Libraires et Bouquinistes

Annotation :

Adrienne MONNIER (1892-1955) - Librairie 'La Maison des Amis des Livres'.

Annotation :

Sylvia BEACH (1887-1962) - Librairie 'Shakespeare & Co'

https://shakespeareandco.princeton.edu/

Annotation :

Page 147 : [En 1907] « (...) Delesalle pensait depuis longtemps à la librairie, à « sa librairie ». Connaissant sa passion pour les livres, ses amis le poussaient à s'établir (...). »
Pages 159-88 : Chap. IX - « Libraire et éditeur (1907-1932) »
« (...) le 15 octobre 1908, Delesalle ouvre un magasin au 16 rue Monsieur-le-Prince [à Paris]. »
« Il vend au plus juste prix et ce qu'il présente est soigneusement étudié. »
« (...) l'aspect de Delesalle est un peu bourru, mais, sous la rude écorce, on découvre «le meilleur homme du monde, intelligent, très fin, à tous points de vue un très honnête homme » (...). »
Page 174 : Desalle éditeur : Souvenirs d'une morte vivante de Victorine B. en 1909. (https://www.senscritique.com/livre/Souvenirs_d_une_morte_vivante/25324115)
Page 176 : « Delesalle concevait son métier de libraire de façon originale : sa maison elle-même fut beaucoup plus qu'une simple boutique, et devint peu à peu un foyer culturel, un havre (...).»

Annotation :

Jean GALTIER-BOISSIÈRE (1891-1966)
Pages 188-91 : 'Histoire de boutique' :
« 4 novembre [1943]
En septembre, j'avais reçu du président du Comité d'organisation du livre, M. Rives, une sommation d'avoir à ouvrir une boutique dans les trois mois, faute de quoi je serais rayé de la liste des libraires parisiens et ne recevrais plus aucune nouveauté.
Ainsi que dans tous les comités issus de la Révolution nationale, il s'agissait d'une manœuvre des grosses boîtes pour écraser bouquinistes en chambre et libraires en appartement.
Je trouve une boutique dans l'immeuble même où fonctionne mon Office de Livre depuis plus de vingt ans ; je l'installe et j'avertis le Comité.
- Oh ! minute ! me téléphone un certain M. Rossignol, le Comité sera prêt à vous donner un avis favorable, mais pas pour vous établir place de la Sorbonne.
- Où alors ? Place de l'Opéra, peut-être, avec un pas-de-porte d'un million ? ou bien rue des Panoyaux ?
- Nous estimons que le Quartier latin a déjà trop de libraires...
- Qu'on vende plus de livres autour de la Sorbonne que dans le quartier des Grandes-Carrières me paraît tout à fait normal !
- Ce n'est pas l'avis de M. Rives.
- Je ne vous cacherai pas que M. Rives commence à me courir !
- Vous le lui direz vous-même, monsieur.
- Quand il voudra ! monsieur.
Une heure plus tard, M. Rives m'appelait au téléphone et d'une voix suave :
- Monsieur Galtier-Boissière ? Un de mes collaborateurs m'a fait part de votre désir de me rencontrer, voulez-vous me dire votre heure... »
Page 192 : « 15 novembre [1943]
J'ouvre ma petite boutique, 3, place de la Sorbonne, avec une nouvelle vendeuse, Simone »

Annotation :

François MASPERO (1932-2015) acquit en 1955 à vingt-trois ans la librairie L’Escalier, rue Monsieur-le-Prince, où il se lia avec les intellectuels issus des colonies françaises, d’Aimé Césaire à Amilcar Cabral, et distribua l’année suivante le rapport Khrouchtchev.
En 1957, il reprit la librairie 'La Joie de Lire', rue Saint-Séverin, qui devint vite sous son impulsion, avec l’aide de sa première épouse Marie-Thérèse MAUGIS, de Jeanne MERCIER et de Georges DUPRÉ, l’une des librairies généralistes les plus modernes et dynamiques de Paris, avant de constituer au cours des années 1968, avec l’acquisition d’une seconde enseigne en face de la première, le rendez-vous des intellectuels, militants de gauche et révolutionnaires de la terre entière.
(Source : Maitron)

Annotation :

Pages 309-15 : [Art. 89] « Quand j'étais libraire ».
« A l'époque où j'étais vendeur chez un bouquiniste (...). Il y avait dans le magasin où je travaillais un assortiment d'ouvrages de tout premier ordre, et pourtant je ne pense pas qu'il y ait eu un client sur dix capable de reconnaître un bon livre d'un mauvais. Les snobs amateurs d'« éditions originales » étaient beaucoup plus nombreux que les amoureux de littérature, et les étudiants orientaux marchandant le prix de manuels à trois sous plus nombreux encore, mais les braves dames hésitant sur le choix d'un cadeau d'anniversaire pour leur petit neveu constituaient la majorité écrasante. »

Annotation :

Frank and Myfanwy WESTROPE

Frank Westrope and Myfanwy Wynne married in 1911. The couple were pacifists and members of the Independent Labour Party since the early 1900s. Myfanwy was also involved in the women's suffrage movement. Frank was imprisoned as a conscientious objector during the First World War and served his sentence in Wormwood Scrubs, Wandsworth Prison, Hounslow Barracks and Pentonville Prison. By the early 1930s the Westropes had a bookshop [situated on the junction of South End Rd and Pond Street] in Hampstead [(London)], and for a brief period George Orwell lodged with them in the flat above the shop and served in the bookshop in the afternoons. Out of his experiences during this period grew his novel 'Keep the Aspidistra Flying'.

Annotation :

Louis TSCHANN (1893-1946)
Résistant et déporté.
Fondateur, avec son épouse Marie-Louise Castex, en 1928, de la librairie Tschann, initialement située 84, boulevard du Montparnasse, dans les anciens locaux d'une imprimerie.
Céline était un habitué de la librairie, Henri Miller également ainsi que les surréalistes Aragon, Soupault. Salomon Monny de Boully (1904-1968) (Le Grand Jeu). Daumal ? Desnos ?
Louis Tschann édite des plaquettes. La première en date (semble-t-il) :
De Vicente Huidobro (1893-1948), poète surréaliste et écrivain chilien, 'Tremblement de ciel', Editions de l'As de Cœur / Louis Tschann, Paris, 1932.
Et notamment 'Le Fil de la nuit' de Jehan Mayoux, Éditions Sagesse - Librairie Tschann, [1938]. (Sources : Aelberts-Auquier ; andrebreton).

[La librairie sera reprise, au début des années 1960 par ses filles, Marie-Madeleine Tschann (1929-2014) et Anne-Marie Grossman. Elle est transférée 125, boulevard du Montparnasse en 1984.
Jérôme Grossman reprend la librairie en 1993 puis la cède en 1999 à Fernando Barros et Yannick Poirier qui, employés avec Muriel Bonicel, formaient équipe depuis 1990.]

https://blogmontparnos.paris/la-librairie-tschann-boulevard-montparnasse-paris/

Annotation :

John Cowper [ou Cooper] POWYS (1872-1964)
« Une boutique de livres d’occasion est le sanctuaire, le refuge des pensées les plus explosives, les plus hérétiques de l’humanité. […] Une librairie est une poudrière remplie de dynamite, une pharmacie pleine de poisons, un bar bourré d’alcools […] Ah ! le splendide conservatoire de toutes les folies humaines qu’est une librairie de livres d’occasion. »

Annotation :

José CORTI (1895-1984)

Annotation :

GHEERBRANT Bernard (1918-2010)

Annotation :

Robert SAUTEREAU
Geneviève BAUDON
Marcel BAUDON
Véronique LEGOFF
Laurence ALSINA
Antigone LE GUENNEC
Maurice KORB
Étia KORB
Liliane KORB
Laurence LEFÈVRE
Bernard LEFÈVRE
Françoise LOUVET
Marie-Françoise BETMONT
FLORENCE
Alain RYCKELYNCK
André PAGIER
Éric BARILLOT
Jean-Louis PELLE
Bernard TERRADES
Jean-Michel LUERE
Gérard CHOFFEL
JEAN-PIERRE dit COLUMBO
ANTOINE et GÉRALDINE

Fernand TEULÉ

Annotation :

« Ne soyez pas trop sévères avec les libraires. Ce n'est pas de leur faute s'ils se montrent parfois désagréables. Certaines journées les transforment en de véritables écorchés vifs, quand seule la mélancolie s'invite dans leur magasin. Aucune âme charitable n'entre, ne serait-ce que pour échanger un bonjour. Impossible de partager leur dernière lecture avec le premier passant venu. Libraire moi-même, il m'arrive alors de douter de l'utilité de mon métier, de songer à le quitter pour fuir cette société qui préfère la vitesse d'un bolide à la caresse d'un roman. » (J. Baujard)

Annotation :

BRENT Stuart (1912-2010) - Librairie 'The Seven Stairs' puis 'Stuart Brent Books' (Chicago, 1946-1994)

https://www.senscritique.com/film/algren/12549151

Annotation :

FITZGERALD Penelope [Mary], née KNOX (1916-2000)
Romancière et biographe anglaise née à Lincoln (Lincolnshire).

Annotation :

Café-Librairie Caplan & Co (1993-2022)
Poul Rodou
29620 Guimaëc

Daniele Caprini et Lan Mafart ouvrent le café-librairie CapLan & Co en 1993. Il sont rejoints dès l'année suivante par Lydia Saillour.

« A l’origine de CapLan & Co, une buvette du littoral fréquentée par des pêcheurs à pieds, des paysans et quelques touristes, dont Léo Ferré qui aimait discuter avec la vieille "Nanan" à qui il proposa en vain de racheter le bistrot ; celle-ci avait "bretonnisé" son nom, elle le nommait...Léon Ferrec ! » peut-on lire sur le site de ce qui est devenu en 1993 un café librairie « c’est à dire un lieu de vie, à la fois café-cave-épicerie, librairie et maison d’édition ».