Les grandes sagas horrifiques : Wishmaster

Annotation :

Djinn tonique
J'ai peut-être beaucoup trop de tendresse pour ce film au regard de ses qualités réelles, mais ce petit film horrifique qui lorgne beaucoup sur la saga Freddy est vraiment fait avec générosité. Andrew Divoff se fait plaisir en djinn maléfique au sourire carnassier qui réalise de façon tordue et sanglante vos vœux en échange de votre âme. Si le scénario est basique, le film est rythmé, inventif, rempli de clins d'œil et de caméos de figures de l'horreur. Il est aussi, Kurtzman oblige, largement garni d'effets gore pratiques bien sadiques, couplé à des raccords en images de synthèse made in 90's qui eux piquent un peu mais font leur effet. C'est ça la série B qu'on aime.

Annotation :

La même chose en un peu moins bien.
Ils ne sont pas trop foulés avec cette suite qui n'est globalement qu'un décalque du premier, dans sa structure comme dans sa résolution. On retrouve avec plaisir Andrew Divoff et son sourire goguenard, mais malgré quelques effets de maquillages (la naissance du djinn dans un mur) et idées de vœux (l'avocat) plutôt sympas, on sent que le budget a été divisé par 2 et qu'il s'agit juste d'exploiter le filon de façon étriquée.

Annotation :

Djinn de friperie
La vache, je comprends qu'Andrew Divoff ait quitté le navire ! Tourné au rabais (format 4/3, image vidéo, musique techno générique) dans les décors d'une université en essayant d'émuler une ambiance à la Buffy sans la profondeur de la série, ce film est une purge à tous les niveaux. L'ambiance est molle, les effets spéciaux indigents et le casting est au niveau d'une série AB prod. Quand au djinn en lui même ce n'est plus le tentateur sadique qui détourne imaginativement les vœux pour arriver à ses fins mais un harceleur bourrin débile qui poursuit ses cibles façon Terminator en laissant bien trop peu de cadavres. Comment massacrer une franchise.

Annotation :

Djinn in love
Tourné directement dans la foulée du 3, ce 4ème opus est peu glorieux. Toutefois si la forme est toujours aussi vidéo et cheap, au moins cette fois-ci, on tente quelque chose d'un peu plus original avec notre Djinn qui, par le jeu des souhaits, finit par tomber amoureux de l'éveilleuse et se met littéralement à vivre une crise existentielle. Bon ça va pas loin et on retombe vite sur les rails mais au moins c'est pas l'encéphalogramme plat du précédent.