, il a pris un sérum qui le rend agressif et le mec il veut détruire la ville et buté un super héros parce que il l'empeche… Mouais, dans ce sérum il y devait y avoir bien plus qu'un phéromone agressif hein, peut être il y avait de l'ADN du joker (merde c'est DC c'est vrai :p)
Alors ok le film est sympathique mais il n'est absolument pas mémorable pour autant. Je ne comprends vraiment pas tout l’enthousiasme qu'il a suscité et toutes ses bonnes critiques.
Mais après tout, chacun ses goûts !
Aliens, le retour (1986)
Aliens
2 h 17 min. Sortie : 8 octobre 1986 (France). Action, Science-fiction, Épouvante-Horreur
Film de James Cameron
Anthony Bardon a mis 6/10.
Annotation :
Bon, à la vue des deux précédents, vous aurez compris, la filmographie de Cameron me laisse perplexe (Abyss mis à part).
Pour moi c'est sans aucun doute l'opus le plus déplorable de la saga (Je ne prend pas en compte prometheus et alien covenant).
Il fallait s'en douter, Cameron aux commandes, ça sentait les gun-fights à la Terminator à des centaines de kilomètres. Adieu à la légereté et à la finesse du premier ! Place à la castagne grossière qui sera contenter de faire office de divertissement ! Non, non et non, j'enrage ! «Aliens» ou comment briser de la manière la plus simple qui soit l'esprit d'un premier épisode. Alors que le premier se voulait axé sur l'épouvante ou du moins la surprise, le deuxième change radicalement de position en se voulant centré sur l'action.
Prenons le pour ce qu'il est un divertissement, mais en aucun cas une suite en bonne et due forme. Ce n'est ni plus ni moins que du gâchis. Arrêtez de vous voilez la face, regardez «Alien vs Predator» vous fera le même effet, il n'est pas moins mauvais que celui-là. Alors on peut considérer cette tournure comme étant un choix justifiable, car il aurait surement été improbable pour son indépendance de marcher sur les traces de son prédécesseur.
La réalisation Cameron allait, à s'en douter comme dit plus haut, prendre parti pour une mise en scène à la Terminator.
Mais ne nous n'écartons en rien de la critique. Par mégarde ou consentement, les habitués du cinéma peu causant vont être ravi. Ne m'en déplaise au final, car le divertissement proposé à plutôt bon goût même s'il n'est pas s'en faire honte à son prédécesseur.
Donc, bilan de ce film plus que périssable : Cameron met à genoux la franchise, avant de lui imposer le coup fatal en voulant en faire une film d'action banal sans aucun message comparé aux 3 autres de la saga.. Par chance, il faudra fermement attendre le dernier opus pour la voir ressusciter et rendre ainsi un hommage plus que mérité au film de Ridley Scott. En passant par un Alien 3, bien que fouillis, voulant faire une atmosphère plus pertinente dans l'univers d'Alien.
Le film est bien hein, c'est un bon film d'action, mais c'est tout, loin d'être le meilleur film Alien selon moi.
Terminator (1984)
The Terminator
1 h 47 min. Sortie : 24 avril 1985 (France). Action, Science-fiction, Épouvante-Horreur
Film de James Cameron
Anthony Bardon a mis 7/10.
Annotation :
Un film qui a énormément vieilli d'une part mais qui, en plus, à les mêmes défauts que la majorité des autres Cameron, c'est à dire une belle forme (du moins pour l'époque) avec un fond très inexistant, il n'y a aucun méchant, ici les robots butent des humains et c'est tout.
Le 2nd film est bien meilleur car il crée une relation et un message plus intelligent au-dela de la pouesse technique.
Je trouve ce premier terminator très très oubliable de nos jours. Même le 3ème, qui, malgré son côté remake du 2, me donne plus de plaisir au revisionnage.
Car si les films de Cameron sont de véritable exemple techniques, ici, l'exemple est bien trop vieux pour être impressionnant et ce qu'il en reste, c'est un film banale avec une réalisation sobre à la Cameron, sans aucune créativité.
Je lui donne juste l'atout d'avoir démarré une sage de 4 film plutôt bon dans l'ensemble (Genysis vous avez dit ? Connait pas. De Quoi ? Le film que Cameron nous a promit comme étant un bon film ? Je ne vois toujours pas de quoi vous parlez, Cameron un homme malhonnête qui vend un produit juste pour l'argent sans aucune réfléxion uhm… C'est pas son genre hein...)
Interstellar (2014)
2 h 49 min. Sortie : 5 novembre 2014. Science-fiction, Drame, Aventure
Film de Christopher Nolan
Anthony Bardon a mis 7/10.
Annotation :
Je ne trouve pas le film objectivement mauvais, mais je trouve ce film déplaisant.
le côté très ésotérique de certaines discussions (on ne comprend pas toujours tout), certaines longueurs, le fait qu'il faille quand même s'accrocher pour suivre sans pour autant essayer de tout comprendre tout le temps (bonjour le mal de tête sinon).
Et cette fin (la dernière demi heure en gros) ultra planante, qui pourra en rebuter complètement certains (pas loin d'être mon cas) et en ravir totalement d'autres.
Au final Nolan reprend à son compte les grandes théories sur l'espace (y a-t-il une possibilité de vie ailleurs, la distorsion temporelle, ce qu'il y a dans un trou noir, etc...) et les met à sa sauce dans un film où il sonde aussi la nature humaine (et la c'est plutôt réussi), à savoir qu'est-ce qui nous anime quand on veut survivre, peut on se transcender pour une cause supérieure quitte à tout perdre, jusqu'à quels sacrifices est près un homme pour sauver les siens, etc.
bref il nous interroge sur la nature de notre humanité à travers cet ovni cinématographique qui m'a perdu et est très long mais clairement m'a marqué.
Edward aux mains d'argent (1990)
Edward Scissorhands
1 h 45 min. Sortie : 10 avril 1991 (France). Drame, Fantastique, Romance
Film de Tim Burton
Anthony Bardon a mis 5/10.
Annotation :
Romance mièvre et guimauve, côté comédie qui m'a difficilement arraché deux sourires en 1h45, scénario téléphoné et sans aucune surprise, ce film est une grosse déception pour moi. ça doit sûrement être le fait que ces deux genre ne m'ont jamais spécialement parlé.
Par contre Johnny Depp y apparaît quand même dans son meilleure rôle car il est ici époustouflant, sensible, touchant et humain. Il joue exceptionnellement bien et sa palette d'émotion est sidérante. C'est sa prestation qui m'a le plus convaincu de son talent dans sa filmographie, de loin. D'ailleurs la jeune actrice fait tâche à côté. Bien que je comprenne qu'il ne soit guerre aisée de se mettre au diapason de cette composition.
Burton met moyennement en valeur Edward par contre. La présentation de sa conception nous est survolée et j'attendais l'apparition d'un côté un peu plus sombre dans sa personnalité (à l'image de sa tenue vestimentaire) ainsi que dans l'ambiance générale dans le dernier tiers, histoire que la morale soit moins manichéenne et le ton moins monocorde mais ça n'est jamais arrivé. Je ne suis pas passé à côté du message mais je trouve que l'ensemble manque de fantaisie, ou bien d'une rupture de ton dark.
Je croyais d'ailleurs que cet Edward allait bouleverser le destin de cette riche bourgade pavillonnaire mais Burton ne surprend pas et nous livre un bateau "la différence ne peut co-existé avec la "norme" et la mentalité humaine", tout en piochant ça et là divers contes. Et je ne vois vraiment pas en quoi l'atmosphère du film est si singulière hormis dans le look gothique d'Edward que j'aime beaucoup.
Pulp Fiction (1994)
2 h 34 min. Sortie : 26 octobre 1994 (France). Gangster, Comédie
Film de Quentin Tarantino
Anthony Bardon a mis 10/10.
Annotation :
Mouais... Pas si bien que ça en fait. L'attraction principale réside dans le fait que l'histoire est racontée dans tous les sens. De ce côté là, c'est une idée fantastique mais à mon avis (si on aime le style de narration que je surnomme, à la Nolan, ce qui n'est pas mon cas), les bouts de scénario auraient pu être plus découpés encore. J'ai plutôt l'impression que cela sert à masquer une pauvreté d'écriture.
En effet, on est bien heureux de passer d'un personnage à un autre lorsque cela se produit. Au bout d'une demi-heure, on se fout un peu de ce qui va arriver à celui à l'écran. On préfère s'intéresser à ceux qu'on a quittés plus tôt et savoir ce qui leur est arrivé après comme avant. Par contre, l'humour noir est dévastateur à tel point que l'on se croit dans une comédie.
Je me suis beaucoup marré et quelques scènes sont mémorables de ce côté-là. La distribution est moyenne (Harvey Keitel et Christopher Walken, petits rôles géniaux; Bruce Willis super de second degré; Uma Thurman bonne actrice mais pas séduisante du tout ce qui était pourtant le but; Travolta ne passe pas malgré un rôle délirant; et je n'ai pas aimé l'allure de Jackson même s'il est parfois vraiment drôle). Ah oui, la BO est terrible, mais alors mémorable.
Au final, je n'ai été qu'à moitié satisfait par un film qui possède des qualités mais aussi des défauts et qui pourtant est souvent acclamé comme le meilleur Tarantino.
Inception (2010)
2 h 28 min. Sortie : 21 juillet 2010 (France). Action, Thriller, Science-fiction
Film de Christopher Nolan
Anthony Bardon a mis 5/10.
Annotation :
C'est la branlette intellectuelle par excellence à laquelle je n'ai jamais adhéré.
De nos jours, on dirait que la mode est de faire des films au scénario compliqué, pour que les personnes qui le comprennent se croient intelligentes et du même coup apprécient le film. Ici, trop d'histoires sont entremêlées. Hormis les effets visuels à couper le souffle, la réalisation manque un peu de style, contrainte de nullité pour des raisons commerciales.
Le scénario est un méli-mélo sans fin dont même le réalisateur n'a pas su se dépatouillé. L'action est très brouillonne, on passe d'un plan à l'autre sans explication. Le film est censé se passé dans des rêves, le problème c'est que l'environnement manque cruellement d'imagination, les "rêves" sont austères, très très réalistes, la seul fantaisie que se permet Nolan est un train qui déboule lentement au milieu de la rue .
L'idée de base était bonne mais elle a été mal travaillée. Je me suis ennuyé pendant 2h30, j'ai rapidement décroché de l'histoire. Franchement j'ai trouvé sa très moyen. Malgré tout il y a de beaux décors et les acteurs jouent bien leurs rôles et ça reste pas une purge mais bon, je le trouve bien surestimé (comme Nolan d'ailleurs qui à part Begins, The Dark Knight et Le Prestige ne m'a jamais enthousiasmé.)
2001 : L'Odyssée de l'espace (1968)
2001: A Space Odyssey
2 h 40 min. Sortie : 27 septembre 1968 (France). Aventure, Science-fiction
Film de Stanley Kubrick
Anthony Bardon a mis 6/10.
Annotation :
Je me souvenais parfaitement avoir vu ce film dans ma jeunesse et n'avoir strictement rien compris ! Je pense même que j'avais dû m'endormir car je n'arrivais pas à me souvenir de la fin.
Bref, je m'étais promis de refaire une tentative plus tard, lorsque l'expérience me permettrait de mieux appréhender les méandre de l'imaginaire compliqué de Stanley Kubrick. Voila, j'ai atteins l'âge raisonnable de 20 ans, donc j'ai tenu promesse et... Je n'ai toujours rien compris ou à peu près. Je reconnais volontiers que l'esthétique du film est proche de la perfection, l'espace est représenté tel qu'il est en réalité, avec un soucis du détail qui frôle la maniaquerie. Certaines scènes avec le super ordinateur, tueur psychopathe, sont même presque effrayantes.
Mais l'ensemble est beaucoup trop brouillon, lent et abstrait pour véritablement retenir l'attention. Une autre explication est que je n'y comprends rien et qu'il faut peut-être que j'attende encore 20 ans pour le visionner à nouveau...
Memento (2000)
1 h 53 min. Sortie : 11 octobre 2000. Thriller
Film de Christopher Nolan
Anthony Bardon a mis 6/10.
Annotation :
Je m'attendais à un chef-d'oeuvre, j'ai été clairement déçu. Guy Pearce, qui porte tout le film sur ses épaules, ne suffit pas à remonter cet imbroglio de flash-backs.
A vouloir faire trop compliqué, Christopher Nolan, en vient à faire un film d'une facilité déconcertante. Trop de scènes redondantes, trop de dialogues redondants, et évidemment la cerise sur le gateau, c'est cette fin où comme tout cinéaste qui ne sait pas quoi faire décide de laisser le choix au spectateur. Alors certes, l'idée est originale et plaisante.
Alors certes, les acteurs sont bons. Mais alors, qu'est-ce que cette superposition de scènes répétitives est ennuyeuse.
Dommage, il y avait bien mieux à faire je trouve.
Forrest Gump (1994)
2 h 22 min. Sortie : 5 octobre 1994 (France). Drame, Romance
Film de Robert Zemeckis
Anthony Bardon a mis 6/10.
Annotation :
Le point de vue est très important dans une histoire puisque deux personnes ayant vécu la même chose ne raconteront pas l’événement de la même manière. Au cinéma quand c'est bien fait cela peut donner de vrais bijoux comme Gone Girl par exemple.
Forrest Gump avait l'ambition de relater les grands événements de la deuxième moitié du XXème siècle selon le point de vue d'un simplet, et le résultat est très mitigé. Le film n'est jamais subtil, il en fait des caisses pour que le spectateur moyen puisse tout comprendre.
Par exemple, Forrest est un handicapé mental, il faut donc faire parler Tom Hanks d'une manière clichée, même si enfant le personnage s'exprimait normalement ! En plus de cela, le héros est à l'origine de très nombreux phénomènes culturels (la danse d'Elvis Presley, les panneaux "Shit Happens") et d'événements politiques importants (Watergate) aux États-Unis.
De base, je ne suis pas très sûr de l'idée, mais en plus c'est présenté avec tellement de niaiserie que cela me sort complètement du film, d'autant plus que le personnage erre sans but véritable, ce qui a contribué à mon ennui. Je saluerai tout de même la réalisation très propre de Zemeckis ainsi que le jeu des acteurs (sauf celui de Mykelti Williamson qui est mauvais). J'apprécie également l'effort de faire parler les personnages avec l'accent de l'Alabama. Enfin, le choix de mettre des tubes de l'époque en fond sonore est très agréable et contribue à l'ambiance.
Globalement la fable est trop mignonne et sucrée pour que je lui trouve une quelconque saveur, malgré de bonnes scènes (celles du Vietnam notamment).
Le Roi Lion (1994)
The Lion King
1 h 29 min. Sortie : 9 novembre 1994 (France). Animation, Aventure, Drame
Long-métrage d'animation de Roger Allers et Rob Minkoff
Anthony Bardon a mis 8/10.
Annotation :
Encore un Disney adoré étant jeune et que je ne peux plus regarder une fois adulte. Alors certes, c'est super beau et certaines scènes ont encore aujourd'hui vraiment de la gueule, parce que c'est super bien rythmé, parce que c'est remarquablement animé et parce qu'il y a une bande originale qui a vraiment du coffre...
Mais quel enfer de voir ces satisfactions malmenée par tout ce que Disney peut faire de plus malsain ou horripilant. Et vas-y que je te claque des chansons en permanence... Et vas-y que je te multiplie les personnages grand-guignolesques qui font des grimaces et des prouts... Et surtout, vas-y que je te ressors des tiroirs les morales les plus réactionnaires du studio.
Je suis désolé pour ceux qui adorent ce film et qui voient dans ces lignes l'un des pires parjures, mais pour moi cette intrigue est tout sauf un récit initiatique classique ! Ce film valorise en permanence le fait de se plier à l'autorité absolue, soit à celle du père, soit à celle du roi. Les choses ne vont jamais aussi bien que lorsqu'on se contente d'obéir aux ordres, de reproduire le modèle indéfiniment, sans rien n'y apporter de personnel !
Désolé, mais moi, constater qu'on me martèle durant tout le film qu'il n'y a que deux alternatives dans la vie : ou la tyrannie de l'autorité illégitime, ou le despotisme des "justes", moi ça me glace le sang. On a le droit de ne pas vouloir le voir, de rester sur l'image idolâtrée et innocente qu'on s'est faite de ce film étant jeune... Mais bon... Être critique à l'égard de ce qu'on a vu et adoré à un âge naïf, personnellement, c'est une posture qui ne me dérange pas du tout, et que j'ai même tendance à préférer...
Voilà pourquoi je n'hésite pas à vous dire en guise de conclusion qu'on peut aisément se passer de ce "Roi Lion", surtout les plus jeunes...
Hâte de voir si Jon Favreau saura améliorer ce récit dans sa nouvelle version.
Intouchables (2011)
1 h 52 min. Sortie : 2 novembre 2011. Biopic, Comédie dramatique
Film de Olivier Nakache et Eric Toledano
Anthony Bardon a mis 6/10.
Annotation :
Pure comédie à formule, reposant sur la vieille recette de l'association des contraires. Philippe est blanc, riche et invalide ; Driss est noir, pauvre et bien portant. Le premier aime la musique classique, l'opéra, la poésie et l'art contemporain ; le second s'en moque et ne jure que par ses groupes musicaux préférés, Earth, Wind and Fire et Kool and the Gang.
Aucun cliché sociologique ne nous est épargné (hôtel particulier, belle voiture, jet privé pour l'heureux habitant du 16e arrondissement parisien ; HLM, délinquance pour le pauvre gars de la banlieue). On a beau nous dire qu'il s'agit d'une histoire vraie, peu importe. Les personnages principaux et leurs univers respectifs sont des caricatures. Le récit est également assez prévisible, même s'il joue sur les "improbables" : amitié improbable, rencontre amoureuse improbable.
Les scénaristes et réalisateurs, Éric Toledano et Olivier Nakache, ont sorti tous les ingrédients de la comédie populaire, avec ses bons sentiments, son mélange d'humour et d'émotion. Rien de mal à cela, au contraire. Mais sans traitement original, ce sont des facilités.
Reste le savoir-faire, indéniable. Il y a dans ce film un côté bien emballé, sympa, spontané, drôle, qui explique son énorme succès public. Un "feel good movie" conçu comme tel, avec un duo d'acteurs (Cluzet/Sy) qui fonctionne bien, des vannes qui claquent (et qui désamorcent le pathos), une BO agréable.
Cependant, il est difficile de ne pas trouver cette comédie naïve et décalée avec son temps, coincée dans une bulle idéale, célébrant la fraternité entre les couches sociales les plus opposées. Fraternité peut-être, mais pas égalité. Par exemple, le personnage de Philippe semble s'intéresser bien moins, et plus tardivement, à l'histoire de Driss, que Driss ne s'intéresse à la sienne.
Un film sympathique qui n'a rien de génialissime.
Call Me by Your Name (2018)
2 h 11 min. Sortie : 28 février 2018 (France). Drame, Romance
Film de Luca Guadagnino
Anthony Bardon a mis 5/10.
Annotation :
« Call me by your name » est une romance où rien ne se passe... Entre l’Italie des années 80 façon « Dolce Vita », la superbe propriété rêvée, les parents intellos et ouverts à tout, le réalisateur met déjà tout de son côté pour que cette idylle amoureuse coule de source !
Entre Elio et Oliver, c’est un jeu de séduction évident, puis la naissance d’une relation sans fausse note, tout en délicatesse évidemment qui sans être désagréable à regarder, n’arrive cependant pas à surprendre, à étonner pour être véritablement un sujet digne d’un intérêt crucial ! C’est beau, l’Italie et l’été donnent envie, tout a l’air facile et naturel, et même si on peut s’émouvoir de voir nos deux tourtereaux s’amouracher l’un de l’autre, tout reste convenu et un peu mièvre quand même !
Les dialogues, les sujets de discussion ne vont pas non plus nous bouleverser plus que cela, même si quelques échanges entre Elio et son père peuvent amener tout de même à réflexion.
Les deux acteurs Armie Hammer et Timothée Chalamet ne révolutionnent rien dans leur prestation, mais nous offrent des moments assez tendres à travers leurs sentiments.
Alors malgré une forme agréable, une ambiance douce et sensuelle qui peut plaire, rien de bien transcendant n’émerge pour autant de ce film de Luca Guadagnino…
Dommage !
L'Étrange Noël de Monsieur Jack (1993)
The Nightmare Before Christmas
1 h 16 min. Sortie : 7 décembre 1994 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale
Long-métrage d'animation de Henry Selick
Anthony Bardon a mis 5/10.
Annotation :
Je m’en souvenais comme quelque chose de mieux, le revisionnage a été limite couteux. Certes on est complètement dans l’univers de Tim Burton, mais est-ce bon pour autant ? Non.
Attention, l’humour noir, le style vaguement rétro, le noir et blanc ainsi que toutes ses nuances, finement utilisé me plait, le détournement des mondes (réel et morts) est génial, l’histoire est très originale et complètement barrée (je ne vois pas quel autre réalisateur aurait pu imaginer ce film, car Burton reste quand même derrière tout ça), les deux univers sont biens faits avec leur lot de détails, cela convient quand même aux enfants et c’est assez court pour convenir à tous. Mais, mais, mais, 3 ou 4x mais oui, mais (ça sent le remplissage ? Non…), mais si cela correspond bien au délire du réalisateur, cela peut-il plaire pour autant aux autres, nous par exemple ?
Chacun son avis mais pour moi c’est plutôt non. Je ne suis pas insensible à ce style, j’ai adoré Beetlejuice, sa version de Charlie et la chocolaterie et les Batman que Burton a réalisé (surtout le deuxième en fait), mais là on est plus du côté de sa version d’Alice aux pays des merveilles, les Noces funèbres ou encore Dark shadows, c'est-à-dire (et c’est assez unanimement reconnu) : trop de dark pour rien, modifier l’histoire pour coller à son univers, en rajouter dans la dérive, mais au final ne rien amener de bon pour autant, juste partir dans son délire. Il s’est lâché, ok, c’est bien, il nous emmène complètement dans l’inconnu, c’est fun (enfin moyen) ouais mais même sans repères ça ne justifie pas l’ennui qui gagne.
Rajoutons que : la trame est très classique, que les chansons sont chiantes et affreuses, les dialogues trop gamins et parfois emmerdants, qu’il y a pas mal de longueurs qu’on aurait pu zapper pour expliquer un peu mieux les 2 mondes et les enjeux des personnages, que le rythme se tient mais ne provoque jamais de regain d’intérêt, que cet univers lasse vite (manque de cadre peut être), que l’animation est bien faite mais les mouvements ne sont pas fluides et les dessins affreux (pas dans le sens qu’ils font peur, quoique Jack ressemble à un phasme, mais plutôt moches, qui font mal aux yeux, peu soignés même si ça correspond au genre dépouillé, ça n’attire pas pour autant).
Au final je le classerai dans la catégorie des films de Noël (même si là on part plus dans l’antinomie), ça plait aux enfants, ça divertit, ça se mate de temps en temps (et encore), mais ce n’est pas inoubliable.
Manchester by the Sea (2016)
2 h 17 min. Sortie : 14 décembre 2016 (France). Drame
Film de Kenneth Lonergan
Anthony Bardon a mis 4/10.
Annotation :
J'aurais tendance à dire que je suis dans l'incompréhension avec de telles éloges, mais ma note parle d'elle même donc passons aux chose sérieuses. Ce film n'a suscité en moi que de très vagues émotions, souvent lié à du vécu personnel, et non pas à la réalisation pataude et classique sous forme de flash-back incessants. Je l'ai trouvé blindé de charges si lourdes et traité si froidement que l'entreprise fut veine.
Pourtant, j'ai là aucune peine du monde à comprendre ce que l'on trouve de si bien à Manchester by the sea, j'ai moi-même faillit me faire avoir avant de comprendre que cela était trop (ou trop peu) pour moi. Ce n'est pas parce qu'on est dans un mélo sans larmoyant que c'est bien! Ça ne suffit pas! Si ce n'est à remporter le titre "mélodrame qui ne tombe jamais dans le larmoyant"...
Bon voilà ça doit être une mode, mais comme tout, ça passera. Enfin personnellement je n'ai pas trouvé l'expérience très réaliste et humaine. Pourtant je pense que c'est pile dans cette direction que voulais nous amener l'auteur. Casey Affleck joue la nonchalance avec fadeur, je le trouve inconsistant.
Soporifique et décevant.