Les meilleurs films avec Meiko Kaji

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6xBD / Le Chat Qui Fume

Encore plus onirique que La Femme Scorpion, ce second volume expérimente sans limitation le champ lexical de la rancune et de la violence. Grace à sa mise en scène et sa direction photo ultra créatives, le métrage gagne en ampleur et exacerbe les différentes émotions ressenties face à une telle expérience où la santé mentale des protagonistes féminines est mise à rude épreuve. Sans que le film ne soit particulièrement féministe (bien que j'aie lu énormément d'avis masculins qui témoignent du contraire), la plupart des hommes sont ici de vils sadiques et violeurs qui le paient cher de leur vie. Le nihilisme est tel que la sororité est inexistante et que seules la vengeance et la folie font front. Quant à Meiko Kaji, elle n'a jamais été aussi mutique et charismatique, jouant essentiellement de son regard où s'entrecroisent fureur et rétorsion. Un personnage culte dans une très grande série B.

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BD + DVD - Lady Snowblood : L'Intégrale / HK Vidéo

Adaptation d'un manga publié en 1972, Lady Snowblood modernise le chanbara (nom donné aux films de sabres nippons) en ce début des années 1970. La star de l'action, Meiko Kaji, immortalise ici une implacable vengeresse à la recherche des meurtriers de sa famille. Si le script tient sur une feuille A4, la mise en scène et le montage sont d'une remarquable ingéniosité... Principale inspiration de Kill Bill Vol. 1, Lady Snowblood transcende déjà les geysers de sang lors de combats admirablement chorégraphiés.

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6xBD / Le Chat Qui Fume

Entre onirisme et réalisme, l'univers carcéral de La Femme Scorpion reste d'une cruauté sans fard. L'inlassable sadisme des matons, des déléguées et des codétenues perpétré à l'encontre du personnage incarné par Meiko Kaji est d'une modernité sans pareille qui résonne toujours et encore dans le cinéma d'aujourd'hui et mythifie la célèbre actrice en parfaite icône du genre. En véritable déesse de la vengeance, Meiko Kaji porte l'intégralité du film sur ses épaules et offre une prestation qui inspirera une franchise intemporelle comportant près d'une vingtaine de longs-métrages.

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6xBD / Le Chat Qui Fume

En délaissant un tant soit peu la forme expérimentale de sa réalisation, Shun'ya Itô met en scène son troisième et dernier "Scorpion" en le plongeant dans une forme de mélancolie sordide. Certaines scènes sont par ailleurs d'une telle modernité qu'elles nous prédisent le futur cinéma de Takashi Miike et de Sion Sono, le tout baigné dans l'atmosphère noire de jais du Violent Cop de Kitano... Sadisme, sauvagerie, inceste et revanche sanglante structurent un script prosaïque qui se voit magnifié par une direction artistique exemplaire et le stupéfiant magnétisme de Meiko Kaji.

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2xBD + 4xDVD - Stray Cat Rock / Bach Films

Une édifiante dénonciation du racisme dans le Japon d'après-guerre où ratonnades, viols et meurtres se perpètrent quotidiennement au rythme des chansons d'un groupe féminin exclusivement composé de membres métisses. D'une noirceur considérable à l'image de certains westerns italiens, l’œuvre est excellemment mise en scène et préfigure les plus sombres poliziotteschi à venir. En arborant pour la première fois un mythique chapeau noir qui la rendra bientôt célèbre aux quatre coins du globe, Meiko Kaji continue de développer son image de fille ultra badass et annonce son personnage vengeur de La Femme Scorpion.

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6xBD / Le Chat Qui Fume

4e et dernier métrage de la saga originale avant le reboot de 1976. Viré par Meiko Kaji, le réalisateur Shun'ya Itô se voit ici remplacé par Yasuharu Hasebe avec qui l'actrice a travaillé durant la franchise Stray Cat Rock. On y perd néanmoins au change, Hasebe divisant son film en trois actes bien distincts, à l'image de saynètes abordant différents thèmes tels que les violences policières, la trahison ou la condamnation à la peine capitale. La dernière partie reste certainement la plus oppressante où Hasebe nous fait pénétrer dans l'esprit d'une condamnée à mort qui se réfugie dans la religion bouddhiste pour se détacher de son triste sort. Les humiliations, les viols et la vengeance finale deviennent par contre très répétitifs avec ce 4e opus et il est clair qu'il est quand même grand temps de s'arrêter là.

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2xBD + 4xDVD - Stray Cat Rock - Female Boss / Bach Films

Dans la lignée de certains films japonais abordant le thème de la délinquance juvénile féminine, eux-mêmes inspirés par le cinéma américain alternatif (et fauché) des années 1950 et 1960 évoquant le même sujet, Stray Cat Rock : Delinquent Girl Boss reste inclassable de par son ton, son montage audacieux et sa culture pop propre à la fin des sixties. Quelques années plus tard, Takeshi Kitano relatera régulièrement la perdition d'une jeunesse confrontée aux valeurs traditionnelles nippones et faisant face à l'attirance pour le dangereux banditisme représenté par les clans de yakuzas. De faux rêves d'indépendance et de liberté où la torture et la mort peuvent survenir à tout moment. Ici, les filles sont badass et dégainent rapidement les couteaux dès qu'une embrouille surgit, tandis que les garçons se prennent pour des petits caïds de pacotille. L'étrangeté de la mise en forme m'a faite penser à Cannabis, réalisé la même année par Pierre Koralnik. En lieu et place de Serge Gainsbourg en mystérieux tueur, c'est la vedette de la chanson Akiko Wada qui incarne ici une énigmatique motarde androgyne symbolisant ouvertement l'homosexualité féminine. Constamment en quête d'originalité et parfois expérimental, le métrage propose également un important second rôle à la jeune Meiko Kaji, pas encore starifiée par son rôle de Femme Scorpion, qui n'a jamais été aussi belle que dans la peau de cette hippie girl (très) amoureuse et avide de vengeance.

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2xBD + 4xDVD - Stray Cat Rock / Bach Films

Malgré un rythme lancinant et pas mal d'immaturité dans le portrait psychologique de ses personnages, Stray Cat Rock : Wild Jumbo est néanmoins une pertinente photographie sociologique de la jeunesse japonaise aux débuts des années 1970. Suite à la trouvaille d'un coffre où sont stockées de vieilles armes, un petit groupe de jeunes fomentent un plan pour s'accaparer 30 millions de yen. Rien ne se passera comme prévu et la finalité du métrage préfigure la triste violence de The Devil's Rejects. Exactement comme certaines scènes annoncent celles de Sonatine de Takeshi Kitano. De la belle ouvrage.

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2xBD + 4xDVD - Stray Cat Rock / Bach Films

4ème film de la série Stray Cat Rock réalisé la même année, où l'on commence par ailleurs à ressentir un essoufflement dû au rythme effréné de la production, Machine Animal aborde néanmoins les thèmes de la désertion durant la guerre du Vietnam et du deal de diverses drogues pour survivre. Meiko Kaji incarne ici la dirigeante d'un gang de filles où certaines valeurs restent primordiales. Un film politiquement engagé où la mise en scène transcende un scénario qui tourne parfois malheureusement en rond.

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2xBD + 4xDVD - Stray Cat Rock / Bach Films

© 1970

Dernière œuvre de la pentalogie Stray Cat Rock qui dénonce plus ou moins les magouilles d'un politicien pour protéger son fils d'un meurtre qu'il a commis. Amoureuse de ce dernier, le personnage incarné par Meiko Kaji est beaucoup plus rare à l'écran que dans les précédents épisodes. Au sein de la noirceur des propos, un humour inopportun gâche le potentiel du métrage qui offre néanmoins un portrait sociologique de la jeunesse marginale nippone d'alors.

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BD + DVD - Lady Snowblood : L'Intégrale / HK Vidéo

Il y a souvent eu des suites inutiles à certains films (au hasard French Connection 2, L'Histoire Sans Fin 2, Hidden 2 et des tas d'autres...). Lady Snowblood 2 fait malheureusement partie de cette liste sans que l’œuvre ne soit pour autant ratée si on la visionne indépendamment puisque cela reste néanmoins un chouette film. Mais en tant que "suite" à Lady Snowblood, il faut avouer que c'est un véritable fiasco.

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BD + DVD / Bach Films - Découverte prévue prochainement...