Les meilleurs albums de 2021

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L'EP est dans la lignée des précédents albums. Three Bridges est un single brillant qui possède toute l'ADN du groupe... tandis que l'EP se termine sur un Wave After Wave monolithique de + de 12 minutes, qui justifie à lui seul la présence de cet EP dans ce top.

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Groupe de maids japonaises qui envoient un hard rock énervé et mélodique, cet album est une bénédiction, ça fout la pêche, c'est mon plaisir coupable de cette année (malgré un artwork horrible).

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Un bon album de Gojira, mais sans plus. Je n'ai pas réussi à l'aimer autant que Magma, même si Born For One Thing ou Sphinx sont de superbes morceaux.

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L'album split Youth Code / King Yosef. C'est de l'indus qui fout des mandales. Une upgrade plus agressive de Skinny Puppy. C'est froid, hurlant et rythmé, c'est parfait.

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En tant que non initié à Mogwai (j'avais entendu quelques morceaux avant mais sans plus), j'ai trouvé cet album excellent. L'album est appréciable dans son ensemble, avec une dimension introspective qui marche bien sur moi.

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Dès l'intro de l'album, ma première réaction c'était : "c'est juste le meilleur album de l'année" (I Fuck Around, reprise déformée des Beach Boys). J'ai redécouvert Melvins avec cet album, qui est d'une grande qualité. Trop de bons riffs, trop de rock'n'roll. Caddy Daddy ? Meilleur morceau doom/sludge de l'année.

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Je suis assez fan de Soen, mais j'avoue que le production différente sur cet album m'a un peu refroidi. Pourtant, on retrouve les parties instrumentale prog et syncopées et les mélodies et refrains entêtants auxquels le groupe nous a habitué. Mais vraiment, je trouve la prod de l'album bizarre (batterie trop tirggée, basse en retrait) et ça m'a empêché d'apprécier les compos à leur juste valeur. Mis à part ça, c'est du Soen efficace et catchy qui a trouvé sa formule.

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Quelle surprise. Chvrches pond pour moi un album aussi bon (voir meilleur) que TBOWYB, donc potentiellement leur meilleur album. La vibe John Carpenter est irresistible, ils ont réussi à produire une synthpop qui nous ramène véritablement à une esthétique teen horrifique des années 80, mais qui s'applique aussi bien à nos temps modernes. C'est vraiment un excellent album de synthpop.

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Une claque. J'ai découvert Turnstile cette année, avec l'EP T.L.C. sorti en début d'été (puis j'ai pu découvrir leur entière discographie). Bref, l'album est sorti fin août, quand la chaleur était encore là, et çà joue énormément. C'est un album de hardcore pur, lumineux, rempli d'une joie de vivre communicative. Je pense écrire une critique plus complète, mais oui, définitivement, l'album est dans mon top 3 de 2021.

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Premier album de Spiritbox, phénomène metalcore des temps moderne, dont je suis assez fan. L'album est bien écrit, efficace, djent et mélodique. Les morceaux Holy Roller et Secret Garden restent mes favoris du groupe, tandis qu'on découvre d'autres belles surprises comme Sun Killer ou Yellowjacket (feat Sam Carter). Bon album, mais loin d'être une révolution dans le genre. Le vinyle, par contre, est magnifique.

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Je suis fan de Jinjer depuis King Of Everything. Un peu moins enthousiaste depuis Macro, j'avais placé de grandes attentes sur cet album. Et au final, elles n'ont pas été complètement comblées. J'apprécie grandement la direction plus sombre et sérieuse de l'album, avec des thématiques introspectives mais qui parlent à tous, tout comme la qualité de certains titres (Call Me A Symbol, Vortex, Mediator...). Le problème pour moi vient de l'écriture des parties chantées sur certains morceaux. On sait que le groupe envoie ses démos en dernier à Tatiana pour qu'elle y pose son chant, et c'est vrai que sur des morceaux aussi complexes et alambiqués que ceux des ukrainiens, on imagine la tâche plutôt ardue. Et effectivement le résultat laisse souvent à désirer, parce qu'on se retrouve souvent perdu dans un patchwork de rythmes complexes, d'accords diminués, et de growls et screams posés dessus sans grande conviction. Il faut de nombreuses écoutes pour décerner quelque chose auquel se raccrocher pour pouvoir apprécier ces compositions.
Au final, après avoir digéré tout ça, force est de constater que le jazz du groupe est plus que jamais présent, que leur créativité est toujours présente. Mention spéciale pour Vortex qui est vraiment un morceau incroyable.

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Très bonne découverte de ce groupe pour moi cette année (en même temps je pouvais pas les louper avec la sacrée promo que Blue Weekend a eu (Keynote d'Apple etc...)). J'y suis revenu très souvent, parce qu'il regroupe un peu toutes les ambiances auxquelles je suis sensible : un petit côté rétro, des touches de shoegaze, des morceaux bien rythmés et amplifiés, une très belle voix féminine assez versatile... J'aime bien la variété des morceaux d'ailleurs, l'alternance entre les morceaux très rock voir garage rock et les balades plus dreamy qui sont irrésistibles.
Vraiment un superbe album, maintenant j'en ai deux autres à rattraper...

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Ce Flux de Poppy est un poil moins edgy et surprenant que le précédent album I Disagree, mais il n'en demeure pas moins intéressant musicalement. Poppy a décidé de sonner 90's, comme si le grunge et le rock alternatif (avec une pointe de new wave) des années 90 renaissaient de leurs cendres en 2021. Le résultat est cool et catchy. Le morceau So Mean est constamment dans un coin de ma tête, tandis que Her sonne comme un cri du coeur de Poppy l'artiste, opposé à la personnalité d'internet des débuts. Un bon album de Poppy encore un.

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J'avais anticipé la direction de cet album avant même qu'il soit annoncé. On sentait depuis Ordinary Corrupt Human Love un penchant vers des instru toujours plus shoegaze et gothiques. Infinite Granite en est l'aboutissement utlime. Le chant black glacial devient rare, place aux compos rêveuses, au son shoegaze et new wave. Et finalement ça ne jure jamais, parce que c'est juste l'ADN du groupe. Il faudra juste faire l'impasse sur le black metal qui n'est plus guère présent, et laisser place au chant clair et plein de reverb de George Clarke. Heureusement, le jeu de batterie de Daniel Tracy, ultra addictif et reconnaissable entre 1000, est toujours présent. Un album fort appréciable.

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Encore une découverte cette année, de cet excellent groupe marseillais. C'est juste ultra efficace. Le chanteur est bluffant, on dirait qu'il sait tout faire : du chant crié hardcore au chant clair typé metalcore en passant par le rap... D'ailleurs le morceau Visage est ouf, mi-rap moderne mi-metalcore.
Je trouve que le groupe apporte cette diversité d'influences dans sa musique, on sent qu'ils aiment autant le metal que le punk, autant la pop que le rap... et c'est bien écrit. Je garderai une oreille sur ce groupe, et puis ça fait tellement plaisir un bon groupe marseillais qui n'est pas Dagoba (même si Dagoba c'est devenu bien naze je trouve)).

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Comme d'hab il faut au moins un album rap dans ma liste, et j'arrive très tard dans la bataille, mais SCH c'est un rappeur que j'ai découvert cette année et avec cet album. JVLIVS II est un superbe album, avec son lore à la film de mafieux, ses ambiances diverses, le flow du gars est quand même assez unique, mais surtout je trouve les textes très inspirés. Pas encore eu le temps de découvrir ses précédents albums, mais je vais y venir. Pour moi le rap marseillais c'était IAM (pas fan de Jul ni des autres de la nouvelle génération), mais maintenant SCH vient redorer le blason.

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Découverte de Lorna Shore cette année avec cet EP qui a bien résonné dans la sphère deathcore. Je ne suis pas dans mon style de prédilection avec ce disque, mais je l'ai pourtant vraiment aimé. Il y a un truc spécial dans la prod, une grande part pour l'orchestral et le grandiloquent, avec en plus des individualités extrêmement talentueuses. La voix du nouveau chanteur est monstrueuse. To The Hellfire restera un gros tube metal extrême pour les prochaines années (intense as fuck).

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J'ai un problème avec la voix d'Orelsan sur cet album, j'arrive pas à comprendre si c'est la prod ou si sa voix est devenue plus nasillarde qu'avant. Sinon, l'album est varié et vraiment taillé pour plaire au plus grand nombre. Certains morceaux sont des tueries (Shonen, L'odeur de l'essence, Jour meilleur...), par contre j'arrive pas du tout à apprécier Du propre ou Bébéboa.
Bref, du très bon et du beaucoup moins bon, du coup je skippe quelques morceaux, mais globalement c'est un bon album, et j'aime toujours autant les textes du gars auxquels je m'identifie facilement.