Les films vus datant de 1969

Annotation :

Certains y voient une approche néo-réaliste, dans le sens où l'auteur semble éveiller les consciences sur une misère morale et économique incitant le peuple à s'en prendre non seulement à son identité (culturelle) pour survivre, mais plus encore à annihiler son rapport au temps historique. On peut penser en parallèle aux réflexions futures d'un Jia Zhangke (Still Life). Toutefois j'ai le sentiment d'extrapoler, et le film m'a semblé un peu confus dans son propos, même en tenant compte de sa dimension métaphorique, très inhabituelle dans le paysage cinématographique égyptien de l'époque. Une mise en scène minimaliste, solennelle, par moment hiératique et déclamatoire à l'image de la tragédie décrite.

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Quand le contrôle morale de l'existence nuit au vrai bonheur, celui gracieux pourvu par le hasard... Magnifique interprétation, Trintignant en premier lieu.

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Conte éducatif (après l'insouciance, la responsabilité !), réalisé par le protagoniste 10 années auparavant de "Moi, un noir".

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Légèrement embarassé par la tonalité caricaturale (violence avec laquelle le fils est rejeté et méprisé par sa mère, moqueries bêtes et méchantes des villageois à l'égard des travailleurs immigrés, vulgarité des plaisanteries homophobes accompagnées d'une passivité excessive d'Abram...), aux allures de farce, mais il s'agit d'un conte noir malgré les éléments naturalistes qu'il draine. Ce qui change toute la donne. Un peu comme chez Marco Ferreri.

Annotation :

rythmé, scénario bien noué, montage intéressant avec brefs flashbacks. Mais trop verbeux et un côté sensationnel excessif, démodé