Les jours mélancoliques

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Les lamentations sompteuses d'Ingrid, captive d'un homme égoïste. Un air froid, désespéré, venu du grand nord.

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Même oeuvre, le chant de Solveig, retrouvant, après une vie à l'avoir attendu son amant qui meurt dans ses bras. Sompteux et classique. Existe en deux versions : une instrumentale, une vocale.

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Un des morceaux les plus poignants jamais composé, par un homme lui-même au seuil de sa propre mort.

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Souvent utilisé pour des films, le morceau continue d'être despérément beau. Le point d'orgue de la musique baroque : expressive, sentimentaliste, éplorée.

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Un morceau qui évoque la douleur de Marie à la mort de Jésus sur la croix.... Voix aériennes qui répondent à la noirceur du contrepoint joué par les cordes.

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Noir, lourd, romantique, affligé. Une somptueuse ouverture d'opéra avec un choeur d'une grande beauté. Et c'est français !

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Encore Peer Gynt, la mort de Ase cette fois, la mort du héros. Morceau d'un désespoir absolu mais aussi brillant et affirmé. Version de Karajan imbattable.

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Si l'air vous dit quelque chose c'est qu'il a été utilisé par Gainsbourg dans sa controversé chanson "Lemon Incest". Derrière l'apparence douceur du morceau, c'est bien la tristesse, mélancolique cette fois qui caractérise le morceau, par ailleurs gracieux et virtuose.

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Début du plus sombre opéra de Mozart. Don Giovanni commet un crime, qui le perdra. On pleure un instant un père, qui n'avait rien demandé, et qui expire son dernier souffle. Au milieu d'un premier acte farcesque, se cache ce chef d'oeuvre de tristesse et de noirceur.

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Morceau à la fois triste et digne, rigoureux et délicat.

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A la vue du titre, rien de bien réjouissant, si ce n'est un air d'opéra absolument magnifique et bien entendu d'une grande tristesse.

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On parle de la passion de Saint-Jean, de la mort du Christ, et Bach ne rigole absolument pas avec ce sujet.

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La tristesse peut être grandiose. Avec Tchaikovsky, elle est dansante mais toujours aussi désespérante, inexorable, lancinante. Les cuivres rappellent par leur dureté l'inexorable destin du cygne.

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Le morceau débute lentement, avec harmonie, douceur, délicatesse, s'installe lentement dans un rythme lourd, pesant, triste et mineur. Puis la mort s'installe, froide, implacable. Beau, beau à en pleurer.

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L'implacable destin de Don Giovanni et sa mort à venir, emporté dans les flammes de l'enfer par le Commendatore, fantôme de ce père qu'il avait arraché à la vie.

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La messe c'est pas toujours captivant et c'est souvent mal chanté et les morceaux sont souvent plats et redondants. C'est sans compter sur Mozart qui avec cette messe et ce morceau rempli encore des églises. En plus de conforter les croyants, il convertirait presque les athées, par les larmes.

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Célèbrissime morceau de piano désespéré. Beethoven est l'exemple type de l'homme triste à la musique sublime. Le romantisme dans sa quintessence.

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Comme son nom l'indique, ce n'est pas gai. Mais c'est une fois de plus très très beau.

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Compositeur méconnu, mais morceau utilisé dans de nombreux films, souvent pour faire pleurer.

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Célèbre, triste.

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Si vous ne pleurez pas sur ce morceau là.... La sensibilité la plus extrême qu'il puisse exister en musique.

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Ne pas écouter ça quand on est dépressif.

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Au milieu de ce morceau, il y a des cors et des tubas qui crachent véritablement leur désespoir, qui vous aspire avec eux, dans une descente chromatique, jusqu'au plus profond des ténèbres. Mais les cuivres le font toujours avec une noblesse et magnificence. Le morceau vous glace de chagrin et vous caresse de volupté. La beauté tragique.