Lire l'idéalisme allemand

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Roman phare du Sturm und Drang, qui amorce la critique des Lumières sur le versant romantique.

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Le livre de la "révolution copernicienne", un ouvrage magistral qui change le monde philosophique. L'œuvre de Kant servira de point de départ aux géants de l'idéalisme allemand, Fichte, Schelling et Hegel.

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Ce livre est un complément/une introduction à la Critique de la raison pure, mais ne remplace pas sa lecture. La préface est belle et mordante, Kant y défend Hume contre ses adversaires.
Le livre étudie tour à tour les mathématiques, les sciences naturelles et la métaphysique. Kant prétend refonder la métaphysique sur de nouvelles bases, circonscrites et en opposition avec la métaphysique pré-critique qui se voulait scientifique à tort selon lui.

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Deuxième ouvrage de la philosophie critique. Kant s'émancipe de la nature pour fonder une morale purement métaphysique et rationnelle.

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Troisième ouvrage de la philosophie critique. Kant se propose ici d'achever la philosophie transcendantale. Mais ses successeurs le "trahiront" en voyant dans son œuvre l'annonce d'un système à venir plutôt que le système en lui-même.

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Fichte entre en scène en politique. Il se fait le défenseur de la Révolution française et de ses principes de liberté et d'autonomie.

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Novalis évoque dans sa correspondance avec Schlegel, son amitié avec Fichte et Schelling et sa découverte de leurs œuvres.

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Textes du jeune Schelling, alors disciple de Fichte. Les Lettres sur le dogmatisme et le criticisme contiennent déjà les germes du système à venir, proprement schellingien. Elles mettent l'art à l'honneur comme intuition de l'absolu.

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Schiller commente l'esthétique kantienne et propose son propre système philosophique.

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Novalis assiste aux cours de Fichte dans sa jeunesse et il lit les textes du philosophe. Cet ouvrage est un ensemble de cahier avec des notes fragmentaires sur Fichte.

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Hölderlin, ancien camarade de Hegel et Schelling, choisit la voie de la poésie pour dépasser le kantisme et ouvrir de nouveaux horizons à la pensée. Hypérion est un roman magnifique.

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Texte de jeunesse, probablement écrit par Schelling, mais retrouvé dans les papiers de Hegel après sa mort.

"…une éthique. Étant donné qu'à l´avenir toute la métaphysique passera dans la morale – ce dont Kant n´a donné qu'un exemple avec ses deux postulats pratiques, sans rien épuiser, cette éthique ne sera rien d'autre qu'un système complet de toutes les Idées ou bien, ce qui revient au même, de tous les postulats pratiques. La première idée est naturellement la représentation de moi-même comme d'un être absolument libre. Avec l'être libre, conscient de soi, apparaît en même temps tout un monde – à partir du néant – la seule véritable et pensable création à partir du néant – C´est ici que je descendrai dans le champ de la physique ; la question est la suivante : comment un monde doit-il être constitué pour un être moral ? Je veux redonner des ailes à notre physique qui progresse si lentement et laborieusement au fil d´expérimentations."

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Schelling cherche à construire une philosophie de la nature cohérente, inspirée de Bruno et Spinoza.

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Schelling cherche toujours à construire la philosophie de la nature. Il propose une esquisse.

Elle est accompagnée de son poème "La Profession de foi épicurienne de Heinz Widerporst", qui vaut le coup d'œil. Schelling est beaucoup plus sensible au spinozisme et à l'épicurisme que les autres idéalistes allemands.