Les origines du black metal

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Venom est considéré comme le premier groupe de la "first wave", influençant à peu près l'entièreté de la scène metal extrême qui était pour ainsi dire inexistante à l'époque.

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Comme si le premier album ne suffisait pas à convaincre, ici c'est le titre même de l'album qui donne son nom au genre

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Dernier album intéressant de Venom, le reste de leur discographie étant ô combien moins qualitatif et influent

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Si Venom a été le premier, Bathory est peut-être le plus important tant le son développé dès le premier album de 1984 est similaire à ce qu'on retrouvera 10 ans plus tard. L

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Fait amusant, Quorthon (l'homme derrière ce quasi one-man band) niera toujours avoir été influencé par Venom, malgré des similitudes et un timings plus que suspects

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Fin de la première trilogie "Black Metal" de Bathory

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Début de la trilogie "Viking Metal" de Bathory. Parce que non content d'être un des pionnier du BM, Quorthon a également créé ce qui est sans doute le premier album de ce genre. Ici on garde encore beaucoup de sonorités Black Metal, qui disparaitrons dans HammerHeart, sorti 2 ans plus tard.
A part plusieurs tentatives malheureuses dans le monde du thrash, Bathory restera fidèle au monde viking jusqu'à la mort de Quorthon en 2004

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Ce qui est sûr à l'écoute de cet album, c'est que Mercyful Fate ne fait pas partie de cette liste pour sa sonorité: son heavy metal léché et la voix de King Diamond et son falsetto légendaire n'ont finalement que peu de chose à voir avec le black metal.
Non, si ce groupe est cité comme influence majeure du genre c'est bien pour son esthétique, son jeu de scène et ses paroles. Poussant la carte du satanisme encore plus loin que ses confrères, King Diamond chante ses paroles diaboliques sur un micro fixé à une croix inversées faites d'ossements et instaure le fameux corpse-painting

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A noter que contrairement à l'écrasante majorité des autres groupes à l'univers similaire qui cherchent avant tout à choquer par leur imagerie, King Diamond est un "vrai" sataniste (de l'église d'Anton LaVey - qu'il a même eu le privilège de rencontrer). Bien entendu,

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Si les débuts de Venom ne sont pas vraiment des références de clarté sonores, la palme du son crasseux (qui deviendra une des composantes clés des premiers albums de la 2e vague) revient à Hellammer. Ce petit groupe suisse, fan de Venom, voulait aller encore plus loin dans la noirceur et la brutalité, c'est réussi.

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La vie du groupe fut relativement courte. Pendant des années Tom G Warrior reniera tout ce qu'il a pu accomplir avec Hellammer, notamment en raison du traumatisme des notes assassines de la presse spécialisée, et parce que cette période lui rappelle son enfance franchement pas rose (la musique extrême était pour lui une catharsis lors de ses débuts)

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Après son "échec" avec Hellammer, Tom G Warrior et ses comparses disolvent le groupe pour créer Celtic Frost. Le but: faire oublier le nom Hellammer et partir vers des horizons différents. Ici la qualité du son est bien meilleure mais le genre reste assez similaire

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Sympathique prototype de blackened trhash italien, rappelant tant Venom que Motorhead mais avec un son et une ambiance bien plus crade

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Souvent cité en inspiration de la deuxième vague, il suffit de voir la cover pour comprendre que ce n'est pas l'ambiance et les thèmes abordés (lorgnant bien plus du coté punk) qui ont pu transpirer dans le BM, plutôt la brutalité sans concession à base de blast beats omniprésents et de cris fort énervés

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Thrash crade et démoniaque, le premier album de Sodom a été une influence majeure de la deuxième vague BM, tout comme l'ont été d'autres groupes de thrash allemand de l'époque (Kreator notamment)

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Premier groupe de Dead, qui deviendra (tristement) célèbre en rejoignant Mayhem. Bien qu'il soit ici beaucoup plus tamisé que par la suite, sa performance est très bonne ainsi que les riffs thrash/black très appréciables

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Surtout connu pour abriter le talentueux futur-vocaliste de Mayhem, Attila Csihar, cet album vaut la peine qu'on s'y intéresse pour lui même. En plus des superbes performances vocales du sus-cité, on y retrouve une ambiance inquiétante qui parvient à captiver du début à la fin malgré une qualité sonore des plus médiocres

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Avec leur démo "Blood Upon the Altar" de 1989 (malheureusement absente du site) et cet album, les Canadiens de Blasphemy, célèbres bagarreurs et habitués aux rites occultes dans le fameux cimetière de Ross Bay frappent fort. Avec un son des plus crasseux et une brutalité jusque là jamais vue, ils créent le "war metal", variante du BM plus brutale et proche du death metal

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Album enregistré sans chant ni batterie (pour des raisons d'éloignement géographique des membres du groupe qui n'ont pu), ce qui donne une dimension hypnotique toute particulière au son de l'oeuvre (ou plutôt le renforce, car les riffs dissonants de Snorre étaient déjà très originaux en soit). A noter que le plus grand succès du groupe (Aerie Descent) se retrouve ici dans une première version sous le nom "home".

Fort de ses débuts enthousiasmants, tout portait à croire que Thorns allait devenir un des acteurs majeur de la scène mais il n'en fut malheureusement rien. Snorre fut emprisonné pendant 8 ans pour complicité dans le meurtre d'Euronymous. A sa sortie, le groupe pu tout de même enregistrer un split avec Emperor (1999) avec du matériel original ainsi qu'un excellent album éponyme en 2001. Depuis Snorre préfère se consacrer à des installations et projets musicaux bien éloignés de Thorns

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Thrash/Death Metal à l'ambiance résolument black metal

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Total OVNI encore aujourd'hui dans un style qui à l'époque se construit encore, Beherit mêle black metal ultra monotone (et mal produit) avec des passages ambient plus qu'étranges. Après deux albums ambient moyens en 94 et 95 et un hiatus de 14 ans, Beherit revient avec Engram, qui suit plus ou moins les traces de son prédécesseur, le son moderne en plus

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Wrath of the Tyrant (sortie en 1991, malheureusement senscritique ne propose pas la démo sans la compilation avec leur EP éponyme) est une démo au son assez crade (comme toute les démos de BM de l'époque, mais plus surprenant quand on connaît le son qu'ils acquerront plus tard) et qui n'a franchement rien de très original. Cependant la réception est assez bonne et va permettre à Emperor de continuer sur sa lancée et c'est là que les choses deviennent intéressantes

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Avec un bien meilleur son que leur démo (mais tout de même très raw comparé au reste de leur discographie), Emperor esquisse le style pour lequel il sera connu plus tard, à savoir le black metal symphonique, dont il est le plus grand représentant. On peut déjà entendre les premières versions de morceaux cultes tels que "I am the black wizards" ou "Cosmic keys to my creations".

EP également sorti sous forme de split avec Enslaved et son "Hordanes Land"

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Groupe norvégien et pourtant relativement séparé de la scène de l'époque (au niveau géographique, mais pas que), Gehenna est un groupe au parcours compliqué.

Leur début prometteur est précurseur dans un genre symphonique mais surtout mélodieux. Leur premier EP laisse la part belle aux claviers (ultra présents tant dans le mixage que dans leur utilisation), aux mélodies prononcées, et à l'atmosphère mystique ce qui détonne à l'époque au vu du reste de la scène.