Les pires déceptions musicales

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Rien à faire cet album m'échappe complètement et marque le début de mon divorce avec Björk, perdue entre ses expérimentations autistes et ses bégaiements - à l'exception du fabuleux Medúlla.

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Des albums bricolés, parfois sur le fil, mais toujours touchants. Et puis ça, un nouveau changement de cap pour s'engager dans une impasse. Pourtant bien entouré Andrew Broder ne convainc pas du tout en frontman de groupe de rock.

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Archive est un groupe parti sur un malentendu avec l'exceptionnel - mais isolé dans sa discographie - Londinium. Take My Head en retrouvait une partie du son et des qualités sur quelques morceaux. Le reste s'avérait de la pure soupe.

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L'album qui a marqué l'arrêt de la montée en puissance irrésistible de Nine Inch Nails - qui culminera à jamais avec The Fragile. Quelques rares bonnes choses perdues au milieu de morceaux qui pastichaient la signature du groupe et un Trent Reznor en passe de devenir ridicule avec sa rage adolescente.

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La dialectique classique de l'angoisse et l'espoir face à la résurrection tardive d'un groupe culte. Sans être une purge l'album offrait malheureusement plus de raisons d'être déçu que de se réjouir.

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5 ans après le sublime Every Day Ma Fleur ouvrait sur le très beau morceau To Build A Home, avant de sombrer complètement. Une très cruelle déception. La suite est tout juste honnête mais paraît d'autant plus médiocre qu'elle arrive après la meilleure piste.

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Acheté sur la foi de deux reprises magistrales : le Pastime Paradise de Stevie Wonder et le Smells Like Teen Spirit de Nirvana. Malheureusement le reste des reprises est globalement quelconque.

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La situation classique des attentes déraisonnables générées par un premier album exceptionnel et de sa gestion par le groupe (refaire la même chose, changer radicalement de direction, fuir l’esbroufe, etc.). J'ai retenu Antics parce qu'Interpol ne s'est selon moi jamais remis de Turn On The Bright Lights.

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Brendan Perry avait réussi une très belle sortie avec son premier album solo. Dix ans plus tard son successeur apparaît largué, malgré de très jolies choses ici ou là, et souffre d'une production électronique grossière avec un son daté.

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L'histoire d'un malentendu : j'ai follement aimé le Radiohead qui puisait aux sources du bleep de Sheffield. Et beaucoup moins le groupe qu'il était en réalité, hors de cette courte parenthèse.