Les jeux de l'année 2024

Annotation :

Un peu plus de 30 heures au compteur et une expérience qui fut assez agréable alors que la démo m'avait laissé un peu perplexe. En réalité, le gameplay propose une vraie profondeur et l'univers est appréciable; ce qui est assez frustrant c'est que le tout n'est pas assez poussé à mon sens. Les armes sont assez peu nombreuses, les niveaux assez peu inspirés, les boss constituent la sève véritable de ce jeu (surtout le dernier boss secret qui est un vrai plaisir à affronter).

Quand à l'univers, il est plaisant, assez riche mais il propose peu de lectures nuancés comme son mentor Dark Souls, bien que le personnage de Gepetto soit assez intéressant, le reste n'est pas assez iconique, on oublie assez vite les npc et les pistes qui auraient pu être passionnante sont trop vite abandonnées (les rôdeurs et leurs luttes intestines par exemple).

Le tout n'est pas trop mal, c'est sympatoche, mais c'est pas la claque de l'année.

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Au détour d'une soirée froide de Janvier, les souvenirs sont remontés à la surface. L'école, le canapé de mon frangin et ma xbox 360 qui a bien chauffé avec les copains. La nostalgie de tout ça m'a ramené à la douce année de 2009 ou je découvrais avec ardeur ce monde merveilleux des Megaman sous émulateur sur le pc de mon daron. Bref vous l'avez compris, j'ai eu envie de rejouer à celui qui fut une ode à cette période bénite du plateformer, Megaman 9.

Il faut que je me confesse : c'est peut être mon Megaman originel préféré. Je trouve que l'on retrouve tout ce qui faisait la sève de Megaman 2 mais de manière bien plus abouti avec des Boss très emblématiques qui sont la bonne dose de difficultés et de technicité; les niveaux en eux-même ne sont pas tous égaux mais sont d'excellentes factures. Les stages de Willy restent tout de même les plus intéressants. Depuis lors je l'ai fini 3 fois, la maîtrise de ce jeu est un plaisir incroyable. Si l'on omet le mode Protoman qui est du pur masochisme (accompli pour un succès mais je ne recommande pas), il y a tout ici pour passer un moment mémorable. Dieu, que j'aime ce jeu !

Je vous invite à écouter le theme de Willy Stage 1 de ce jeu qui tourne en boucle dans ma tête depuis plus d'une décennie, quel banger !

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Megaman 10 est une déception dans tous les sens : les musiques sont assez mauvaises, les stages assez médiocre et les boss ne proposent pas vraiment un challenge intéressant. En plus de tout cela, il est assez longuet. Symptomatique des derniers Megaman Nes, l'expérience n'est pas formidable, il est même très en bas du panier, même s'il reste meilleur que le 7 et le 8.

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Découvert sur un site obscur de fan de Super Nintendo en 2008 qui décrivait l'histoire du jeu et les conséquences de la révolte de Sigma, l'amour que j'ai pour ce jeu est immense.
Il fut ma porte d'entrée à une sage de jeux vidéo que j'adule, à un univers musicale incroyable; à une vision du chara design et enfin à ce que veut dire la perfection du gameplay.
Megaman X n'est pas un jeu très difficile mais c'est un jeu exigeant, ou il faut apprendre et connaître les diverses qualités des armes ainsi que les subtilités des niveaux. Le maîtriser est un bonheur. Ça fait depuis cette époque que je le fais au moins une fois par an et le plaisir est toujours intact, je vous invite à vous y mettre, la claque est toujours incroyable.

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Le jeu de BUBBLE CRAB !!!!! (J'adore ce Maverick)

Digne héritier d'un jeu formidable, X2 est également un grand jeu. On assiste ici aux chara design les plus cools des Mavericks de la série (Une Autruche ? Un Escargot ? UN ELAN ? ), les nouvelles mécaniques permettent de creuser ce qui fut initié et de confirmer. Bien que j'aime ce jeu, l'exigence de certains passages le rend frustrant : le coeur d'Ostrich est si long à avoir et LE PUZZLE DE LA PLATE FORME dans le Stage 3 de Sigma nécessite un self control de moine pour ne pas reset la console tant la difficulté de la manœuvre est exigeante.

Annotation :

Le vilain petit canard de la bande : plus exigeant mais bien moins inspiré que ses prédécesseurs alors que l'on peut incarner Zero, c'est un tour de force quand même. Les niveaux sont très long souvent pour pas grand chose, les Mavericks sont souvent assez simple, et le bestiaire se renouvelle très peu, l'ajout de puces de robots semblent être un ajout de dernière minute. C'est tout de même sympathique mais la magie commence à s'estomper, le trop rend difficile d'apprécier ses possibilités.
Le dernier Boss est sans doute le plus difficile de toute la saga et demande une préparation d'acier ainsi que la Gold Chip pour ne pas y passer sa soirée.

Annotation :

Run fini en 99h / Tous les persos montés au Lvl 99 / Compendium 100 % / Hard / Tous les liens sociaux au max / Tous les trophées.

Encore un jeu de mon adolescence ! Décidément, 2024 est une année riche en nostalgie et en souvenirs. P3P fut pour moi une entrée dans la matière assez forte puisque j'ai adoré tout ce que le jeu pouvait proposer : thème, système et mélange des genres. Bien que celui-ci est difficile à reprendre en main, je l'ai déjà fini moult fois et c'était d'ailleurs mon jeu du confinement, entre sandwich mayo concombre et un immeuble vide, je m'étais laissé réambarqué dans l'aventure.

Il serait ridicule de revenir sur le speech du jeu tant la saga a connu un succès fulgurant depuis la sortie de Persona 5 en 2016, jeu de niche, Persona a un gimmick bien célèbre. Persona 3 fut le pionnier de cette formule, réalisé par le directeur de SMT 3 Nocture, et dans ce remake, la formule est remis au goût du jour. Il est évident que l'influence du dernier opus nous permette d'accoucher d'un remake à cheval entre les deux influences : le côté brut de décoffrage du 3 et le côté feutré / accessible du 5. Ce remake est une véritable réussite dans l'amour qu'il a du matériau de base et dans sa tentative d'en faire la formule parfaite d'un jeu à 3 itérations : les nouveautés présentes témoignent d'une connaissance des liens sociaux du protagoniste féminin de la version portable, les combats ne semblent plus être considéré comme un problème (fatigue éliminé, Fuuka devenu une soutien active, double attaque spéciale par personnage, bonus de caractéristiques etc). On ressent un sentiment que les développeurs ont voulu donner l'opportunité à tout le monde de finir un jeu d'exception par son système mais également son histoire.

C'est drôle, avec le recul, je trouve que le tout a assez mal vieilli sur la narration mais les thèmes abordés sont très lourds dans cet opus. Tournant autour de la mort, de la fin du monde, de notre sens face au néant en somme, les protagonistes se retrouvent confrontés à des crises existentielles permanentes pour tenter de sauver le monde. En plus des protagonistes, quasiment tous les liens sociaux traitent de la perte, de la mort, de la fin et du recommencement. Enfin, la Dark Hour est en réalité l'annonciatrice de la fin des temps. C'est déprimant, dur, et on suit ces personnages un peu weird tenter de s'en sortir. Certains sont vraiment mieux réussi que d'autres (Tout le monde sauf Ken et pas mal de lien).