Les meilleurs méchants du cinéma

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Leo mérite son oscar, inutile de discuter là-dessus. Mais alors, qu'en est-il de Tom Hardy?
Le film selon moi est incroyable par la performance du trio d'acteurs que sont Leonardo DiCaprio, Tom Hardy et Domhnall Glesson. Et autant dire que Tom Hardy est just démentiel dans son rôle et vole presque la vedette à notre cher Leo! Une grande performance!

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Je suis désolé, gros moment de faiblesse, mais jamais un méchant n'avait été aussi sympathique, tout en étant un parfait scene-stealer et excellent comic-relief!
Richmond Valentine est sans doute le meilleur personnage au bas mot de Kingsman, et est proportionnellement aussi génial que l'est le film, bref, un total contre-pied de ce qu'on peut attendre d'un méchant au cinéma!

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"My name is... Khan!"

Bon ici on a à faire à un cas de Nolanisme aigü, mais passons.
Benedict Cumberbatch incarne Khan, personnage mystérieux et plutôt badass. L'interprétation de Cumberbatch est évidemment un +, mais le double jeu du perso, et la place centrale qu'il occupe dans le film font que c'est un méchant réussi, sans compter qu'il très dangereux à côté des héros.

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"Oh Mr Bond..."

Là aussi, c'est limite un cas de Nolanisme aigü, mais c'est pas grave, parce que Javier Bardem est juste trop bon en Némésis de Bond, avec tous les sous-entendus de la scène de leur rencontre, qui change radicalement l'aspect que peut avoir un méchant.

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Bon, je ne veux pas m'embarquer dans une série de blockbusters plus pyrotechniques les uns que les autres.
Et je dois avouer que tout le phénomène de vénération de Loki me laisse assez perplexe.
Aussi n'ayant pas (encore) vu Thor, ni son sequel, mon jugement s'en trouve peut-être altéré.
Mais, Tom Hiddleston rend le personnage de Loki non seulement raffiné, couard, provocateur, même inquiétant parfois, mais surtout fort sympathique.
Il faut dire que le personnage est très charismatique, d'autant plus que les "supers-héros" sont assez fades... (hormis Robert Downey, Jr. et Mark Ruffalo, quand même)

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Ce qui est génial dans ce tour de passe passe qu'est le film de Guy Ritchie, c'est qu'avant la fin, on ne sait pas si Lord Henry Blackwood (Mark Strong) a vraiment des pouvoirs maléfiques ou non, et le mystère entretenu autour du personnage le rend sombre et inquiétant.

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"Ooooooh that's a bingo!"

Dans l'univers de Tarrantino, il y a toujours des personnages qui sont plus salopards les uns que les autres. Mais il faut bien avouer qu'Hans Landa remporte haut la main la médaille du méchant dans la filmographie de Tarrantino (aussi par rapport à son rôle dans le récit)

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On pourra dire ce qu'on veut de Marion Cotillard dans Dark Knight Rises, il n'empêche qu'elle envahit de sa présence, et est inquiétante à souhait dans Inception. Aussi, son personnage illustre parfaitement l'utilité de base d'un méchant, qui est de faire obstacle au héros, ce qui est d'autant plus tragique puisqu'il s'agit de la femme défunte du personnage de Léonardo DiCaprio.
Et puis bon, déjà qu'il n'y a pas tant de "méchants" au féminin, ça fait du bien quand l'un d'entre eux est réussi, et n'est pas lourdingue, voire caricatural.

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"What about a magic trick?"

Évidemment, dès que l'on pense à ce film, on pense nécessairement au Joker interprété par le défunt Heath Ledger. Après je sais que le débat "Joker" dans les différentes adaptations de Batman est délicat (Nolan/Ledger vs Burton/Nicholson), mais, en plus de l'interprétation magistrale et envoûtante d'Heath Ledger, le personnage est absolument réussi en tant que méchant: il joue double jeu, il est habité par la folie, et il est lâche et machiavélique. Certes, c'est un peu la recette classique pour faire un bon méchant, mais que c'est réussi et bien dosé! (bon et puis il faudrait qu'il soit raccord avec ses histoires de cicatrices aussi, mais ça ne fait qu'ajouter un + au personnage)
Et Nolan s'est gardé le soin de ne pas le tuer, chose rare pour les Bad Guys au grand écran.

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Javier Barder est flippant à souhait dans ce film des frères Cohen, et a une grande importance dans le récit. Dans le genre flippant et imprévisible, c'est un très bon score sur l'échelle du "bad guy".

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Un méchant encore très ambigu...
Il s'agit bien évidemment du personnage de Charlie Prince, interprété par Ben Foster.
Rien que ce personnage, son attitude, sa place dans le récit fait qu'il est à part. Pour résumer le film part sur un bon gros versus entre Cristian Bale et Russel Crowe (ils ne s'affrontent pas vraiment de façon physique, mais l'opposition entre les deux personnages est clairement là).
Mais que vient faire Ben Foster là-dedans? C'est là que ça devient intéressant. Charlie Prince est le bras droit de Ben Wade (Crowe), et lui voue une dévotion (voir même affection?) sans limite. Lorsque son "Boss", comme il l'appelle, se fait capturer par Dan Evans (Bale), il essaie alors coûte que coûte de sortir son chef du pétrin, mais ce n'est plus vraiment le souhait de ce dernier...

(Aussi, 3:10 to Yuma est un remake d'un film de 1957 du même nom, et ne l'ayant pas vu, je ne sais absolument pas de quelle façon est traité ce personnage dans l'œuvre précédente. Les deux films sont eux-mêmes adaptés d'une nouvelle, "Three-Ten to Yuma", de 1953)

Et le personnage a même droit a sa page Wikipedia!
http://en.wikipedia.org/wiki/Charlie_Prince

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"This poor little rabbit..."

Ah Bill The Butcher...
Daniel Day-Lewis pique complètement la vedette à Leonardo DiCaprio dans le film de Martin Scorsese.
Le personnage est lui aussi habité par quelque folie, mais pire encore, on s'attacherait presque à lui! Tout le dilemme est là: on suit le personnage de DiCaprio, qui progressivement va se rapprocher du meurtrier de son père de Liam Neeson. Et le personnage de Bill Cutting devient quasiment une figure paternelle pour le héros (ce qui pose toute la problématique de la relation entre les deux personnages). Mais il faut quand même préciser que le personnage interprété par Day-Lewis (avec brio, ça va sans dire) est aussi d'une cruauté et d'une colère impressionnantes.

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"Am I not merciful?"

Le personnage de Commode est un personnage torturé. Certes, il est bien le méchant, et on peut même dire que l'interprétation de Russsel Crowe est plus marquante que celle de Joaquin Phoenix, mais ce dernier se défend quand même bien.
Pour revenir au personnage, il n'est pas vraiment méchant au début, il évolue, ce qui est d'autant plus intéressant; il va prendre des décisions et commettre des actes qui vont l'enfoncer dans cette position de méchant dans le film, le premier étant de tuer son père. Cette scène constitue toute la tragédie du personnage, car il veut plus que tout devenir empereur, mais en même temps veut être aimé de son père, car il est jaloux et se sent rejeté, et il veut aussi faire le bien, à son sens. Puis au fur et à mesure de l'histoire, peut-être à cause du pouvoir, il devient de plus en plus menaçant, et aussi légèrement dérangé, ce qui fait de lui un monstre.

Pour m'appuyer sur une anecdote en dehors du film, Jack Gleeson, l'interprète de Joffrey Baratheon dans la série HBO Game of Thrones, a expliqué qu'il s'était inspiré de la prestation de Joaquin Phoenix pour son personnage, qui est un vrai petit monstre en puissance.

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Dans l'idée de piquer la vedette au héros, on ne peut pas échapper à Rob Roy. Tim Roth a été nominé aux oscars pour son rôle, et il aurait bien mérité de l'emporter. Le personnage d'Archibald Cunningham, entre ses apparences de "courtoisie" absolument exagérées et cyniques, et son tempérament de barbare sans remords, constitue un personnage, certes méchant, mais bien plus riche que celui de Rob Roy, interprété par Liam Neeson.

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"Seems that envy is my sin."

Bon, on ne le voit pas beaucoup, mais la presta est bien là. Kevin Spacey incarne Joe Doe, psychopathe recherché par Brad Pitt et Morgan Freeman, car étant l'auteur des meurtres inspirés des 7 pêchés capitaux. Sauf que le compte n'est pas vraiment bon, puisqu'il s'inclue lui-même dans cette liste.

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"Do you like Bethoven?"

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Le personnage de Darth Vader est sans doute l'un des méchants les plus importants (si ce n'es le plus culte) de toute l'histoire du cinéma.
Pourtant, le personnage en lui-même me pose quelque paradoxe.
En effet, il est pourtant bien le némésis du héros, Luke Skywalker, si on s'en tient au pitch de base du film lui-même. Ensuite on apprend que c'est son père dans la suite, "The Empire Strikes Back", ce qui ajoute à la tragédie de l'histoire.
Mais avec tout l'apport de la nouvelle/ancienne trilogie, enfin la beaucoup moins bien quoi, le personnage d'Anakin Skywalker est lui-même le personnage principal, avant d'enfiler le costume de Vador.
Sans compter qu'à la toute fin de la saga (Episode VI), papa Skywalker/Vador balance Palpatine/Sidious dans le vide, est-ce que ça en fait un méchant-méchant?
Non, mais un méchant nuancé, et qui évolue, ce qui est sans doute beaucoup plus intéressant!