Les nanars vidéoludiques

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Sur le podium des pires jeux vidéo de tous les temps, Superman 64 n'en reste pas moins accessible avec un gameplay orienté action qui garantis un plaisir coupable immédiat, même si les contrôles aux metrics dignes d'un Flappy-Bird mettrons vos nerfs à rude épreuve.

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Avec l'arrivée de la cinquième génération de consoles, certaines licences ont plus mal vécues que d'autres leur passage à la 3D. C'est le cas de Bubsy qui s'est ici essayé à la plate-forme 3D avec une caméra entièrement scriptée dont le comportement reste une aberration dans le paysage des caméras 3D.

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Un nanar vidéoludique injustement inconnu à cause de sa classification comme quiz. Seulement, en dehors des certes nombreuses et insipides phases de questions, il existe des mini-jeux aux qualité ludiques incomparables : interpréter un grizzly à la première personne qui tente d'attraper des saumons, participer à une course de traineau avec des chiens ivres en plein blizzard, descendre une rivière en rafting en tentant le moins possible d'interférer avec la volonté du courant fluvial, tout ça n'a pas de prix. Un must have pour une soirée nanar qui se respecte.

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Quand Squaresoft avant sa fusion avec, entre autres, Enix s'est essayé à des genres de jeu plus orientés gameplay que story-driven, c'est souvent aussi catastrophique que savoureux. Ehrgeiz est un modèle en la matière : mauvais mapping des touches qui cumule déplacement vertical et saut, infinite combos à un bouton, garde aléatoire,... une pépite à essayer de préférence à deux joueurs en versus.

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La suite spirituelle d'Ehrgeiz sans le mode multijoueurs. Plus de cinématiques que de phases de jeu pour une durée de vie moyenne de 4h, ce qui en faisait à l'époque un des pires rapport qualité-quantité/prix de l'histoire du jv.

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Quand le producer débarqué sur la fin de prod du premier Metroid s'accapare la paternité de toute la franchise alors qu'il n'aime pas les jeux vidéo, ça fait d'abord doucement sourire. Mais quand il annonce devenir directeur créatif et vouloir rétablir SA vision de Metroid, on craint le pire. Il y a tant à dire sur ce cas d'école dont la note SC ne reflète clairement pas le potentiel comique.
Si vous étudiez le game design ou vous intéressez à la discipline, vous vous devez de jouer à ce monument du non-sens ludique qui piétine une licence culte ayant pourtant définit un genre à part entière.

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Une paroisse américaine créationniste qui commande à une entreprise allemande de communication via power point (si si, vous savez ces hoax au format .ppt qui pullulent sur copains d'avant et autres réseaux sociaux pour boomers) de développer un jeu vidéo sur l'arche de Noé, ça sonne comme le début d'une mauvaise blague. Et pourtant, c'est manette ou plutôt clavier en mains qu'on est le plus consterné. Un régal qui se savoure avec le son si vous n'êtes pas (trop) allergique au rock chrétien.

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Si la question de savoir qui de Carmack ou Romero était le créateur des licences phares d'Id Software s'est souvent posée, force est de constater que les deux compères ne parviennent pas à grand chose l'un sans l'autre. Ici, le cas de John Romero (Game Director) qui pense que conceptualiser un jv sur papier pour ensuite demander à des développeurs de le produire sans non plus demander l'avis de ces personnes inutiles que sont les directeurs technique ça va le faire.
Malheureusement, aussi bonne soient les idées de Romero sur le papier, dans les faits ce n'est pas la même, surtout pour les devs en charge de coder l'IA des ennemis.

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Malheureusement inaccessible aujourd'hui, la première version de FF XIV a rapidement été remplacée par un jeu redéveloppé de zéro. Sortir un jeu sans effectuer le moindre playtest relève d'une inconscience totale, alors que dire quand il s'agit en plus d'un MMORPG. Qui n'a pas essayé FF XIV ne connaitra jamais la joie de faire un mini jeu digne d'un party game Minscape en boucle pour n'avoir pas choisi l'une des deux classes sur 15 qui permet de prendre part à des combats. Et quand enfin on a rerôle un perso bâti pour l'aventure, ça reste toujours agréable de mourir d'une attaque au corps à corps effectuée par un ennemis non affiché car beaucoup trop éloigné de la caméra. Bref, pas sur qu'au final ce soit vraiment une perte de ne plus pouvoir y jouer.

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Comme Final Fantasy XIV, Leelh était un MMORPG aux servers aujourd'hui fermés. Véritable projet fantôme servant d'aimant à subventions, les développeurs de Leelh ont finalement du faire face à la somation des différent investisseur et responsables d'aides régionales de réellement sortir leur jeu afin de justifier toutes ces dépenses d'argent. Le jeu est donc sorti tel quel, avec des graphismes qui brûlent littéralement la rétine, des bugs à foison et un server qui crash lorsque plus de 5 joueurs tentent de s'y connecter.
Malgré les correctifs et les tentatives désespérées des développeurs de faire passer le manque de GD pour un souhait de pousser les joueurs au roleplay (comprenez par la que s'il n'y a ni but ni règles au jeu, c'est que c'est aux joueurs de se les créer), Leelh deviendra très vite rien de plus qu'un chat en ligne sans modération.

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A jouer en émulation, avec les save states à disposition. Vous survolerez probablement ce jeu via de multiples et très courtes sessions, tant son level design sur le thème de l'atelier qui se répète à l'identique 10 fois d'affilée peut être éprouvant. Pourtant, son potentiel comique est bien présent.

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Un jeu trop en avance sur son temps avec un gros manque de finition. Trespasser était trop ambitieux : animations entièrement semi-procédurales, open-world, interfaces diégétiques,...
Mais cette physique omniprésente... c'est à la fois triste et comique.