Liste pour devenir un vrai Cinéphile

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La terreur à l'état pure ! Le statut culte qu'a adopté ce film au fil des années est complètement mérité ! Tout démarre dans la bonne ambiance d'un groupe d'amis mais rien que le générique nous annonce la tournure des éléments. La mise en scène épouse le ton du long-métrage et accentue l'angoisse du spectateur avec ses plans aux angles particuliers et oppressants. Les multiples contre-plongées mêlent les personnages dans des décors beaucoup trop grand pour eux, qui les enferment. La simplicité du scénario, sadique mais jouissif, est au service de l'histoire et se révèle être très efficace. Un gros travail au niveau du son est aussi à saluer, cela crée une ambiance vraiment incroyable. Le film adopte également la bonne durée, évitant de justesse de devenir répétitif. Les personnages gagneraient tout de même à être plus développés, surtout les antagonistes. Jusqu'au dernier moment, on se tord de peur et de stress dans cette aventure macabre à l'odeur nauséabonde. Me direz-vous, c'est le plus important !

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Ce film est tout bonnement incroyable ! Sa mise en abîme du cinéma est le lieu où tout se révèle, tout se confond avec les souvenirs du personnage principal. La photographie est extrêmement soignée, jouant avec les reflets et les jeux d'ombres d'une manière irréelle. Sa mise en scène épouse quant à elle son intériorité en dévoilant ses fantasmes et son vide intérieur, montré à travers ses relations avec les autres. C'est un long-métrage très réfléchi traitant de thèmes importants relevant de la psychanalyse. Le scénario s'amuse à nous envoyer des mondes fantasmagorique imaginé par Quido, interprété par le charismatique Mastroianni, puis à confondre ce qui est réel et ce qui ne l'es pas. Nous sommes perdus comme le personnage. L'acte de création, l'autobiographie ou encore l'amour (de la mère, fantasme, femme) sont des thématiques bien développées. La caméra s'envole à travers la foule et nous fait ressentir pendant plus de deux heures les sentiments du sujet représenté. A la fin, nous ne voulons plus le quitter. Chapeau !

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Qui a dit qu'on ne pouvait pas faire un film épique en 1933? Ce premier film sur King Kong se révèle être plus dantesque et impressionnant techniquement que des blockbusters actuels. Les scènes d'actions sont jouissives et le côté artificiel donne un charme indéniable au long-métrage. L'histoire mêle aventure, romance et action subtilement avec un rythme effréné. Chaque scène mérite un arrêt sur image tant le travail de décor et de composition est admirable. Ce film a tout bonnement été une grosse surprise que je ne suis pas prêt d'oublier !

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Carl Dreyer arrive à retranscrire la puissance des mots par les réactions visibles sur les visages des personnages, véritables surfaces de contemplation. L'importance est donné au regard, moteur de l'émotion. Mais ce qui étonne le plus dans le long-métrage, c'est sa magnifique actrice interprétant Jeanne, jamais vous n'aurez vu un visage aussi expressif, celui de la douleur mais également celui de la foi et de la croyance. Elle reste gravée dans votre mémoire et marque cette image de Jeanne d'arc dans l'histoire du cinéma. La mise en scène épouse parfaitement les positions de force de chacun des deux camps. Il y a une véritable économie des moyens au niveau des décors, mettant en valeur une simplicité apparente mais qui s'avère finalement très efficace et impactant pour le spectateur. Son regard se focalise sur les visages des personnages, ce sont eux qui content l'histoire. J'aime beaucoup le choix scénaristique de se concentrer sur le procès et la mort de l'héroine. Dreyer livre une diabolisation de l'église qui forme un banc surpuissant avec ces gros plan filmant des visages déformés, morcelés, ce qui ironique par rapport à ce que les religieux dénonce quant à la nature des apparitions de Jeanne d'Arc. Un beau film où tout se vit par l'image.

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Le film débute sur une fléchette atteignant sa cible, comme pour annoncer que la caméra sera l'arme, ressemblant comme deux gouttes d'eau au quadrillage de la cible. On met du temps à découvrir le visage du personnage principal, d'abord caché par l'appareil enregistreur. La mise en scène prépare d'emblée le faut qu'il vit à travers elle. Powell pose le spectateur en position de voyeur avec une vue subjective très immersive et nous force à nous identifier à ce personnage tueur en série. Tout au long du long-métrage, il joue avec la mise en abime, la position du spectateur et démontre le pouvoir de l'image avec une incroyable profondeur implicite, passant par la psychanalyse.

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Wow. Incompréhensible pour certains, Mulholland Drive est envoutant pour moi. Lynch arrive, comme il le fait si bien, à nous embarquer dans son étrange univers où le fantastique et le fantasmagorique côtoie le réel. Cela donne un résultat pour le moins déconcertant mais surtout un récit toujours étonnant et passionnant piégeant le spectateur, se retrouvant hypnotisé. Que ce soit sa mise en scène ou sa direction artistique, il n'y rien à reprocher. Son style et ce ton si particulier sont reconnaissables entre milles. J'aime beaucoup la complexité qu'il apporte à l'intrigue en jouant avec l'illusion et le rêve pour traiter d'Hollywood et de ses espoirs brisés où l'amour et le bonheur semblent être des concepts inaccessibles. Le spectateur s'attache aux personnages pour finalement voir que c'est une fausse image d'eux. Une véritable tragédie humaine. J'en ressort profondément satisfait !