Les résistantes
Les résistantes, des femmes au courage inouï. Cette liste est cantonné à la France pendant la Seconde Guerre mondiale, mais les femmes résistantes seront toujours dans le Monde.
Cette liste est un mélange de livres témoignages et autobiographiques écrits par ces femmes et de livres ...
28 livres
créée il y a presque 6 ans · modifiée il y a plus de 4 ansLa Mémoire d'Hélène
Sortie : 1977 (France). Autobiographie & mémoires
livre de Hélène Elek
Annotation :
Elle s’appelle Hélène Elek, elle est la mère de Thomas Elek - il a quinze ans lorsque la Seconde Guerre mondiale commence et s’engage dans la Résistance un an plus tard. Au sein des F.T.P.-M.O.I., il participe à plusieurs attentats et déraillements de trains transportant soldats allemands et ravitaillement à leur destination. Mais quelques mois avant que ne soit signée l’Armistice, le groupe est démantelé petit à petit par les Brigades Spéciales jusqu’à ce que tous ses membres soient arrêtés et fusillés - et la seule femme qu’il aime.
Elle lui donne tout jusqu’à sa mort, et même après puisqu’elle lui rend hommage en racontant son histoire dans "La mémoire d'Hélène" publié chez Maspéro (1977, épuisé), éditeur issu d’une famille de résistants.
Source Babalio
Merci Telka ! :)
La vie de Maryse Bastié
Sortie : 1952 (France). Biographie
livre de Marcel Migeo
Annotation :
Maryse Bastié fut une aviatrice célèbre qui battit plusieurs records du monde. Rien ne la destinait à l’aviation, sinon le hasard. Elle était une jeune vendeuse employée dans un magasin de chaussures à Limoges lorsqu’elle rencontra, pendant la guerre de 1914, un aviateur en permission. Ils se marièrent, vécurent (mal) d’un commerce de chaussure jusqu’à ce que Louis Bastié obtienne un poste de moniteur à l’école de pilotage de Mérignac en 1925. Ce fut le début de son aventure. Elle avait alors 27 ans L’ouvrage relate en détail trois exploits : -le 3 septembre 1930 le record de durée d’un vol : 38h qu’elle passa sans discontinuer à voler en rond au-dessus du Bourget à lutter contre le sommeil et la paralysie de son corps et de la main qui tient le manche, battant le record mondial de 26H de l’américaine Elenor Smith, -le record de distance, fin juin 1931, avec un vol sans escale du Bourget à la région de Nijni-Novgorod, soit près de 3000 Km qu’elle fit en plus de 30 H, battant le record de distance de Lena Bernstein - sa traversée de l’Atlantique sud du 30 décembre 1936, de Dakar à Natal au Brésil. Elle fut aussi une personnalité remarquable non seulement par sa ténacité et son courage mais aussi par sa générosité et son implication dans les œuvres sociales et sa participation à la Résistance pendant la guerre 39-45. Le livre n’est pas seulement une biographie. Il évoque la figure de nombreux pilotes et constructeurs, parle du développement de l’aviation, dépeint des aérodromes, comme celui d’Orly. Maryse Bastié a péri dans un accident d’avion le 6 juillet 1952
Regarde-toi qui meurs (1971)
Sortie : 15 janvier 1971. Autobiographie & mémoires
livre de Brigitte Friang
Annotation :
Brigitte Friang est aujourd'hui un grand reporter de réputation internationale.
La guerre, elle l'a connue de près dès 1943 lorsque, âgée de 19 ans, elle interrompt ses études de médecine pour entrer dans la Résistance.
En 1944, son réseau est démantelé et elle est arrêtée par la Gestapo après avoir été grièvement blessée. Malgré ses souffrances et la torture, elle ne parle pas. Elle est alors déportée à Ravensbrück.
Grâce à une force morale que n'entament ni la misère physique, ni les coups, ni, les menaces de mort, elle résiste à tout et d'abord aux tortionnaires nazis devant lesquels jamais elle ne consentira à
s'humilier.
C'est cette fierté intraitable, autant que l'espoir de la liberté prochaine, qui la soutiendra et l'aidera à galvaniser ses compagnes durant la marche à la mort qui jette les déportés sur les routes à l'approche des Alliés.
C'est elle qu'André Malraux a mise en scène dans le chapitre de ses Antimémoires consacré à la déportation. Sa conduite valut à Brigitte Friang de devenir, à titre militaire, le plus jeune Chevalier de la Légion d'Honneur.
Ce livre a obtenu le Prix des Maisons de la Presse en 1971.
Source : J'ai Lu
Volontaires de la Nuit (1975)
Sortie : 1 novembre 1975. Récit
livre de Henri Frenay
Annotation :
Pendant des mois, l'auteur a interrogé cinq hommes et une femme, reconstituant dans le détail leurs vies et leurs pensées depuis juin 1940 jusqu'au 8 mai 1945. En les suivant, on verra concrètement naître et se développer le renseignement, les Groupes francs, l'Armée secrète en milieu rural, la presse clandestine, le sabotage-fer, les maquis. On verra aussi les horreurs des prisons et de la déportation.
Merci dear Aurea ! Lucienne Guézennec (Marie-Antoinette Morat), est l'une des six personnes interrogées dans les "Volontaires de la Nuit" d'Henri Frenay.
Merci Aurea ! :)
Il était des femmes dans la résistance (1978)
Sortie : 1978 (France). Biographie
livre de Ania Francos
Annotation :
« Il était des femmes dans la Résistance », livre miroir où se réfléchissent les portraits de résistantes vivantes et mortes ; celui de l’auteur, une femme de 1978, celui de la petite fille qu’elle fut dans une famille presque entièrement exterminée par les nazis. Livre-document, car résultat d’une longue enquête où aucun des personnages ni des aventures ne sont imaginaires mais qui se lit comme un roman. Livre d’actualité car écrit par une journaliste mêlant par un télescopage de la mémoire, le passé aux événements politiques qui l’angoissent dans le présent. Livre féministe au sens où il est une déclaration d’amour aux résistantes qui auraient pu être les mères ou les grand-mères de l’auteur, ces femmes qui furent les égales des hommes dans le courage, la douleur et le martyre ; mais qui, à la fin de la guerre, n’eurent droit ni aux honneurs, ni à la gloire, ni au respect, ni à la liberté...
Cf https://www.cultura.com/il-etait-des-femmes-dans-la-resistance-tea-9782706282676.html
Merci Telka ! :)
On l'appelait Rainer
1939-1945
Sortie : 13 mai 1994 (France). Entretien
livre de Madeleine Riffaud
Annotation :
« J’avais dix-huit ans en 1942. Dans les rangs des Francs-Tireurs et Partisans français, mon nom était Rainer. »
La Mégère de la rue Daguerre
Souvenirs de résistance
Sortie : 7 avril 1995 (France). Récit
livre de Lise London
Annotation :
Il fallait du courage, à l'aube de l'Occupation allemande, pour prendre la parole en plein Paris, rue Daguerre, et crier que le nazisme et la politique de collaboration étaient intolérables. Lise London a eu ce courage. Il lui a coûté cher : une condamnation à mort certaine et, finalement, la déportation.
Lise London, née Elisabeth Ricol, fille d'immigrés espagnols, a puisé ce courage dans ses racines communistes. Et c'est l'histoire quotidienne de sa famille (politique et personnelle), de son réseau " naturel ", qu'elle a entrepris de conter après le décès de son mari, Artur London - héros malgré lui de L'Aveu.
Elle a choisi de commencer son récit non point dans l'ordre chronologique, mais par la période de la Résistance, celle où ont cristallisé tous les héroïsmes et toutes les duplicités. Elle s'est efforcée d'écrire au plus près de sa mémoire, de reconstituer à travers l'itinéraire de quelques-uns le destin, l'errance et le martyre de beaucoup.
Les combattantes de l'ombre : Histoire des femmes dans la Résistance (1940-1945)
Sortie : 2 janvier 1997 (France). Essai
livre de Margaret Collins Weitz
Annotation :
Poste clandestine, assistance médicale, presse... Dans la Résistance, les femmes ont eu souvent un rôle discret et cependant fondamental. L'auteur a interviewé près de 70 survivantes, inconnues pour la plupart.
Le Printemps des camarades
Sortie : 1 janvier 1998 (France). Récit
livre de Lise London
Annotation :
Après La Mégère de la rue Daguerre, où Lise London rapportait ses souvenirs de résistance et de déportation, voici le deuxième tome de ses mémoires- lequel remonte en arrière, aux souvenirs d’enfance et de jeunesse de l’auteur. Née de parents immigrés espagnols, Lise Ricol grandit à Saint-Étienne, dans un milieu prolétarien très « naturellement » imprégné du communisme alors naissant. Militante de la première heure, elle va épouser la trajectoire de l’activiste parfaite, trajectoire qui est aussi celle de sa génération ou d’une bonne partie de celle-ci. Très vite, elle est envoyée par le Parti à Moscou, où elle est enrôlée dans l’appareil du Komintern ; elle rencontre là-bas Arthur London, cadre du parti tchèque. L’un et l’autre seront ultérieurement envoyés en Espagne.
Récit singulier, récit à la première personne, respectant la fraîcheur du souvenir spontané, ce témoignage évoque aussi la culture d’une époque, l’époque de l’internationalisme et des lendemains qui chantent. L’effervescent, chaleureux et éphémère printemps des camarades.
« Fille du peuple », Lise Ricol a dix-huit ans en 1934 et travaille déjà au siège du Komintern à Moscou. Elle lie désormais sa vie à celle d’Arthur London, depuis les Brigades internationales en Espagne jusqu’aux procès staliniens qui les frapperont tous deux en Tchécoslovaquie.
Source Seuil : http://www.seuil.com/ouvrage/le-printemps-des-camarades-l-echeveau-du-temps-lise-london/9782020246231
Une résistance ordinaire
septembre 1939 - août 1944
Sortie : 1999 (France). Autobiographie & mémoires
livre de Claire Chevrillon
Annotation :
Dans ce récit destiné à ses petits enfants, non sans humour, avec émotion et simplicité, Claire Chevrillon raconte ses souvenirs et ceux de sa famille, à l'"heure allemande", de la débâcle à la Libération.
Assez rapidement, Claire Chevrillon entre dans un réseau de la Résistance. Elle en devient la "boîte aux lettres", puis l'une des responsables du chiffre. A la libération de Paris, c'est elle qui code certains messages destinés à informer Londres de l'évolution des journées insurrectionnelles.
Arrêtée en avril 1943, internée à Fresne pendant plusieurs mois, elle doit son salut à la complicité d'un commissaire de police, et surtout à son propre sang-froid.
Une Résistance ordinaire fait revivre les années précaires à Paris et en province, la sombre répression contre les juifs, l'espoir, la solidarité des Français engagés dans la Résistance.
Merci Telka ! :)
Une Française libre
Journal 1939 - 1945
Sortie : 2000 (France). Journal & carnet
livre de Tereska Torrès
Annotation :
Une jeune fille passe son bac à la veille du 18 juin 1940 et décide d'aller rejoindre de Gaulle à Londres. La voici engagée à dix-neuf ans dans le Corps féminin des Forces françaises libres. Cinq années de guerre, dont quatre sous le Blitz. Années pendant lesquelles elle tient scrupuleusement son journal intime - ici publié tel qu'il a été écrit, sous la seule dictée de l'instant. Autour d'elle, des hommes et des femmes s'aperçoivent que « résister » ne va jamais de soi. Elle-même observe, découvre le monde des adultes. Elle fait face avec les moyens de son âge, mais surtout avec la force de son caractère - et celle de son regard. Car d'emblée, elle a pris le parti le plus exigeant : celui de la lucidité. Naïve parfois, impudique par souci de ne pas tricher, clairvoyante surtout, Tereska Torrès livre la chronique d'un moment-clé de l'aventure de ce siècle. Un classique parmi les témoignages sur la dernière guerre. Un document exceptionnel marqué par la franchise de la jeune Tereska, qui découvre tout ensemble l'amour, son corps, la guerre et les enjeux de ce que l'on appelle l'Histoire.
Merci Telka ! :)
La Traversée du mal
Sortie : 18 février 2000 (France). Récit
livre de Germaine Tillion
Annotation :
Germaine Tillion, ethnographe depuis le début des années 30, exerce une science qui, affolée par le terrorisme et la torture, n’est pas, d’évidence, une école d’optimisme. Traquer le secret du fonctionnement et les raisons d’être d’un groupe social ne porte pas nécessairement à l’indulgence.
Geneviève de Gaulle-Anthonioz, qui a connu Germaine Tillion à Ravensbrück, termine sa présentation de La Traversée du mal par ces mots :
"Voici donc près de soixante ans que tu nous apprends à regarder, à écouter, à essayer de comprendre... Toujours avec bienveillance, souvent avec compassion. Tes camarades ont croisé dans ton escalier tes amis berbères, des officiers de parachutistes et des combattants algériens du FLN, le général de Gaulle a été attentif à ce que tu lui communiquais.
Quelle chance extraordinaire d’avoir ’traversé le mal’ à tes côtés, puisqu’en te voyant nous pouvions croire au bien, puisque nous pouvions encore espérer."
Source Editions Arlea
Merci Aurea ! :)
Le Témoignage est un combat
Une biographie de Germaine Tillion
Sortie : octobre 2000 (France). Biographie
livre de Jean Lacouture
Annotation :
Parce que le siècle qui s'achève fut plus qu'aucun autre lardé de crimes collectifs, il lui faut des témoins. Et parce que l'imposture, soudée au crime, lui a survécu, il importe que ces témoins soient, par l'expérience, la culture, le désintéressement et le courage, dignes de foi.
En voici un, qui étudie depuis bientôt quatre-vingt-treize ans les fureurs du temps, en éprouve sur elle les effets, et sait, de chaque épreuve affrontée, nourrir ses analyses du mal à venir. Des vices du régime colonial aux horreurs du système concentrationnaire, et de la pratique de la torture à l'usage du terrorisme ou de l'esclavage, elle a su éclairer l'une par l'autre les atteintes faites au genre humain, et créer une science de l'épreuve.
C'est pourquoi Jean Lacouture, qui la connaît, l'interroge et l'admire depuis plus de quarante ans, a voulu écrire la vie de Germaine Tillion, ethnographe, résistante de 1940, déportée à Ravensbrück, sociologue du nazisme, interlocutrice des combattants algériens, ennemie de la torture, avocate de l'émancipation de la femme méditerranéenne — vie qui manifeste à grands périls courus que tout témoignage est un combat, avec l'autre et pour l'Autre.
J'écris ton nom, liberté
Sortie : 15 janvier 2002 (France). Biographie
livre de Raymonde Tillon
Annotation :
Les grandes autobiographies portent en elles l'époque tout entière. Celle de Raymonde Tillon, plus que toute autre, apporte un témoignage brûlant sur les affres d'un XXe siècle rongé par les guerres et les idéologies. Engagée dans la Résistance, condamnée aux travaux forcés par une section spéciale de Vichy puis déportée à Ravensbrück, Raymonde Tillon s'évade d'un convoi en avril 1945 et devient l'une des premières femmes députées de l'Assemblée constituante. Elle épouse après la guerre Charles Tillon, l'ancien « mutin de la mer Noire », condamné lui aussi eu bagne pour avoir refusé de soutenir les Russes blancs opposés à la révolution de 1917. Tous deux partagent les espoirs d'un parti communiste alors au faîte de sa puissance. Mais l'espoir prend d'étranges couleurs ; la députée de Marseille sera privée de ses mandats et reléguée dans un obscur secrétariat... En se mariant avec le fondateur des fameux FTPF, les francs-tireurs et partisans de la clandestinité, en accordant sa vie à celui dont le général de Gaulle avait fait un ministre de l'Air puis de l'Armement, Raymonde Tillon va vivre l'une des pages les plus noires du stalinisme à la française. Unis dans l'adversité, exilés volontairement en Provence, les Tillon ne renonceront jamais à défendre les idées de justice et de liberté qui ont fondé leurs vies.
La Gestapo m'appelait la souris blanche
Une Australienne au secours de la France
Sortie : 2004 (France). Biographie
livre de Nancy Wake
Annotation :
Après avoir vécu et travaillé à Paris pendant les années trente, Nancy Wake épouse un Français et s’installe à Marseille. Cette union idyllique prend fin avec le début de la Seconde Guerre mondiale. Désormais associée à la mise en place d’un réseau permettant à des soldats alliés de quitter la France après la défaite de 1940, Nancy va devoir en faire autant pour échapper aux serres de la Gestapo.
C’est à Londres qu’elle reçoit au sein des « Special Operations Executive » la formation qui fait d’elle un agent secret en même temps qu’une spécialiste du sabotage. De retour en France, où elle a été parachutée, elle y devient une figure de proue du plus important maquis d’Auvergne dont elle sait faire un magnifique instrument de combat. Tant par ses responsabilités matérielles que par sa capacité à procurer des armes à ses membres, elle force le respect.
La Plastiqueuse à bicyclette
Sortie : 8 septembre 2004 (France). Récit
livre de Jeanne Bohec
Annotation :
Le 1er juin 1940, Jeanne Bohec décide de partir pour l'Angleterre. Elle n'a pas entendu le discours du général de Gaulle, mais tout la pousse instinctivement à refuser la défaite. Elle a tout juste vingt et un ans.
Après un entraînement dans une école de sabotage anglaise, elle est parachutée en France. Experte en explosifs, elle devient instructeur dans sa Bretagne natale où elle forme les groupes de résistants à leur maniement. A bicyclette, elle parcourt la région sans relâche, avec efficacité et audace, n'hésitant pas à demander l'aide des camions de l'armée allemande quand la côte est trop rude…
Jeanne Bohec se trouvera au cœur du dispositif de la Résistance qui, en juin 1944, soutient le débarquement allié lors du plus important parachutage de la guerre en France. Elle participe au célèbre "Plan vert", dont l'objectif est de faire sauter toutes les voies ferrées dans le Morbihan.
Parachutées en terre ennemie
Sortie : 2008 (France). Récit
livre de Monika Siedentopf
Annotation :
1942 : Winston Churchill autorise le recrutement de femmes, plus adaptées à certaines missions délicates que lance le Special Operations Executive (SOE), une organisation secrète destinée à soutenir la résistance européenne à l'ennemi nazi. Difficile pourtant de trouver l'oiseau rare disponible... On les veut vives, intelligentes, courageuses, audacieuses, et séduisantes si possible ! C'est ainsi que les trente-neuf candidates de la section F (comme France) viennent d'horizons multiples à l'image même de leurs motivations. Leur formation sera brève, mais militaire - maniement des armes, sabotage, endurance à la torture, etc. Leur histoire pleine de rebondissements et, pour treize d'entre elles, terriblement dramatique est étrangement méconnue en France. Pour retracer leur aventure, Monika Siedentopf a eu accès aux archives, dont certaines déclassifiées depuis peu, et a recueilli les témoignages d'anciens résistants. Son récit souvent bouleversant témoigne de la bravoure de ces jeunes femmes. Mais il tourne au drame lorsque l'historienne révèle l'existence d'une taupe au sein de la section F qui, pour leur malheur, ne fut découverte que bien après la guerre...
Merci Thelka ! :)
Derrière les lignes ennemies
Une espionne juive dans l'Allemagne nazie
Sortie : 17 septembre 2009 (France). Récit
livre de Marthe Cohn
Annotation :
Qui est Marthe Hoffnung alias Fräulein Ulrich - cette femme de l'ombre, au service des Résistants et luttant contre les forces nazies ?
Marthe, la blonde, qui maîtrise l'allemand comme personne d'autre, est une espionne juive qui a infiltré les lignes ennemies. Elle parvient à saboter les opérations allemandes de l'intérieur et brave ainsi tous les dangers de la guerre - le froid, la faim, les guets apens - et de l'espionnage - les manipulations, les dénonciations, les machinations, l'attente de l'action, le sempiternel stress du danger qui rôde, l'impression d'être en sursis - jusqu'à transmettre aux Forces alliées les renseignements décisifs qui permettront de détruire l'ennemi.
Ces mémoires rédigés à la manière d'un récit épique témoignent du destin singulier d'une femme hors du commun qui mena une lutte acharnée contre le mal.
Marthe Cohn, mariée à un Américain, vit aujourd'hui en Californie. Elle a reçu la plus haute distinction militaire française, la Médaille militaire, en 1999, et le Prix Grand Témoin en 2005.
Merci Aurea ! :)
Résistante
Sortie : avril 2009 (France).
livre de Gisèle Guillemot et Samuel Humez
Annotation :
Dans la cité ouvrière oû elle a grandi, Gisèle étouffe. Elle ne supporte plus la sirène de l'usine qui la réveille tous les matins à 6 heures, ni l'attitude résignée des manoeuvres de son quartier face à l'exploitation dont ils sont victimes. Aux sorties entre filles, Gisèle préfère les réunions politiques, celles des Jeunesses communistes oû elle se rend avec sa bande de copains. Elle a 17 ans, et veut changer le monde. Quand les Allemands envahissent la Normandie en juin 1940, les habitants de la cité baissent la tête, comme d'habitude. Gisèle et ses amis, eux, sont impatients d'en découdre. La petite bande couvre les murs de la ville de slogans antinazis et trafique les motos des soldats. Un grain de sable dans la machine de guerre allemande, mais Gisèle et ses camarades se voient déjà des héros. L'adolescente exaltée devient une combattante de l'ombre. Des cartes de rationnement volées dans les mairies aux convois d'explosifs sur les routes normandes, Gisèle s'engage aux côtés des résistants communistes du Calvados. Jusqu'aux premières trahisons. Traquée par la Gestapo, condamnée à mort, déportée en Allemagne, Gisèle doit maintenant se battre pour sa propre survie.
Fringale de vie contre usine à mort
Sortie : 2009 (France). Autobiographie & mémoires
livre de Régine Skorka-Jacubert
Annotation :
Ryvka Skorka, alias Régine Hiebel dans la Résistance, a vingt-quatre ans en 1944 lorsqu'elle est arrêtée à Lyon, par la Gestapo, avec son frère Jérôme. Interrogés comme résistants par Barbie, reconnus Juifs, ils seront transférés à Drancy, puis déportés à Auschwitz-Birkenau. L'indomptable volonté de vivre de Régine lui permettra d'en réchapper... Aînée de quatre enfants, Régine naquit en Pologne occidentale tout près de la frontière allemande. Elle y apprend le polonais, l'allemand et la langue familiale, le yiddish. Toute jeune enfant elle doit s'occuper de ses trois frères car sa mère, modiste, vend ses créations sur un marché éloigné. Les conditions des Juifs polonais se dégradent rapidement dans les années vingt et la famille émigre en France.
Merci Telka ! :)
Note de Telka : "Une de mes regrettées amies... Le paradoxe de l'histoire, c'est qu'elle était dans la résistance avec son frère et qu'ils avaient quand même des faux papiers en tant que frère et soeur. Ce qui leur a sauvé la vie. Leur réseau a été pris à Lyon par Barbie. Les hommes ont dû se déshabiller, et là on a constaté que le frère était circoncis. Avec Régine, en tant que Juifs, ils n'ont donc pas été de suite fusillés comme les autres camarades mais déportés à Auschwitz... dont ils sont revenus tous les 2 !
Elle a témoigné au procès Barbie, et est décédée à 91 ans (son frère à 84) "
Lucie Aubrac
Sortie : 2009 (France). Biographie
livre de Laurent Douzou
Annotation :
C'est un pseudonyme, mais il désigne pour l'Histoire l'une des figures les plus marquantes de la Résistance. Lucie Aubrac : voilà qui fait ressurgir des actions d'éclat contre l'occupant, qui évoque pour des centaines de milliers d'écoliers l'incarnation du combat juste, hier comme aujourd'hui, pour l'honneur, la paix et les droits de l'homme.
Curieusement pourtant, aucune biographie d'envergure n'avait été jusqu'ici publiée. Laurent Douzou, spécialiste reconnu de la Seconde Guerre mondiale en France, a eu accès aux archives privées de Lucie et Raymond Aubrac. Il a pu aussi explorer les archives du Parti communiste français et un certain nombre d'autres fonds.
En ressort un personnage beaucoup plus paradoxal, inattendu et attachant que celui de la légende ou des hagiographies d'après-guerre. Lucie Aubrac a été une héroïne, une star, un Sujet de Controverse et, d'abord, une combattante ; c'est le mérite de Laurent Douzou que d'éclairer avec précision ses multiples facettes.
Berty Albrecht : féministe et résistante
Sortie : 7 mai 2014 (France). Biographie
livre de Dominique Missika
Annotation :
10 novembre 1945 : Paris est plongé dans l'obscurité. Cinémas, théâtres et restaurants sont fermés. Paris est vide - seuls trois longs cortèges funéraires de quinze cercueils filent vers les Invalides. Sur l'un d'entre eux, une plaque : " Berty Albrecht, résistante du mouvement Combat, 15 février 1893-31 mai 1943, Compagnon de la Libération, Médaille militaire, Croix de guerre avec palmes, médaille de la Résistance avec rosette ". Le lendemain, elle sera inhumée au Mont-Valérien. Dominique Missika est partie sur les traces de cette héroïne au destin tragique. Son enquête révèle une femme étonnante et complexe : issue de la bonne société protestante de Marseille, cette mère de famille deviendra surintendante d'usine et militante féminine avant de vivre une grande passion avec Henri Frenay, un saint-cyrien catholique de douze ans son cadet, qu'elle entraîne dans sa lutte contre le nazisme. Figure emblématique de la Résistance, elle meurt clans des circonstances longtemps mystérieuses, à l'origine d'une légende ici élucidée. En consultant documents de justice, archives privées et témoignages inédits, l'auteur retrace avec talent les raisons de son engagement, les circonstances de son arrestation par les Allemands et redonne toute sa place à cette femme exceptionnelle.
Dialogues avec Geneviève De Gaulle-Anthonioz
Suivi de La traversée du bien
Sortie : 1 avril 2015 (France). Essai
livre de Michaël De Saint-Cheron
Annotation :
GENEVIÈVE DE GAULLE ANTHONIOZ Cette nièce du général de Gaulle dont la récente panthéonisation est un événement national – était, à tous égards, une femme d'exception et une héroïne spirituelle qui, sa vie durant, ne cessa de se battre contre l'injustice, le racisme et l'extrême pauvreté.
Déportée à Ravensbrück pendant la guerre, cette femme intransigeante s'y lia d'amitié avec Germaine Tillion et fut miraculeusement épargnée. À la Libération, Soucieuse de lutter contre toutes les formes de la déchéance humaine, elle s'engagea dans un nouveau Combat, contre la misère cette fois, et fut, de 1964 à 2000, présidente d'ATD Quart Monde. Elle fut ainsi à l'origine de la fameuse loi de 1998 « Contre la grande pauvreté et l'exclusion ». Témoin au procès Barbie, elle impressionna la France entière par la Sobriété et la puissance de son intervention. De cette vie prodigieuse, elle tira un récit, La Traversée de la nuit (1998).
Dans les Dialogues avec Michaël de Saint-Cheron, elle revisite l'ensemble de son parcours et affine sa réflexion sur le bien, le mal, l'horreur absolue et le destin de l'humanité.
Charlotte Delbo (2013)
Sortie : 2013 (France). Biographie
livre de Violaine Gelly et Paul Gradvohl
Annotation :
Aux États-Unis, elle est considérée comme l’équivalent d’un Primo Levi. En France, son œuvre littéraire et théâtrale est lue et jouée depuis quarante ans. Mais qui connaît réellement Charlotte Delbo, morte en 1985 ? Pour la première fois, une biographie rend hommage à cette femme d’exception.
Secrétaire de Louis Jouvet, résistante communiste, elle est arrêtée en 1942 par la police française en compagnie de son mari, Georges Dudach, fusillé quelques mois plus tard. Elle a 28 ans et lui dit adieu dans une cellule de la prison de la Santé.
Ce qui l’attend, elle, c’est la déportation : elle fait partie du convoi du 24 janvier 1943, le seul convoi de femmes politiques à avoir jamais été envoyé à Auschwitz. Sur les 230 déportées, seules 49 reviennent, après 27 mois de captivité. Charlotte Delbo se jure alors d’être celle qui témoignera de l’incroyable sororité qui les a unies et leur a permis de survivre.
Dans toute son œuvre – en prose ou en vers –, elle dit et célèbre le courage de ces femmes. Militante passionnée des droits de l’homme, elle ne cessera plus de combattre les injustices et de mettre sa plume au service des plus faibles.
Charlotte Delbo, une conscience dans le siècle.
Vivre
Sortie : 29 avril 2015 (France). Biographie
livre de Anise Postel-Vinay et Laure Adler
Annotation :
« Je pensais qu’en vieillissant, l’ombre de ce que j’ai vécu pendant la guerre s’estomperait, que j’oublierais un peu. J’ai l’impression que c’est le contraire : soixante-dix ans après mon retour, ce passé est de plus en plus présent en moi.
J’ai perdu mon sommeil d’enfant pendant la guerre et je ne l’ai jamais retrouvé. Je fais souvent le même cauchemar : la Gestapo me pourchasse. Mais je cours tellement vite que je me réveille. »
Anise Postel-Vinay
Écrit avec la complicité de Laure Adler et Léa Veinstein, Vivre relate avec simplicité le quotidien de celle qui n’aime pas qu’on l’appelle « résistante ». Arrêtée le 15 août 1942, déportée à Ravensbrück aux côtés de Germaine Tillion et Geneviève Anthonioz de Gaulle, Anise Postel-Vinay nous offre le récit d’une humanité plus forte que la barbarie.
source Grasset : https://www.grasset.fr/vivre-9782246858072
Merci Aurea ! :)
Résister toujours
Sortie : 29 avril 2015 (France). Récit
livre de Marie-José Chombart De Lauwe
Annotation :
Aujourd’hui âgée de quatre-vingt-douze ans, Marie-José Chombart de Lauwe, présidente de la Fondation pour la mémoire de la déportation, est une des dernières belles voix de la Résistance. Engagée dans la lutte contre l’occupant dès 1940 à dix-sept ans, elle fut déportée avec sa mère en 1943 dans le camp de Ravensbrück. Son père mourut à Buchenwald. Aux côtés notamment de ses camarades de déportation, Germaine Tillion ou Geneviève de Gaulle-Anthonioz, elle a ensuite été une inlassable militante des droits de l’homme et s’est mobilisée pour la cause féministe et en faveur de l’enfance inadaptée. Chercheuse au CNRS, elle a travaillé sur les cités de banlieue et relevé, très tôt, les risques liés à cette urbanisation en vase clos. Depuis quarante ans, Marie-José Chombart de Lauwe mène également auprès des jeunes générations un combat contre la résurgence de l’extrême droite et du racisme. C’est pour lutter contre l’oubli et au nom de tous ceux qui ont disparu dans les camps nazis qu’elle nous livre ces mémoires en forme d’appel à la vigilance et à la résistance.
Merci Aurea ! ;)