Les opéras marquants

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1607

L’Orfeo est l'un des premiers opéras de l’histoire de la musique, à la frontière du madrigal, dont il est en quelque sorte un développement, mis en scène.

Basé sur le mythe d'Orphée, l'Orfeo n'est pas le premier opéra de Monteverdi, mais il a été le premier vraiment bien accueilli et a popularisé les formes de la "secunda pratica" (termes pour décrire la musique du début de la période baroque, qui encourage une plus grande liberté d'écriture par rapport aux règles strictes de la "prima pratica" concernant les dissonances et le contrepoint). Il présente une grande variété de formes : récitatif pur et accompagné, arias très ornées, chorus et intermèdes instrumentaux. Et, comme dans le drame classique grec, on fait appel au "deus ex machina" ( désigne le mécanisme qui sert à faire entrer une divinité en scène) dans le dernier acte.

L'Orfeo de Monteverdi marque un tournant dans l'histoire de la musique et symbolisera la frontière entre la Renaissance et l'époque baroque.

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1686

"Armide" est la dernière tragédie lyrique de Lully. Basé sur un poème épique du poète italien Torquato Tasso, l'opéra raconte l'histoire de la sorcière Armide, tombée amoureuse de son ennemi juré, Renaud, durant la première croisade. L'action est centrée sur le personnage principal et sur ses émotions contradictoires. Après son succès immédiat, "Armide" est devenue l'un des grands opéras du répertoire français.

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1689

L'opéra était rare en Angleterre au XVIIe siècle. Purcell n'en a composé qu'un. Didon devait beaucoup à la tradition des masques. L'opéra compte trois courts actes comportant chacun des arias, des récitatifs et des danses ; l'ensemble dure une heure à peine.