Les Mains baladeuses

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Depuis qu'elle a eu les bras tranchés, Concha s'est approprié les mains de son fils Fenix, qui en perd régulièrement le contrôle.

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Pour une scène superbe : Mia Farrow s'est endormie, le fantôme d'une petite fille prend le contrôle de ses mains pour la caresser, avec douceur mais aussi une certaine perversité.

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Les mains se joignent aux autres parties d'un corps qui se reconstitue dans la douleur dans ce magnifique court-métrage.

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Les mains zombifiées animées d'une vie propre sont un petit cliché du genre, même si elles ne font pas vraiment l'objet d'une scène spécifique, je retiens l'excellent film de Dan O'Bannon pour ne pas en citer 40 autres, son idée de montrer la vie animant la chair morte que le corps soit entier ou en kit était brillante et a été souvent illustrée par la suite.

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Pour les mains de Sally, capables de se détacher de son corps.

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Les mains-chandeliers, idée poétique et aussi un peu inquiétante, qui préfigurent le cauchemar de Catherine Deneuve dans Répulsion.

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Sans doute la main vivante la plus célèbre du genre, celle d'Ash, possédée par le démon, qui s'attaque violemment à son propre corps.

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Un homme est harcelé par une main tyrannique. Court-métrage symboliste et politique du talentueux Trnka.

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Film souvent sous-estimé, cité pour les "mains aidantes", ce gouffre dans lequel tombe Jennifer Connelly et dont les parois sont couvertes de mains formant des visages, idée originale et magnifiquement exécutée par l'équipe de Jim Henson.

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La greffe des mains du mort qui cherche la vengeance ne sont ici qu'un subterfuge. Mais la conviction du héros suffit à le rendre prisonniers de ses propres mains par la seule grâce d'une teinture bleue.

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Un chirurgien fou amoureux d'une femme (Peter Lorre, déjà dans LA BÊTE AUX 5 DOIGTS) manipule le mari pianiste auquel il a greffé les mains d'un assassin pour lui faire croire que ses mains ont leur volonté propre.

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Pas de mains à proprement parler, mais une série d'hommages au cinéma interprétés par des gants animés d'une vie propre.

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Bien évidemment.

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Une histoire de greffe de mains tueuses, mais qui relève davantage de la psychose que du surnaturel dans cette très bonne petite série B.

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Dans ce court-métrage, un couple dort, l'homme est réveillé par ses mains qui s'animent contre sa volonté et agressent sa compagne. Le début de la nouvelle "Le corps politique" de Clive Barker (extraite des Livres de sang), qui raconte la révolte des mains contre le genre humain, pourrait être l'inspiration de ce court intrigant.

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La main tranchée d'une sorcière égyptienne traverse les siècles pour rejoindre sa maîtresse. Une production Hammer en rupture avec les momies à bandelettes classiques, proposition originale et plus intéressante que la plupart des films de momies de la Hammer.

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Joli film fantastique, d'après une nouvelle de Gérard de Nerval.

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La main coupée et agressive d'un domestique assassiné est une des plaies de la malédiction frappant une famille aristocrate.

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Je cite ce film-ci en renvoyant à toutes les versions et suites de la Famille Addams où galope la Chose, sympathique main vivante. Dans les dessins de Charles Addams, la Chose ressemblait plus à une vieille femme ratatinée cachée dans l'ombre d'un coin de dessin, la bonne idée d'en faire une main vient de la série TV.

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Typique du fantastique des années 90, trempant largement dans le second degré.

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Ici, ce ne sont pas les mains à proprement parler qui posent problème, mais les ongles d'un jeune homme angoissé qui les ronge compulsivement. Quand ses amis l'attachent pour le soigner de sa mauvaise habitude, ça tourne au désastre. Potache mais original.

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Pour le segment avec Christopher Lee, harcelé par la main coupée d'un homme qu'il a poussé au suicide.

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Amusante synthèse de SF et d'épouvante. Une séquence montre Sid Haig perdre son bras, qui profite de son indépendance fraichement acquise pour achever son ancien propriétaire.

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Pas une main à proprement parler, mais une petite créature fabriquée par le Dr West, sorte d'araignée formée par un œil et des doigts. L'effet en animation image par image est superbe, dommage que cette intrigante bébête ne fasse qu'une apparition éclair dans cette suite par ailleurs un brin chaotique.

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La main qui rampe toute seule est une idée de second plan dans cette petite série B pas fameuse mais sympathique ; elle viendra aussi faire sa petite apparition dans Waxwork 2.

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L'espace d'un court instant, un œil apparait dans la paume de la main du jeune héros pour l'espionner. Une des idées curieuses d'un film pas très abouti, qui vaut surtout pour ses excellents effets spéciaux.

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Court-métrage dans lequel un homme a le pouvoir de prendre le contrôle des mains de ceux qui l'entourent, contraints de faire les mêmes gestes que lui. Idée amusante et ludique mais le concept s'essouffle un peu trop vite.

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Un parasite infecte des corps qui se couvrent d'épines et s'animent d'une vie propre. Une main a son quart d'heure de gloire dans ce film assez décevant : si le sujet intrigue et si les effets spéciaux sont assez convaincants, le scénario n'est pas trop à la hauteur et le réalisateur prend le parti d'agiter sa caméra dans tous les sens dès qu'il se passe quelque chose, résultat brouillon et momoche, dommage.

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Encore une histoire de greffe qui tourne mal, ne JAMAIS accepter une greffe prélevée sur un assassin. Ici, c'est tout le bras est greffé et n'en fait qu'à sa tête. Pas vu !

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Oliver Stone revisite le thème classique de l'artiste à la main amputée, et le retour vindicatif de celle-ci : fantastique ou folie ? Pas vu !