Les pires navets du cinéma québécois

Le cinéma du Québec a commis sa large part d'œuvres qui eussent ému Ed Wood, s'il avait compris le français. S'il en est ainsi, il faut retourner à l'Histoire...

Liste de

3 films

créée il y a presque 2 ans · modifiée il y a presque 2 ans
Ding et Dong, le film

Ding et Dong, le film (1990)

1 h 36 min. Sortie : 5 septembre 1990 (Canada). Comédie

Film de Alain Chartrand

Richard Poulin a mis 1/10.

Ixe-13

Ixe-13

1 h 55 min. Comédie

Film de Jacques Godbout

Richard Poulin a mis 2/10.

L'Initiation

L'Initiation (1970)

1 h 34 min. Sortie : août 1970 (France). Drame, Romance

Film de Denis Héroux

Richard Poulin a mis 1/10.

Annotation :

Encore pire que 'Valérie', softcore précédent commis par le même Héroux. Il faut le faire, quand même ! Les 2 films arborent d'ailleurs la très vallonneuse et mamelue Danielle Ouimet où bien des vaisseaux eussent alors aimé s'échouer en ce début des années 70 où on rattrapait des siècles de pruderie dépressive... Le cinéma québécois se composait alors de > 50% de nudité gratuite, tant et si bien que tout film québécois d'alors était présumé érotique jusu'à preuve du contraire. Héroux était le pire, mais Carle, Fournier, Lord et d'autres commettaient des navets tout juste bien ficelés techniquement mais hallucinants de pauvreté artistique et qui ne divertissaient que des abrutis. De ceux-là, Carle finit par produire du c** divertissant et pertinent - qui se rappelle de Carole Laure?, et sa caméra savait transmettre la splendeur de la forêt indigène.
Et quand je dis "navet", je ne veux pas dire "nanar", loin de là! Navet, comme dans: navrant de turpitude plate et vide de tout sens, et surtout, ne donnant point prise au ridicule. On ne devrait aborder ces films (concentrés dans les années 1970 -75) qu'en laissant sa houlette de critique et de cinéphile averti dans le hall et en se faisant le plus zen possible. Alors les corps bien galbés pourront peut-être compenser l'ennui de tout le reste.
Pour les nanars québécois, il faut remonter aux premiers balbutiements de notre cinéma. J'y reviendrai avec "Aurore, l'enfant-martyre"...

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