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L'album le plus étonnant de Neil Hannon, où il se fait plaisir. D'apparence atypique, la seconde partie de l'album nous plonge dans un vibrant hommage aux travailleurs du monde entier, avec une gravité proche de "Fin de siècle", alors que l'album avait commencé avec humour et second degré.
Neil Hannon nous montre une facette plus fouillée dans le son, toujours aussi drôle, toujours aussi émouvant.
Et mention spéciale à "Philip & Steve's furniture removal company", combinant l'art des deux parrains de la musique répétitive contemporaine et américaine, Philip Glass et Steve Reich. Sur un motif rythmique de 9 temps, Neil utilise le "phasing" de Steve Reich ("Piano phase", "It's gonna rain"), où on entend aussi ses utilisations typique du Marimba ou du Clapping hands. Puis vient se juxtaposer malicieusement les orgues répétitives de Phillip Glass ("Dance", "Einstein on the beach"), puis l'enrichissement par les cordes typique de Glass ("The photographer")
C'est répétitif, vibrant et cathartique. Magnifique

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Indie-folk aux harmonisations vocales magnifiques, proche de l'univers de Fleet Foxes, cela rappelle les harmonies de "Because" des Beatles, les Beach boys et le "Carry & Lowell" de Sufjan Stevens. Rien que ça. Une sentiment de bien-être à l'écoute de cet album

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entre pop, musique classique, et électronique. Brillant

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Dirty Projectors nous livre un album frais, ludique, créatif
Après un précédent album triste et tournant autour de sa rupture avec sa compagnon et (ancienne) chanteuse du groupe, Dirty Projectors se tourne vers la vie et produit à mon sens un album pleinement jouissif.

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Un an après je réécoute et c'est la claque.
Superbe album festif, enfin c'est une sorte de fête-gueule-de-bois.
Et c'est un vrai album second degré (rien à voir avec les 1er degré de Abba, comme j'ai pu lire)

Album faussement festif, représentation de ce monde qui va droit dans le mur à coup de coupons de publicité (chouette livret au passage en forme de prospectus)

Tant qu'à ce précipiter vers une mort certaine dans cette course insensée et absurde (7 milliards d'habitants, 120 milliards d'animaux (!) assassinés chaque année, irrationalité et irresponsabilité de l'espèce humaine qui détruit tout et qui veut tout, maintenant...)
....autant le faire avec "Everything now" de Arcade Fire.

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Formidable.
Un harmonium, une voix, des instruments hétéroclites, un voyage, une vivante en prise directe.
A découvrir, c'est prenant, émouvant, c'est la vie qui coule entre nos mains

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Imaginez Magma avec pleins de nouvelles références
La relève, je vous dis. Incroyable

et merci à Epitaph, notre gardien du temple sur SC

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Du folk drone qui vire à du Steve Reich, ça alors !