Les jeux marquants de la Bête

Annotation :

Très dur, parfois (très) frustrant mais un véritable challenge où si l'on accroche bien son calebard on peut encore s'en sortir. Graphiquement un peu vieillot et surtout un poil rigide mais clairement un jeu qui doit tout à son ambiance gothique et son bestiaire qui sent les films de la Hammer.

Annotation :

Totalement dépassé aujourd'hui, il n'empêche que le souvenir est inoubliable. L'imagination qui prends le dessus pour imaginer ce monde gigantesque (dans ma tête), ces cryptes poisseuses et cette musique entêtante.

Annotation :

Plateforme. Un des plus beaux jeux de la NES pour moi, sombre, esthétique, une belle musique. J'ai toujours détesté les univers de super-héros même enfant, mais les Batman de Burton, c'était autre chose.

Mais trop dur passé le second niveau. Si l'ergonomie et le game-play sont absolument impeccables pour l'époque, le jeu devient tellement punitif que la rage l'emporte sur le plaisir.

Annotation :

Qui, âgé de trente ans au moins, n'y a jamais joué ?

Le jeu addictif par excellence, celui qu'on ne lâche pas. Jamais tant qu'on a pas terminé. Simple, primaire mais ô combien jouissif dans son expérience de dieu-joueur qui guide son peuple sur le chemin de la liberté.

Une de mes plus belles expériences vidéo-ludiques. Découvert en 1995 chez un oncle à Bucarest peu avant sa disparition. Des parties ensembles, des discussions en cherchant la solution. Une tranche de vie.

Annotation :

C'est juste un coucou à tous ceux qui ont eu un Windows 3.1 sans carte graphique. Comme moi.

Annotation :

Forcément. Le jeu vendu avec la console à cette époque. Les 4 premiers Mario de la NES reliftés et j'y passais des heures.

Annotation :

Un de mes grands hits SNES, puis les suivants (II et Final Doom surtout) sur PC. Pile poil la bonne difficulté, ce côté bourrin et organique, la violence, la brutalité, un gameplay quasi-parfait, une esthétique que je trouve toujours indépassable (quand vous connaissez mes goûts musicaux en black et death metal). Bref, le giga-hit.

Annotation :

Le bon vieux RPG à l'ancienne façon Dungeon Master qu'un pote m'a fait découvrir à mes débuts de pécéiste.

Ce type de jeu tout en couloirs m'a souvent fatigué à force de monotonie mais celui-ci avait mon suffrage. L'ambiance, un vague semblant de scénario qui faisait que je m'accrochais. Une bonne expérience, le souvenir de mes premières nuits d'insomnie.

Annotation :

Bête et méchant. Et très drôle. Et surtout le meilleur jeu de plateforme de la Game Boy auquel j'ai joué.

Annotation :

Okay, maintenant je préférerais bien volontiers Street Fighter II ou Killer Instinct. Le jeu a vieilli avec ses mais à l'époque, j'avais 7/8 ans et cette nervosité, ces giclées de sang, ces fatality. C'était juste caviar.

Annotation :

Super esthétique sombre, velue et virile. Gameplay intense, système de combos addictif. LE jeu de combat sur SNES.

Annotation :

On peut critiquer un millier de choses à propos de ce jeu, notamment au niveau technique mais il faut comprendre qu'il s'agissait des prémisses de la 3D, que c'est un des premiers jeux PS1 et qu'il est français.

Et excellent. L'univers entre fantasy et science-fiction sait parler aux plus jeunes comme aux moins jeunes et le mélange entre action, aventure et réflexion est très bien pensé. Malgré des premières parties frustrantes, je me suis pris à ce jeu, ou plutôt noyé. Une histoire solide, une difficulté bien rodée et un univers unique.

Annotation :

Jeu rendu horriblement obsolète quand Half Life est sorti. Sorte de croisement cheap entre un sous-Duke Nukem / Quake et un Doom de dark fantasy. Des niveaux un brin répétitifs, des labyrinthes un poil agaçants mais un jeu qui débranche le cerveau quand même, un côté bourrin fun et une ambiance qui respire le Moorcock gonzo. Miam.

Annotation :

3 jeux différents en un seul, c'était à cette époque un énorme argument publicitaire. Alors déjà je suis un gros gros fan de la trilogie Die Hard (comment ça ? Un 4 ? un 5 ? Jamais entendu parler).

Le 1 : un jeu d'action fun et bien violent mais rébarbatif au moins de dix minutes. C'est cathartique, mais vite fait.
Le 3 : mode GTA oblige, un jeu de voiture hyper nerveux (et putain de dur) où l'on peut écraser les passants avec giclées de sang sur le parebrise (qui a dit Carmageddon ?)

Le 2 : un chef d'oeuvre de rail shooter. Difficulté adaptée, c'est violent, ultra-fun, diversifié et le dosage entre la nervosité, le sérieux et l'humour est très bien dosé. Un must de l'époque.

Annotation :

On disait encore "doom like" à l'époque avant d'utiliser le terme "FPS". Duke Nukem c'est une mare de mauvais goût et de tripes dans un univers aussi viril que techno-délirant. L'univers urbain oppressant est bien rendu, les personnages / ennemis bien croqués, on peut désaper des strip-teaseuses avec des dollars après avoir fait explosé des cochons extraterrestres (boahaha) les armes sont fun et diversifiées.

Et surtout le game play est vraiment bon. Même à la manette, c'est fou ce qu'on peut s'amuser. Un des hits de la PS1.

Annotation :

Jeu de course oppressant, nerveux et très addictif avec une bande son du meilleur de l'électro des années 90 (Prodigy, The Chemical Brothers entre autres). Cette ergonomie, cette sensation de vitesse...

Quoi de mieux ?

Annotation :

Et en fait + RE2 + RE3 dans le même panier.

Comme tout le monde, je voulais Tomb Raider comme premier jeu après obtention de la Playstation. Tout le monde y jouait et moi aussi je voulais manier une généreuse poitrine polygonée. Mais mon amour juvénile des films d'horreur et des zombies m'a fait pencher pour Resident Evil, dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'alors.

Le jeu réutilise les codes du film d'horreur, la maniabilité est devenue lourde avec le temps mais l'ambiance, les personnages, le manoir, les fausses énigmes faisait que j'avais accroché directement.

Annotation :

5 francs ou 10 francs, je sais plus mais j'en ai engouffré des pièces dedans lors des foires et des trajets familiaux en vacances (je crois que chaque Buffalo Grill de France avait son Metal Slug à l'étage.

Putain de jeux, nerveux et fun.

Annotation :

En prenant du recul, je peux parfaitement comprendre un millier de critiques à l'encontre de septième opus de la saga Final Fantasy : trop facile, trop vieillot graphiquement, scénario new age, un monde un poil vide, l'aspect steampunk trop poussé par rapport au sixième, etc etc.

Mais je maintiens mon 10. Je l'ai découvert au bon moment. Assez âgé pour pleinement en profiter, assez jeune pour garder les meilleurs souvenirs et en faire une madeleine de Proust. Tout fonctionne : l'histoire bien rythmée, ce monde tarabiscoté, les personnages attachant, le système de matéria, la nervosité des combats ni trop courts ni trop longs, les inoubliables musiques de Uematsu. Tout, tout. Et aussi tout.

Je me le refais encore de temps à autre (avec un émulateur). Dernière fois en 2019 et c'est toujours autant le bonheur.

Annotation :

Loufoque, drôle, addictif, une montée de la difficulté progressive, beaucoup de possibilités et jamais d'ennui.

Toujours irrité par les jeux de gestion mais l'accessibilité de ce jeu n'a pas été la seule condition pour être un vrai coup de cœur. Il est juste bon. Beaucoup de bons souvenirs.

Annotation :

Un beat'em'all qui a un certain nombre de défauts, maniabilité perfectible et l'inévitable effet répétitif en mode couloirs.

Malgré cela, un de mes premiers jeux PS1 et une expérience hors normes dans une atmosphère victorienne et terriblement sombre, possédée. Un des jeux les plus black metal de tous les temps.

Annotation :

Ce n'est pas le meilleur point'n'click de l'histoire, loin de là, mais vous connaissez la qualité plus que relative des adaptations ciné et séries... Pour le coup, X-Files s'en sort honorablement et le réalisme de ce quasi-film interactif rappelle à chaque instant un épisode au hasard des 5 premières saisons.

Un scénario assez moyen (surtout quand on est un fan hardcore), une présence plus que limitée de nos deux acteurs (Daaanaaaa) mais pour 1998 un plaisir total de pouvoir interagir avec la mythologie de la série. Chaque pièce comporte un élément faisant référence à un épisode, l'ambiance est bien retranscrite.

Annotation :

Aujourd'hui, ça doit bien faire rire. Ce pauvre séquenceur avec sa bibliothèque limitée de riffs et de samples, et une table FX ultra-primitive. Oui, ça fait rire à l'époque des Ableton et autres banques quasiment illimitées de sons, samples et VST.

En 1998, le matériel coutait une véritable forune, comme le numérique tout court et ce jeu permettait d'exprimer un brin sa créativité. Pour un gamin amoureux de Robert Miles et autres Zhi-Vago ("Celebrate the love !"), c'était quand même quelque chose !

Annotation :

Half-Life, la démo : première nuit blanche à le refaire en boucle. Je venais d'avoir une vraie carte graphique, et à la fin des années 90, ça se fête.

Half-Life, le jeu : DES nuitS blancheS
Half-Life, Opposing force : DES nuitS blancheS
Half-Life, Blue Shift : DES nuitS blancheS

Annotation :

Beaucoup, c'était Quake. Moi, Unreal Tournament.

Dans les deux cas, le trop-plein de testostérone était rapidement liquidé dans ces tueries ultra nerveuses. De la stratégie ? Pour les pleutres. On prends les gros flinguos et on fonce dans le tas. Mais quand même, je voulais être plus finaud, je prenais le sniper et j'allais tout en haut...

...Puis ça m'ennuyait et je passais au lance-missile nucléaire. Boahahaha.

Annotation :

Qui ne connait pas ? Sérieux...

D'abord j'ai dormi en menant William Wallace à la victoire. Puis à force de parties, je suis devenu accro. Un de mes premiers jeux quand j'ai enfin eu un ordinateur dans ma chambre (Windows 98 rutilant neuf, 350Mhz baby).

Puis j'ai pris les francs. Je prends très régulièrement les francs. Je prends mes champions, je les fous en haut d'une colline et je déglingue tout le monde avec. C'est simple, je les prends tous et je deviens un Napoléon du XIIIe siècle.

Annotation :

LE survival horror de la PS1, et de loin.
Cette brume, cette musique.

Annotation :

FPS déjà vieillot à l'époque, niveaux qui se ressemblent, j'étais pas fan des décors ni du gameplay. Pour tout dire, je ne prenais pas mon panard. J'avais Half Life et Blood d'un autre côté.

PAR CONTRE, les dialogues en VF étaient ultimes, plus putassiers tu meurs :
https://youtu.be/rw3wZMrx-ts

Annotation :

Aujourd'hui, ce genre de jeux ne retiendrait mon attention pas même pour quelques secondes. Car ce Medal of Honor premier du nom fait partie de ces sagas à rallonge de jeux vidéos bien empaquetés, bien scénarisés et sans liberté d'action si ce n'est celle de tirer en couloirs.

Mais nous sommes en 1999 et ce jeu est une révolution malgré son gameplay aujourd'hui ultra rigide. Finis le FPS mononeuronal, bonjour scénario et narration sérieuse sur la seconde guerre mondiale. A 12 ans et avec une playstation 1, on revivait "Il faut sauver le soldat Ryan".

Annotation :

J'y ai joué un peu en retard mais pile au moment où je me piquais de toute ambiance ou histoire cyberpunk. Je découvrais Philip K. Dick, William Gibson, le film Blade Runner, des jeux du même acabit que ce "Deus Ex"...

...qui a vieilli, mais qui reste toujours un plaisir. Pour un jeu aussi "ancien", il est très agréable de pouvoir explorer ces univers urbains (Hong Kong ! un régal), faire autant de choix et même se pochetronner la tronche avec des SDF génétiquement modifiés.