Les pires films

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Un film sur la tolérance, qui montre un riche blanc apporter la civilisation (i.e. musique raffinée, culture, luxe) à un modeste noir (qui danse et rit). Gobineau quand tu nous tiens !

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Une torture de niaiseries (les scènes d'Anakin particulièrement) et un crachat dans la g*eule de tous les fans. Le pire Star Wars de l'Histoire.

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Tout est absolument mauvais dans ce film : acteurs, scénario, cadrage, mise en scène, éclairage, costumes, charadesign, étalonnage, mixage et un paquet d'erreurs en tous genres. Petit bonus : le saccage de mon enfance.

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Ça aurait pu être bien, si le propos avait au moins fait semblant de tacler le côté misogyne des concours de miss. Mais non.
Au lieu de ça le film fait tout le contraire en montrant des pimbêches superficielles et en transformant le seul personnage féminin rebelle (la jeune gothique) en une jeune fille bien propre sur elle.
Ça aurait pu ne pas véhiculer un message machiste, et ça aurait pu être drôle...
Mais non.

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Comment ?! Un film qui rend hommage aux bons côtés de notre pays ? Et qui fait ça en montrant des kazakhs arriérés ? Mais c'est génial !
Pendant approximativement 90mn, la bouillie informe de pixels qui se sera affichée sur votre écran vous aura laissé déceler une quantité de clichés tant racistes envers les peuples d’Asie, que bassement flatteurs pour les petites fiertés régionales françaises ; une bimbo qui joue aussi bien que Bela Lugosi contraint de jouer ce rôle de bimbo ; une fille gentille parce que toutes les filles sont gentilles c'est connu (et là je pense au genre de petits détails tels que mon chéri qui se fait toujours fouiller son sac à dos dans les magasins et moi non...) ; et enfin et surtout le prodige de ce film est de résumer la France au pays des droits de l'Homme *pouf de rire* qui par son charme arriverait à se faire aimer de tous.
C'est nianian, c'est bêbête, et ça envoie dans la figure du spectateur un bon gros "T'as vraiment pas à te plaindre tu vis dans le plus beau pays du monde". America fuck yeah !

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Au-delà de l'image féminine qui prend cher, c'est cette beauferie décomplexée qui donne une image navrante du public qui est visé par ce film. En résumé : les hommes seraient les animaux libidineux que les pétasses décérébrées méritent.
Je ne parle même pas de la qualité techniqe de cette perle.

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Autre exemple de film "féministe" qui donne une belle image des femmes et des hommes.

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Après la "prouesse" technique, le constat idéologique : homo homini lupus est / homo homini deus est...
L'Homme détruit tout par cupidité (ce vilain), mais un homme peut se dresser pour jouer les héros (surtout s'il est un peu beau gosse). Ce dernier peut intégrer une culture et une forme de vie étrangères et en devenir le mâle alpha, poser ses c*uilles sur la table et crier "Révolution écolo les copains !!!". Et en digne mâle alpha/action hero/super mario il mérite de se taper la femelle/donzelle en détresse/princesse peach.

Bon, un film qui aurait pu nous parler des grandes corporations dont la déresponsabilisation des individus qui s'y enrichissent les rend complètement cyniques et dénués d'empathie ; il aurait pu nous montrer un peuple extra-terrestre avec des valeurs radicalement différentes ; ou encore nous parler de ce qu'implique une situation de handicap moteur quand ça nous tombe dessus sans crier "attention à la marche"...
Mais comme disent les majors : "Le public est con, il veut un divertissement après une longue journée de travail, si on lui demande de réfléchir on ne pourra jamais vendre assez de tickets et rentrer dans nos centaines de millions de dollars/kilos de CO2 que nous aura coûté ce bijou".