Les Meilleurs Films de Bill Plympton

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Ambiance années 50/60 entre Le Fureur de Vivre et Hairspray pour cette comédie romantique qui décoiffe à la sauce Bill Plympton. On retrouve les ingrédients habituelles du génial dessinateur avec rock, gore, sexe, absurdité et cartoons pour une virée autour d'un trio amoureux dans l'univers d'un lycée typiquement américain. Toujours aussi drôle, féroce et décapant avec son style graphique inimitable Bill Plympton s'aventure même vers la romance fantastique pour célébrer l'amour éternel entre deux éclats de rire nerveux

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Du pur génie , une déclinaison de baisers qui tourne à l'absurde délirant et au body horror trash et débile, du grand Bill Plympton condensé en six minutes

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L'Impitoyable Lune De miel est une comédie érotique d'animation qui célèbre avec une folle irrévérence le talent de Bill Plympton. Déformation des images et des corps, perspectives forcées kamikazes, idées de gags poussées par la répétition jusqu'à l'absurde, surréalisme sans limites, délires visuels constants avec ce style si particulier de dessins bruts, hachurés et crayonnés aux traits acerbes et grossiers de la caricature. Si le réalisateur fera preuve par la suite de plus encore de maîtrise de son trait et de l'animation, L'Impitoyable Lune de Miel ressemble à l’œuvre d'une folle jeunesse un brin provocatrice mais au combien jubilatoire.

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Souvent mal aimé par les fans du réalisateur, Des Idiots et des Anges n'est effectivement pas le drôle ni le plus fou des films de Bill Plympton, mais il reste peut être son œuvre la plus sombre et la plus mature. Graphiquement superbe comme d'habitude, l'humour irrévérencieux et provocateur laisse ici place à une vision mélancolique et désabusée de la bonté au sein d'un univers tristement morne et gris. Si Des Idiots et des Anges est sans doute le film le plus sage des Plympton il n'en est pas moins un grand film d'animation magnifiquement poétique et une pièce maîtresse de sa filmographie.

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Les Mutants de l'Espace, fort de son grand prix au festival du film d'animation d'Annecy en 2001 est peut être le film le plus connu de Bill Plympton. Cette folle histoire de l'espace totalement déjantée, ultra dynamique et gore qui mêle blague de cul zoophile, délires sexy et critique du consumérisme à l'américaine est un bain de jouvence ultra jouissif dans la caricature et le mauvais goût pour un film aussi bête qu'intelligent.

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Bill Plympton reprend le principe de narration purement visuelle et dénué de dialogues de son précédent film Des Idiots et des Hommes pour nous raconter une simple (enfin presque) histoire d'amour. Coup de foudre, passion, routine, tentation, jalousie, adultère et reconquête sont au programme de ce festival de sensations magnifiquement capté par l'imagerie folle et imaginative de Bill Plympton. Toujours aussi sidérant de beauté, pour peu bien sûr que l'on adhère au style particulier du réalisateur, Les Amants Électriques souffre juste d'un petit sentiment de déjà vu et surtout d'une baisse de régime passé la première grosse moitié du film.

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La Vengeresse n'est pas du Bill Plympton pur jus et pour cause il est ici accompagné à la réalisation par Jim Lujan qui signe le scénario et le design des personnages. Si l'on retrouve dans la mise en scène de La Vengeresse de nombreuses caractéristiques du cinéma de Plympton il manque toutefois son trait si particulier et la puissance de son univers visuel. Ce récit de vengeance, de chasseurs de primes, de secte, de bikers, de catcheurs et de charity business dans l'esprit de Tarantino ne manque pas de rythme ni d'humour mais les audaces sexuelles et les excès gore propres à Bill Plympton font cruellement défaut à un film d'animation pour adultes finalement bien trop sage.

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Compilation de courts métrages

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Premier long métrage de Bill Plympton, The Tune de par sa structure et son récit composé de plusieurs chansons ressemble encore un peu à un collage de courts métrages expérimentaux. Le style Plympton est toutefois déjà bel et bien là et même si l'ensemble est un peu inégal et que graphiquement le réalisateur qui ne cessera d'améliorer sa technique et son univers au fil, du temps, ce long métrage foutraque et musical au crayon reste une très agréable ballade surréaliste dans la t^pete d'un compositeur en quête d'un tube.

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Deux types se font des crasses et s'amusent à se faire du mal de manière de plus en plus absurde et drôle

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Un poil de nez devient un trait de crayon protéiforme qui s'anime avec toute la folie créatrice dont est capable Bill Plympton

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25 courtes histoires comme autant de gags visuels fous, absurdes. Forcément inégal mais fatalement brillant