Les français libres du cinéma

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A l'arrivée des allemands, il part pour les USA. Là-bas il séduit les actrices les plus célèbres et se met en ménage avec Marlène Dietrich (qui mériterait une liste avec Erich Von Stroheim "les allemands libres du cinéma").
La France lui manque et il s'engage comme simple fusiller dans la marine française. Plus tard, il est affecté à la 2ème DB comme chef de char et avec laquelle il fait toute la campagne de France, puis la campagne d'Allemagne où il participe à la prise du Berghof d'Hitler.

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En raison de ses origines juives, Jean-Pierre Aumont fuit la France à l'arrivée des allemands. Il joue à Hollywood puis s'engage en 1943 dans les Forces Françaises Libres. Il est affecté comme lieutenant à la 1ère division française où il participera à la libération de la France.

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Dès la déclaration de guerre, Joséphine Baker s'engage dans les services de contre-espionnage français. Après la défaite des armées françaises, en 1940 elle s'engage dans les services secrets de la France Libre où elle se montrera très active, notamment en Afrique du Nord. Après le débarquement de Provence, elle accompagnera la 1ère armée française avec la Croix Rouge et le théâtre aux armées.

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Jean Marais n'est pas un "français libre" à proprement parler. Il joue au théâtre pendant toute l'occupation et ne s'engage dans la 2ème DB qu'après la libération de Paris, quand la victoire a changé de camp. Mais mieux vaut tard que jamais.

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Après une première tentative pour rejoindre l'Angleterre en 1941, il est incarcéré en Espagne. Une seconde tentative en 1943 lui vaudra le même sort, mais il sera finalement échangé contre des marchandises avec les anglais. A partir de la fin 1943, il est une des voix françaises de radio Londres.

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Dès 1940, il combat les allemands dans un char. Après la défaite, il s'engage dans la résistance (c'est donc un résistant de la 1ère heure, ils ne sont pas si nombreux). En 1942, il embarque pour l'Angleterre où il s'engage dans les Forces Françaises Libres.
Il fera la campagne de France sous le nom de capitaine Legrand dans la 2ème DB.

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Elève pilote, il est capturé en 1940. Il s'évade et rejoint l'Ecosse via l'Algérie. Il s'engage dans les FFL où il est affecté comme adjudant en Afrique du Nord et au moyen orient. Il sera ensuite (Février 43) affecté comme observateur au groupe de bombardement "Lorraine" en remplacement d'un certain Mendès-France. Il fera plus de 25 missions de bombardement. Après la guerre, il sera fait "Compagnon de la Libération", la plus haute distinction accordée par la France pour la seconde guerre mondiale. Ils ne sont que 1038 dont seuls 700 on survécu à la guerre.

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Engagé volontaire comme infirmier avant l'âge en 1914, il retourne passer ses examens avant d'être appelé. Il fera la guerre dans l'artillerie puis l'aviation, jusque sur le front russe.
D'abord correspondant de guerre en 1940 (comme pendant la guerre d'Espagne) il s'engage dans la résistance après la défaite avec son neveu, Maurice Druon. Ensemble, ils franchiront les Pyrénées et rejoindront les Forces Aériennes Françaises Libres. C'est ensemble qu'ils écriront "Le chant des partisans".
Il écrira aussi "L'armée des ombres".
Il finira la guerre comme capitaine dans l'aviation.

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Jean-Pierre Grumbach entre dans la résistance après la défaite puis rejoint la France Libre en 1942. Il participe à la campagne d'Italie, puis au débarquement de Provence.
Il en restera quelque chose dans ses choix cinématographiques avec les adaptations de Vercors dans "Le silence de la mer" et de Joseph Kessel dans "l'armée des ombres", mais aussi "Léon Morin, prêtre" de Béatrix Beck, qui se déroule sous l'occupation.

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Demi-frère de Claude Dauphin, son char est détruit lors de la campagne de 1940. Il s'engage dans la résistance puis part pour l'Angleterre où il s'engage dans les FFL. Il reviendra en France sous le nom de sergent chef Legrand à bord d'un char de la 2ème DB (qui est vraiment la division des stars du cinéma et de la politique). Dans le film "La libération de Paris", on voit un char français attaquer un char allemand devant Notre Dame: c'est le sien.

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Henri Cogan a fait les campagnes de France et d'Allemagne dans le char commandé par Jean Moncorgé (Gabin). C'est sans doute pour cela qu'après une carrière de catcheur, Gabin lui permettra d'obtenir de petits rôles au cinéma.
Il faut signaler que c'est lui qui, brisant la jambe (et la carrière de catcheur) de Lino Ventura, l'obligera à chercher une autre voie.

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Après la 1ère campagne de France dans les cadets de Saumur, il s'engage dans la résistance avec son oncle, Joseph Kessel. Ensemble, ils rejoignent Londres où ils écriront "Le chant des partisans".
Après avoir été un temps aide de camp du général François d'Astier de la Vigerie, il sera affecté au programme "Honneur et Patrie" de la BBC.
Il se consacrera après la guerre à la littérature, fortement influencée par cette période.