Lewis Carroll et la musique

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BELLINI Vicenzo (1801-1835)

« 20 juin [1855] (Me.). – Je suis d'abord allé de Whitehall Place à l'Old Hummums, Covent Garden, mais n'y trouvant pas Ranken, je suis passé au Temple, et rentré vers midi. Nous avons d'abord fait une rapide visite du salon de la Royal Academy, où The Rescue de Millais m'est apparu de loin comme le meilleur tableau de l'exposition ; puis visite du Jardin des plantes ; retour à Brompton pour le dîner, puis départ pour le People's Opera de Drury Lane. On donnait Norma, – musique délicieuse, décor, costumes et surtout chanteurs médiocres. Mme Arga fut une Norma pleine de brio. Vint ensuite un ballet grandiose, auquel Ranken ne resta pas, moi si, car j'étais curieux d'en voir un, et ce fut une déception complète ; c'est la laideur étudiée des attitudes qui m'a frappé plus que tout le reste. On parle de la poésie du mouvement ! La grâce instinctive des enfants de la campagne quand ils dansent est infiniment plus belle. Je n'ai aucune envie de retourner voir un ballet. »

« 21 juin [1855] (J.). – Dîner à Brompton, après quoi j'ai couru à Covent Garden, mais je n'ai pas réussi à entrer à l'Opéra avec Ranken, et me suis finalement retrouvé presque au dernier rang de l'orchestre. Beaucoup de gens n'ont pas trouvé de sièges et, quand l'opéra a commencé, j'ai donné le mien à une dame qui se trouvait derrière moi, ce qui fait que j'ai dû rester debout une heure et demie, jusqu'à ce qu'une place se libère. Nous avons d'abord eu le premier acte de Norma, pour que Grisi puisse se produire : sa voix et son jeu furent magnifiques, mais elle a un aspect rougeaud et ordinaire, bien qu'elle paraisse merveilleusement jeune pour ses cinquante ans. Après cela, 'Il Barbiere di Seviglia', qui m'a d'autant plus ennuyé que je connaissais à peine la musique. Le chœur Mille Grazie, toutefois, fut très beau, et Lablache très amusant ; c'est d'entendre chanter Herr Formes qui m'a fait le plus plaisir. L'ensemble de la représentation s'est terminé après minuit. »

02/04/64

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ROSSINI Gioaccino (1792-1868)

Voir ci-dessus.

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« 8 mars [1856] (S.). – Suis allé à une soirée musicale chez le doyen : près de la moitié du collège y était. L'essentiel du concert était constitué par les chansons de 'Macbeth'(...). »

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« 18 mars [1856] (Ma.). – (...) Le soir, Exeter Hall pour entendre 'Le Messie' : chanté par Jenny Lind, Miss Dolby, Mr. Lockey, Mr. Weiss et Mr. Swift. Jenny Lind faisait beaucoup plus âgée que je ne m'attendais à la voir : au repos, son expression paraît sévère, mais quand elle se mit à chanter, elle se changea en un sourire d'une douce beauté, et elle donna l'impression de s'abandonner à cette musique grandiose avec un ravissement qui avait quelque chose d'enfantin. Je n'imagine rien dans le domaine du chant qui puisse être plus délicieux que ses notes aiguës, si douces et si tendres qu'elles ressembleraient davantage à un chant entendu en rêve. Autant que j'en puisse juger, Miss Dolby a chanté à la perfection et je ne crois pas que rien m'ait jamais donné plus de plaisir que son interprétation de 'He shall feed His flock like a shepherd'. Deux autres morceaux que j'ai particulièrement aimés furent 'I know that my Redeemer liveth' chanté par Jenny Lind, et 'Why do the nations so furiously rage together ?' chanté par Mr. Weiss.
Je marque ce jour d'une pierre blanche. »

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10/04/1865
06/04/1868
26/06/1871

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« 4 février [1857] (Me.). – Suis allé au concert de Jullien. Dans l'ensemble, ce fut un extrêmement beau concert, qui valait la peine d'être entendu : le *Carnaval de Venise*, chanté par *Madame* Gassier, et qui contient l'air 'Oh, come to me when daylight sets', en fut une des perles. »

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24/02/57

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24/02/57

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24/02/57

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24/02/57

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24/02/57

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24/02/57

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24/02/57
https://www.senscritique.com/morceau/oberon_act_2_finale_and_hark_the_mermaids_oh_is_pleasant/20458214

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« 21 avril [1857] (Ma.). – Suis parti pour Londres avec Andrews à midi : arrivée à Old Hummuns avant 3 heures. Le soir, nous sommes allés à l'opéra au Haymarket (au parterre), et nous avons vu 'La Figlia di Reggimento' et le ballet 'Esmeralda'. *Mademoiselle* Piccolomini jouait dans le premier des deux spectacles, jeu plein de grâce et d'entrain : dans la musique, j'ai particulièrement admiré la marche Rataplan, l'ouverture du second acte et sa dernière mélodie. Le ballet qui suivit était très beau, *Madame* Pocchini étant la principale et la meilleure des exécutants. »

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Voir ci-dessus.

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DRYDEN John (1631-1700)
PURCELL Henry (1659-1695)

« 20 mai [1857] (Me.). – J'ai appris par Jelf que mon élection à la Choral Society est pour demain, élection à laquelle j'avais accepté l'autre jour d'être candidat. Je suis allé au concert de ce soir et j'ai beaucoup aimé certains morceaux : nous avons entendu le 'Come if you dare' de Dryden, une mélodie à quatre parties de Mendelssohn, 'Le Rossignol' etc... Duckworth, de University College, a chanté deux mélodies. »

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MENDELSSOHN-BARTHOLDY Felix (1809-1847)

https://www.senscritique.com/morceau/sechs_lieder_im_freien_zu_singen_op_59_no_4_die_nachtigall/7672548

Voir ci-dessus.

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« 10 septembre [1857] (J.). – (...) nous sommes allés au théâtre Royal [d'Édimbourg (Écosse)], au parterre. On donnait l'opéra 'Don Pasquale' : Rossi chantait Don Pasquale, Ginglini : Ernesto, Belletti : le docteur Malatesta et *mademoiselle* Piccolomini : Norina. Le décor n'était pas de première qualité mais le reste était tout à fait plaisant. Je pense que l'air 'Com è gentil' serait le plus beau si on ne l'avait pas aussi souvent entendu ; il a été bissé, ainsi que quelques autres. »

'Don Pasquale', « opera buffa » en 3 actes, livret de Giovanni Ruffini et Gaetano Donizetti, d'après le livret de 'Ser Marc'Antonio' d'Angelo Anelli mis en musique par Stefano Pavesi (Milan, Teatro alla Scala, 1810), musique de Gaetano Donizetti, composé à Paris entre sept. et nov. 1842, créé à Paris, au Théâtre-Italien, le 3 janv. 1843, avec Giulia Grisi, Mario, Antonio Tamburini et Luigi Lablache (...). 'Don Pasquale' a toujours été l'opéra le plus représenté de Donizetti (...). On peut le considérer à plusieurs titres comme le chef-d'œuvre du compositeur. (M. Honegger, P. Prevost : Dictionnaire des œuvres de l'art vocal, Bordas, 1991)

Com'e Gentil from "Don Pasquale." Luciano Pavarotti :
https://www.youtube.com/watch?v=MbSX9M6PSOk

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11/09/57
DIBDIN Charles (1745-1814)
Charles Dibdin : The Waterman; or, The First of August (1774)

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26/06/62
https://www.senscritique.com/morceau/adelaide_op_46/57160498

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21/07/64

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10/02/63 - David KENNEDY (1825-1886)

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28/03/63 - Stephen Collins FOSTER (1826-1864)

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https://www.senscritique.com/morceau/the_low_backed_car/14879973

12/10/64 - John COLLINS (1804-1874)

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https://www.senscritique.com/morceau/Rory_O_More_The_Donnybrook_Boy_The_Humours_Of_Donny_Brook/4322137

12/10/64 - John COLLINS (1804-1874) - Samuel Lover : 'Rory O'More' (1837).

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11/05/67 - Cox & Box
Francis Cowley BURNAND (1836-1917)
George [Louis Palmella Busson] DU MAURIER (1834-1896)
Arthur Seymour SULLIVAN (1842-1900)

« Cox and Box received its first performance in private on 16 May 1866. This took place at Moray Lodge in Kensington, the home of Arthur Lewis, and the regular venue for the 'Moray Minstrels', a group of musicians, actors and artists. Burnand later claimed that the first performance actually took place at his house three days earlier, but this may have been no more than a rehearsal.
The libretto for this one act little masterpiece was adapted from the famous farce Box and Cox by John Madison Morton, by librettist and sometime editor of Punch, Francis Cowley Burnand.
A year later, the death of Punch artist, Charles Bennett, resulted in the piece being performed for the first time in public at the Adelphi Theatre, and from then on Cox and Box became a favourite, appearing as a curtain raier to many productions world wide. » (Ian Bond)