Les poêmes de Terrence Malick

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Les grands débuts d'un cinéaste à part. Film idéal pour débuter l'exploration de cette filmographie particulière. Vous y trouverez une forme esthétique plus classique, avec néanmoins des tendances avant-gardistes.

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Un aboutissement pourrait-on dire, dès le deuxième film seulement pour le cinéaste-poète surdoué.
Un style poétique plus affirmé, des ambitions esthétiques et narratives quasi hors-normes pour l'époque, un tournage épique. Beaucoup d'éléments font de cette œuvre un film à part.

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Episode III : le grand retour.
Après 20 ans d'absence, Malick revient et tout le monde veut en être, c'est pourquoi beaucoup s'amusent à lister le nombre de visages connus apparaissant à l'écran. Au-delà de l'anecdote sympa, La ligne rouge représente l'ouverture de Malick. Ses ambitions son décuplées, il affirme et affine ici une véritable identité esthétique faites de grands mouvements de steadicam, d'un montage plus morcelé et fragmentaire que jamais.
Un faux film de guerre mais une véritable ode au monde.

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Souvent qualifiée d’œuvre mièvre - la présence de Colin Farrel et le sujet, Pocahontas n'aident pas - Le nouveau monde représente pourtant bien plus que cela. Le film gagne en effet a être revu en version longue avec son montage repensé par Malick. Sans ce film, pas de The Tree of life.
Le cinéaste texan s'attarde ici sur la naissance de l’Amérique, ce pays battit sur le sang d'un autre peuple. Il perfuse son récit et sa mise en scène de digressions transcendantalistes et adoptent un style de tournage-production-montage des plus poétique.

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Une œuvre ultime, une apothéose d'une richesse formelle absolument enivrante. Un film quasi impossible à analyser et d'une sensibilité extraordinaire si l'on s'intéresse un tantinet à la vie de Terrence Malick.

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L’œuvre post-miracle de The tree of life et qui souffre de la comparaison. Sorte de déclinaison-continuité de l'esthétique développée depuis La ligne rouge, A la merveille paraitra désuet et mièvre aux plus cyniques. Pourtant il s'agit là d'une véritable ode à l'amour et au besoin d'aimer.
Le film déroule son esthétique de l'intime et du grandiose au travers d'un style de mise en scène toujours plus abstrait et qui prend la forme d'une tragédie lumineuse portée par la beauté incandescente d'Olga Kurylenko.

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Oeuvre quasi-décevante, Knight of Cups pèche par son coté trop explicatif et donc redondant.
Un Malick ne s'auto-explique pas. Le cinéaste a toujours pris soin de faire en sorte que la sensibilité du spectateur se démerde un peu toute seule (pour une fois qu'on nous le propose !).
Or, ce chevalier aux coupes se voit (légèrement) entaché par un coté trop démonstratif, trop sur de lui peut-être ?
En revanche pas de quoi se refuser le plaisir de visionner un film aussi personnel, cela pourra même en aider certain à saisir le sens de la démarche cinématographique malickienne.

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La pour comprendre faut fumer. Beaucoup.

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Casting indé bing-bling, retour aux sources (au Texas pour Malick), style sans cesse plus épuré,ce film referme la porte de presque vingt ans d'expérimentations où nous aurons vu l'une des plus belles évolutions/démarches esthétiques du cinéma.