Les perles rares, hélas méconnues

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Du jazz klezmer de haut vol. Pour information, le klezmer est une tradition musicale des juifs ashkénazes. C'est magnifique, oriental, un peu exotique, très accessible et plaisant.

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Tous les albums de Sophia sont des tueries classées tant au panthéon du dark ambiant que du martial industrial. C'est toujours incroyablement noir et oppressant, sans jamais être morbide, avec une ambiance indéfinissable, entre la marche militaire au milieu des enfers et la maison abandonnée de la jaquette. C'est grâce à cette galette, malheureusement limitée à 1000 exemplaires, que j'ai découvert cette merveille. Quiconque s'intéresse un tant soit peu à l'un ou l'autre de ces deux genres se doit absolument de connaître Sophia.

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Sans doute l'oeuvre la plus monumentale jamais produite en matière de dark ambient. Sombre, glacial, jamais vraiment funèbre, toujours un peu martial (car le groupe emprunte aussi au martial industrial de In Slaughter Natives), Sophia parvient à forger une ambiance unique et oppressante qui reste à mon avis inégalée.

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Je n'ai pas grand chose à ajouter à ma critique, mais pour faire court c'est l'album de jazz (mais est-ce encore du jazz ?) le plus massif et fou que je connaisse. Massif à cause du mur de son insensé qu'il met en place, avec des instruments qui partent complètement en vrille. Un exutoire complètement jouissif.

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Sans doute le seul groupe qui soit jamais parvenu à placer la barre aussi haut que In Slaughter Natives en matière de martial industrial, à mon humble avis. Des musiciens touchés par la grâce divine. Incroyablement pesant, militaire, sombre, et si d'aucuns pourraient juger cette galette un peu trop synthétique, il faut néanmoins souligner que cet inconvénient est aussi une force car cela la rend excessivement froide.

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Un album perdu au milieu de la discographie colossale, monumentale, interminable de ce fou furieux de John Zorn, qui contient ce qui reste selon moi deux de ses plus beaux morceaux, qui sont également deux des plus beaux morceaux que je connaisse (candidats dans mon top 5 all times) : Mala Suerte et Los Cristeros. On est loin de certains de ses projets totalement inaudibles (exemple au hasard : Kristallnacht), là c'est juste magnifique.

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Je n'ai malheureusement pas pu mettre les autres albums de The Devil's Blood dans cette liste car ils ne retraient pas dans les critères (trop connus). N'en reste pas moins que cet EP est à la hauteur du reste de leur discographie hard rock : exceptionnel, parfait, inspiré, unique.

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Haus Arafna... C'est un groupe important à mes yeux pour la simple et excellente raison qu'il est à l'origine d'un side project monumental, perturbant, November Növelet. Les influences de l'un se retrouvent dans l'autre, pour le plus grand plaisir de ceux qui, comme moi, apprécient tant la musique de M. et Mme Arafna. J'aurais quelques difficultés à définir le genre auquel ces groupes appartiennent, entre l'industriel et le minimal wave...

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Du gothic rock en état de grâce, par un groupe allemand trop peu connu car farouchement underground et à la tête de son propre label. Leur discographie d'une vingtaine d'albums compte quelques perles, dont voici à mon avis la plus brillante. Je ne l'ai pas écouté depuis des années, mais je n'ai jamais pu oublier cette voix incroyable, entre assurance, tremblements de possédée et timbre de fillette perverse...

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Tout comme élastique sonne exactement comme ce qu'il veut dire, cette bande son sonne exactement comme la malédiction qu'elle veut illustrer. C'est sombre, noir, oppressant, un peu fou. Jerry, qu'est-ce que je te regrette !

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Il méritait bien sa place dans cette liste, puisque non content d'être sous-noté sur SensCritique, il est en outre excellent et m'a inspiré mon pseudonyme ! Aujourd'hui on parlerait de metalcore, mais à l'époque le genre n'existait pas vraiment, ou s'il existait il était en-dessous de mon radar. C'était, et cela reste une petite merveille dotée d'une ambiance unique et d'une agressivité fort plaisante. Pour l'anecdote, le Nostromo est le vaisseau spatial dans lequel se déroule l'intrigue du premier Alien.

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La discographie de John Zorn est si dense qu'un petit coup de pouce pour trouver ses perles ne peut pas faire de mal. Comme toujours, c'est jazzy, et génial.

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Je n'y connais vraiment rien au Blues, je sais seulement que cet album est vraiment cool, et que je ne comprends pas pourquoi il est si peu noté.

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Ahhh... Arcana... l'un des quelques groupes que j'ai écouté jusqu'à l'overdose et qui me donne maintenant des nausées dès la première note... et pourtant, qu'est-ce que je regrette mes abus d'antan ! C'est aussi un excellent représentant d'un genre sympathiquement nommé le neoclassical darkwave, et qui cherche, comme son nom l'indique, à placer le darkwave sous l'influence de la musique classique européenne. C'est très beau, langoureux, intéressant...

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Je n'ai jamais rien entendu d'aussi violent. Ce n'est plus du grind, et d'ailleurs les groupes de grind classiques font pâle figure face à cette galette. C'est tout simplement au-delà de ça, c'est l'album le plus bestial et agressif que je n'ai jamais entendu, et pourtant aussi l'un des plus froids.

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Je ne sais plus du tout comment est-ce que j'ai connu The Frames, mais toujours est-il que je n'ai jamais compris pourquoi ce groupe de rock indé est si peu noté. C'est très sympathique, et pas chiant ni niais. Contrairement à 99 % des groupes de rock indé.

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Attention, difficile d'accès. Les mexicains de Hocico donnent dans ce qu'on appelle aujourd'hui de l'aggrotech : de l'électro très, très violent et agressif. C'est parfaitement jouissif. Sans doute la galette la plus brute de décoffrage de leur discographie.

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L'apothéose d'un groupe unique et inoubliable, après 10 ans de silence radio. Le sous-titre "The return of a king" n'est pas galvaudé. Entre marches militaires, envolées lyriques et néoclassiques, personne n'a jamais mieux illustré l'apocalypse. Impossible de comprendre le dark ambiant et le martial industrial sans connaître la discographie de INS, tant ce groupe fut fondateur pour le genre.

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De la pop rock québécoise fraîche et plaisante, avec une voix assez particulière et des passages au violon très plaisants. Certainement pas aussi fondamental que certains des autres albums que je présente dans cette liste, mais qui mérite assurément mieux et qui entre donc dans les critères.

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Complètement délirant, Fauvisme et pense-bête est un véritable OVNI expérimental dans la veine du batcave / deathrock. L'ensemble tient du miracle. C'est fou sans être ridicule, c'est drôle, noir, cynique et acerbe, dans le registre d'un cabaret baroque morbide et faussement enfantin qui s'amuse à déconstruire le langage et les mots.

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Après deux chefs-d'oeuvre (Fauvisme et pense-bête et Brouettes), que restait-il à faire ? Plutôt que de radicaliser davantage une musique qui n'avait pas besoin de l'être, Les Tétines Noires étendent plutôt le champ de leurs expérimentations pour ajouter des influences parfois orientales, souvent indus, pour saccader encore davantage le parlé. Cela continue d'être génial, même si cela se transforme pour devenir encore plus bizarre.

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Peu de groupes m'inspirent autant de respect et d'admiration que The Moon Lay Hidden... Les morceaux sont en latin et je ne sait de quoi ils parlent, toujours est-il que cette ambiance noire et glaçante m'inspire presque un sentiment religieux... qui se combine curieusement avec des envolées militaires et infernales dignes d'In Slaughter Natives, malgré une personnalité propre et extrêmement marquée. C'est génial.

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Impossible d'oublier un album de Rosa Crvx une fois qu'on l'a entendu. Les musiciens sortent des beaux arts et ont créé de toutes pièces tous leurs instruments, ainsi que leurs spectacles qui s'apparentent à de véritables performances artistiques... d'ailleurs pour l'anecdote certains instruments sont si volumineux qu'ils nécessitent des camions, et les concerts mobilisent danseurs et figurants...

La musique, quant à elle, relève de l'incantation religieuse gothique, avec un esprit et une ambiance inimitable et originale. C'est grand et puissant, parfait, construit avec une patience et une minutie qui confine au génie, avec un sens du rythme, de la lenteur. L'un des quelques groupes pour lesquels j'ai un profond respect.