Cover Listorama : Volume 2 - Films

Listorama : Volume 2 - Films

La suite du Volume 1, donc les films vus en 2018.

Liste de

312 films

créée il y a presque 7 ans · modifiée il y a presque 2 ans
Redacted
6.4
1.

Redacted (2007)

1 h 30 min. Sortie : 20 février 2008 (France). Policier, Drame, Guerre

Film de Brian De Palma

Bondmax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 01/01

Rien de mieux pour commencer l'année qu'un film de Brian De Palma. Redacted, c'est au final Outrages qui a été transposé pendant la guerre en Irak et surtout au 21ème siècle. À la manière de son aîné, De Palma s'amuse encore une fois à taper sur l'armée américaine, avec ce brûlot politique terrassant. Redacted ne dure que 1h25 mais assène une mandale bien puissante dans la tronche grâce à la façon dont cette histoire du viol et du meurtre d'une jeune irakienne de 15 ans par des soldats américains est raconté. Avec une mise en scène des plus inventives, Brian De Palma navigue entre différents médiums que sont l'internet, les chaines télévisés, les caméras de surveillance, les archives personnels pour donner un angle d'attaque ingénieux à son film. Encore une fois il montre que niveau mise en scène, c'est lui le patron. Du cinéma coup de poing comme on en fait plus.

Chamanka
6.4
2.

Chamanka (1996)

Szamanka

1 h 50 min. Sortie : 19 mars 1997 (France). Épouvante-Horreur, Comédie dramatique

Film de Andrzej Zulawski

Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 03/01

Zulawski est de retour en Pologne et est prêt à faire trembler l'état religieux qui y réside. Quoi de mieux pour ça que de s'y attaquer de façon frontale avec un film aussi fou que Chamanka. La rencontre d'une jeune étudiante et d'un anthropologue fasciné par la momie d'un Chaman de 2500 ans. Chamanka c'est l'histoire d'une quête, la quête d'une communion corporelle, d'une jouissance quasi-mystique comme le démontre les scènes de sexe ressemblant à de véritables rituels ponctué par cette musique chamanique tonitruante. Encore une fois les acteurs se donnent corps et âme pour atteindre une élévation de l'esprit à travers le sexe et la jeune Iwona Petry dégage un érotisme fascinant. Peut-être pas le plus marquant de la filmo de Zuzu, mais une oeuvre qui possède la marque de son auteur à tous les niveaux.

Le Grand Jeu
6.5
3.

Le Grand Jeu (2017)

Molly's Game

2 h 20 min. Sortie : 3 janvier 2018 (France). Biopic, Policier, Drame

Film de Aaron Sorkin

Bondmax a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 06/01

Débutons 2018 avec un premier film, celui du scénariste émérite ayant fait ses classes à la télé et avec Fincher et Boyle notamment, le grand Aaron Sorkin. Si on a pas a douté de sa capactié à pondre des scénarios (de plus inspiré d'histoire vrai), on n'attendait de voir ce qu'il valait derrière la caméra. Pas forcément convaincu, car Sorkin semble vraiment être en mode pépère s'amusant à puiser ici et là chez certains des grands noms du genre, on peut y voir du Boyle, du Scorsese.. Malgré cela et un scénario assez classique à base de flashbacks, Molly's Game s'avère prenant et ne faiblit que très rarement sur ses 2h20, même si il est parfois lourd sur certains de ses effets de mises en scènes, la voix off en tête. Sorkin accompagne bien le spectateur (peut-être trop) dans un monde dont il n'est pas familier. Dommage que Sorkin n'ait pas pris le recul nécessaire par rapport au personnage de Molly Bloom et offrir un peu plus de difficulté à Jessica Chastain, qui déballe un rôle où la non plus elle a pas vraiment eu besoin de se casser le cul.

The Canyons
4.5
4.

The Canyons (2013)

1 h 40 min. Sortie : 19 mars 2014 (France). Drame, Thriller

Film de Paul Schrader

Bondmax a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 07/01

Visiblement Bret Easton Ellis est bien meilleur romancier que scénariste. Même si l'on retrouve un peu les éléments de ces romans, avec cette peinture assez cynique du monde du show-business, l'intrigue de The Canyons tournent beaucoup trop en rond pour devenir véritablement percutante. Finalement ces coucheries, et jeu de manipulations n'aboutissent nulle part, et ce n'est malheureusement pas la mise en scène de Schrader qui va sauver le truc tellement celle-ci semble hérité d'un softcore. Au niveau des cadrages, de la lumière, tout sonne très cheap, et rend le tout encore moins crédible. À noter que l'acteur qui sort le plus son épingle du jeu reste James Deen, plutôt efficace en psychopathe manipulateur, c'est assez marrant.

Burn Out
6.4
5.

Burn Out (2017)

1 h 47 min. Sortie : 3 janvier 2018. Action

Film de Yann Gozlan

Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 08/01

Burn out est la petite surprise de ce début d'année. Le réalisateur Yann Gozlan nous offre un polar nerveux, disposant d'une mise en scène à la fois stylisée et viscérale. Forcément on pense un peu à Drive avec son anti-héros pris dans une histoire pas très nette à cause de la femme qu'il aime, sauf que là c'est avec des motos. Film particulièrement solide, sachant gérer sa tension omniprésente, donnant beaucoup lors de ses scènes d'actions, notamment au niveau de l'ambiance sonore et visuelle très recherchée. Un bon gros rush mené tambour battant par un très sympathique François Civil.

Ne vous retournez pas
7
6.

Ne vous retournez pas (1973)

Don't Look Now

1 h 50 min. Sortie : 18 septembre 1974 (France). Drame, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Nicolas Roeg

Bondmax a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 09/01

Y a énormément de bonnes idées dans cette adaptation d'une nouvelle de Daphné du Maurier. Déjà y a un superbe sens du montage qui intervient à tous les moments clés, que ça soit l'intro tétanisante ou encore la fin qui ne l'est pas moins, y a aussi cette sublime scène de sexe où Roeg alterne entre Christie/Sutherland faisant l'amour et se rhabillant, c'est fou. Ensuite y a forcément l'utilisation de Venise, une des villes les plus cinématographiques et que Roeg transforme ici en véritable dédale, qui devient brumeux et mystique sur la fin. Après pour dire vrai, Ne vous retournez pas manque de quelque chose pour vraiment me happer surtout pendant le ventre mou un peu trop mou où on sait pas trop où ça va aller.

Silent Hill
6.1
7.

Silent Hill (2006)

2 h 05 min. Sortie : 26 avril 2006 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Christophe Gans

Bondmax a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 10/01

Est-ce que Christophe Gans aurait réussi à donner lieu à une bonne adaptation de jeu vidéo ? On en a bien l'impression avec ce Silent Hill qui reste très fidèle à la licence vidéoludique. Dès les premiers instants on y retrouve la marque de fabrique de l'univers lancé par Konami. Ville abandonné, brouillard omniprésent, musique inquiétante reprenant celle de Akira Yamaoka, l'adepte des jeux ne sera pas en terrain inconnu. Reprenant l'intrigue du premier volet, cet version filmique de Silent Hill reste cependant très proche de son cousin dans la trame et de son avancement. En effet, le scénario reprend cette idée d'indice permettant de guider le personnage, ici la Rose la mère, vers sa fille à travers différent lieu de Silent Hill dont le terrifiant Brookheaven Hospital. Visuellement, Christophe Gans montre encore une fois sa capacité à créer des univers particuliers sur grand écran, et offre notamment grâce à sa représentation de l'Autre Monde des SFX des plus réussis. Peut-être pas aussi effrayant que la version jeu vidéo, Silent Hill est un film réussi qui pourra également plaire aux néophytes, même si l'on retrouve beaucoup de petite allusion au jeu assez sympa, ainsi que ce cher Pyramid Head, antagoniste culte du 2ème volet.

La Maison aux fenêtres qui rient
6.6
8.

La Maison aux fenêtres qui rient (1976)

La casa dalle finestre che ridono

1 h 50 min. Sortie : 16 août 1976 (Italie). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Pupi Avati

Bondmax a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 11/01

La maison aux fenêtres qui rient n'est pas un giallo, mais arrive à fasciner le spectateur tout au long de l'enquête mené par ce restaurateur de peinture dans un petit village italien. Un mystère autour d'une fresque et d'un peintre adepte de la souffrance et de la mort. Peu de morts violentes ici, mais la création d'une aura malsaine et paranoiaque tout au long du film, avec pour décor des maisons inquiétantes dont celle qui donne son nom au titre du film. Puis vient ce final. On y était clairement pas préparé et c'est tout bonnement tétanisant, de l'horreur pure, un final des plus macabres avec un twist un peu gros mais complètement fou. Pupi Avati n'est pas le plus connu du bis italien, mais signe avec ce flm une oeuvre dérangeante et passionnante.

Belladonna
7.4
9.

Belladonna (1973)

Kanashimi no Beradonna

1 h 22 min. Sortie : 29 avril 1975 (France). Drame, Fantastique, Érotique

Long-métrage d'animation de Eiichi Yamamoto

Bondmax a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 13/01

Belladonna est une expérience particulière, le genre de film qui ne laisse pas de marbre. Conte fantastique et onirique, Belladonna fourmille également d'expérimentations visuelles complètement psyché. Déjà de par son animation particulière alternant image fixe et rêverie mêlant ésotérisme et érotisme qui doivent prendre une dimension encore plus folle sous l'emprise de psychotrope. Le film de Eiichi Yamamoto est également révolutionnaire dans son fond et pas que dans sa forme, mettant en avant une héroïne forte bien avant Miyazaki au travers de cette sorcière qui tient tout un royaume et son roi par les couilles, ce qui malheureusement lui portera préjudice. Véritable orgie visuelle alliée à une bande-son psychédélique, Belladonna c'est un peu le croisement de Jodorowsky et du hentai.

Mad Max - Fury Road
7.7
10.

Mad Max - Fury Road (2015)

2 h. Sortie : 14 mai 2015 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de George Miller

Bondmax a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu le 14/01

Hatchi
6.7
11.

Hatchi (2010)

Hachiko: A Dog's story

1 h 33 min. Sortie : 9 juin 2010 (France). Drame, Biopic

Film de Lasse Hallström

Bondmax a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 14/01

Lasse Hallström est vraiment un beau petit salaud avec cette histoire tire-larmes ultra efficace qui ferait fondre même un coeur en pierre. Richard Gere et son fidèle compagnon, le tout choupi Hatchi, un chien Akita, va nous toucher grâce à leur belle complicité, pour nous déchirer complètement sur la fin. Pourtant le film est tout ce qu'il y a de plus bateau dans sa réalisation, et utilise des processus beaucoup trop faciles pour faire poindre l'émotion, mais bordel on essaie de résister, de se dire qu'on va pas se faire avoir comme un bleu, mais on pleure comme une pauvre merde quand on voit la tronche toute triste du vieux Hatchi qui attend son maître à la gare. Merde !

Les Heures sombres
6.9
12.

Les Heures sombres (2017)

Darkest Hour

2 h 05 min. Sortie : 3 janvier 2018 (France). Guerre, Drame, Biopic

Film de Joe Wright

Bondmax a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 15/01

Les Heures Sombres aura fait parler de lui à cause de la performance mémorable de Gary Oldman dans le rôle du premier ministre anglais Winston Churchill, mais il faut faire gaffe avec ça, parce que le plus souvent il suffit que l'acteur soit grimé pour qu'on crie à l'oscar. Dans le cas de ce film, la hype est méritée tellement Gary Oldman habite le rôle de Churchill dans le moindre détail, c'est absolument bluffant et le suivre pendant ses 2 heures s'avère assez passionnant. D'autant plus que Joe Wright impose sa réalisation et ne fait pas de Les Heures sombres un énième biopic calibré pour ramasser les prix. Résultat un film à la mise en scène irréprochable, dans lequel le cinéaste britannique nous offre de sublime composition de plan qui augmente l'importance des enjeux aux travers des différents dialogues ponctuant le film. Bien évidemment, Oldman n'est pas seul dans cette affaire et bénéficie d'un cast de haute volée avec notamment Lily James et Ben Mendelsohn.

Speed Racer
6.1
13.

Speed Racer (2008)

2 h 15 min. Sortie : 18 juin 2008 (France). Action, Sport, Science-fiction

Film de Lilly Wachowski et Lana Wachowski

Bondmax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 16/01

Les Wacho frappe fort avec Speed Racer qui est certainement l'un des divertissements les plus ahurissants visuellement de ces 10 dernières années. En piochant dans le jeu vidéo (forcément on pense à des trucs comme F-zéro voire même Mario Kart lors des courses), dans la bande-dessinée avec la mise en scène de certains dialogues, voir de certains combats où il manque juste des petites onomatopés styles PAF BAM, ainsi que dans l'animation, notamment japonaise (comme le démontre ce passage où le petit frère et le singe double une séquence), les Wacho orchestre un spectacle qui en met plein les yeux avec une patte esthétique très particulière et cartoonesque. Même au sein de son intrigue il mélange les genres avec comédie burlesque, drame familial, film d'espionnage (avec des petites références à James Bond), voir même arts martiaux, et tout ce pot-pourri fonctionne tellement bien, c'est fou. On peut comprendre le bide, mais c'est tellement généreux et créatif que ça fait mal de voir que le film a été un gros échec.

Sans retour
7.2
14.

Sans retour (1981)

Southern Comfort

1 h 46 min. Sortie : 9 mars 1983 (France). Thriller, Action, Drame

Film de Walter Hill

Bondmax a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 17/01

Southern Comfort nous plonge dans le territoire des Cajuns en Louisiane, alors qu'une section de la Garde Nationale s'y trouve pour un exercice militaire. Malheureusement la simple routine va se transformer en cauchemar quand les soldats vont un peu énervé les autochtones en leur volant leur bateau. À partir de là, Southern comfort devient un survival des plus âpres où le bayou se transforme en véritable piège mortel pour la petite troupe. Walter Hill arrive bien à retranscrire l'ambiance particulièrement poisseuse du lieu, avec ces couleurs ternes, ce lieu labyrinthique où tout se ressemble, où les sens se perdent. Mené tambour battant et bénéficiant d'un bon casting de gueule parmi lesquelles on peut notamment cité Keith Carradine ou Powers Boothe, Southern comfort bascule à plusieurs moments dans l'horreur, sans pour autant diaboliser ses méchants qui ne demandent qu'à protéger leur territoire.

Vers la lumière
6.2
15.

Vers la lumière (2017)

Hikari

1 h 41 min. Sortie : 10 janvier 2018 (France). Drame, Romance

Film de Naomi Kawase

Bondmax a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 18/01

Un des derniers films de la cuvée Cannes 2017 à sortir en France, et visiblement ils ont pas garder le meilleur pour la fin. C'est d'ailleurs assez marrant de voir que ce film parle du rapport entre émotions/images, de comment il est difficile d'exprimer avec des mots quelques chose qu'une image exprime tout naturellement avec sa composition, et que Naomi Kawase se ramasse complètement lors qu'il s'agit justement d'émouvoir son spectateur avec cette histoire plein de mièvrerie qui ne fonctionne quasiment jamais. Même si l'univers peu connue apportait un angle intéressant, cette romance est traité de façon tellement banal à gros coup de piano et n'arrive jamais à être véritablement crédible.

3 Billboards - Les Panneaux de la vengeance
7.6
16.

3 Billboards - Les Panneaux de la vengeance (2017)

Three Billboards Outside Ebbing, Missouri

1 h 56 min. Sortie : 17 janvier 2018 (France). Comédie, Policier, Drame

Film de Martin McDonagh

Bondmax a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 19/01

Avec sa petite rafle aux Golden Globes, on était en droit d'attendre pas mal de ce 3 Billboards, même si ce dernier est réalisé par Martin McDonagh l'auteur du très overrated Bons Baisers de Bruges. 3 Billboards est largement plus abouti que son aîné, un drame aux allures de western, voir même film de guerre dans lequel McDonagh raconte la croisade vengeresse d'une mère ayant perdu sa fille contre une police incapable. Bafouant très souvent les limites de la moral, McDonagh a le mérite de dépeindre un portrait particulièrement intense de la bourgade d'Ebbing, Missouri. Offrant assez de complexité à ces personnages, et ne les faisant jamais tombé dans des cases bien ancrées, ils bénéficient toutes et tous d'une certaine ambiguité au niveau de leur action et ce n'est pas la fin qui nous fera dire le contraire. Ces personnages fonctionnent d'autant plus qu'ils sont campés par des excellents acteurs en plein possession de leur moyen, Frances McDormand badass à souhait en tête, et Sam Rockwell arrivant à passer d'une scène à l'autre de gros connard à homme touchant. Ponctuée d'un humour ravageur, la chronique de McDonagh est une réussite.

Total Recall
7.3
17.

Total Recall (1990)

1 h 53 min. Sortie : 17 octobre 1990 (France). Science-fiction, Action, Aventure

Film de Paul Verhoeven

Bondmax a mis 8/10.

Annotation :

Revu le 21/01

The Duke of Burgundy
6.6
18.

The Duke of Burgundy (2014)

1 h 43 min. Sortie : 17 juin 2015 (France). Drame

Film de Peter Strickland

Bondmax a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 22/01

The Duke of Burgundy est un drame lesbien particulièrement sophistiqué. Au travers de cette relation de soumission, Peter Strickland interroge les mécanismes du désir avec son couple d'actrice somptueux : Sidse Babett Knudsen et Chiara D'Anna. Disposant d'une mise en scène des plus raffinés, convoquant très souvent un aspect très 70s, The Duke of Burgundy mélange à la fois sensualité et délicatesse, le tout teinté d'un certain onirisme. C'est assez rare de voir l'érotisme représenté comme ça, y a une certaine pudeur, c'est jamais gratuit, et dans le même temps ça dégage une volupté particulièrement rare. Strickland joue aussi bien avec le son, le bruit des frôlements de peau, c'est assez beau. À la manière des papillons qui peuplent le film, y a un sentiment de beauté fragile qui se dégage de cette romance.

Showgirls
6.2
19.

Showgirls (1995)

2 h 11 min. Sortie : 10 janvier 1996 (France). Comédie dramatique

Film de Paul Verhoeven

Bondmax a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Revu le 22/01

La Chair et le Sang
7.4
20.

La Chair et le Sang (1985)

Flesh + Blood

2 h 06 min. Sortie : 2 octobre 1985 (France). Aventure, Romance

Film de Paul Verhoeven

Bondmax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu le 22/01

Veronica
5.6
21.

Veronica (2018)

1 h 50 min. Sortie : 24 janvier 2018 (France). Épouvante-Horreur

Film de Paco Plaza

Bondmax a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Dark Water
6.7
22.

Dark Water (2002)

Honogurai mizu no soko kara

1 h 37 min. Sortie : 26 février 2003 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Hideo Nakata

Bondmax a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 24/01

Histoire de se mettre dans le mood pour Gérardmer, revenons sur quelques grand prix du festival en commençant par Dark Water de Hideo Nakata. Enfin je dis Nakata, mais on aurait presque l'impression que le film a été réalisé par Kiyoshi Kurosawa. Les deux cinéastes nippons cultivent en effet une approche assez similaire du fantôme, spectre reflétant un aspect sociétal du Japon. Mais la comparaison ne s'arrête pas là, car rien que dans sa mise en scène et son esthétique à base d'insalubrité, Nakata emprunte beaucoup à son compatriote. Le réalisateur qui a connu le succès avec l'excellent Ringu pierre angulaire du J-Horror, peine cependant à réitérer l'exploit avec Dark Water, avec une mise en place un peu trop poussive. Si l'ambiance est là, le film passe peut-être un peu trop de temps à se concentrer sur son propos social, à savoir ici la relation maternelle entre une mère et une enfant qu'elle est sur le point de perdre, pour réellement inspiré une angoisse. Même si certaines apparitions du fantôme font leur effet, Dark Water paraît très souvent longuet. Pour au final, nous offrir un climax un peu trop vite expédié.

Hypnose
6.5
23.

Hypnose (1999)

A Stir of Echoes

1 h 40 min. Sortie : 3 mai 2000 (France). Fantastique, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de David Koepp

Bondmax a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 25/01

On continue notre tour des Grand Prix du Fantastic Arts avec cette fois-ci Hypnose lauréat en 2000. Une adaptation de Richard Matheson par David Koepp scénariste émerite d'Hollywood a qui l'on doit plusieurs films de De Palma notamment. Hyponse s'avère être un film assez convenu, une histoire de fantôme venu hanté l'esprit de Kevin Bacon après une séance d'hypnose. S'en suit alors tout un jeu de puzzle pour résoudre l'histoire de cette jeune fille disparue. David Koepp montre très vite des lacunes au niveau de la réalisation peinant à offrir une véritable identité à son long-métrage. Même si le déroulement est divertissant, plus qu'effrayant, Hypnose fait définitivement parti de ces Grand Prix qui ont sombré dans l'oubli, et l'on comprend assez vite pourquoi.

Pentagon Papers
6.7
24.

Pentagon Papers (2017)

The Post

1 h 56 min. Sortie : 24 janvier 2018 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Steven Spielberg

Bondmax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 26/01

Véritable croisade pour la liberté de la presse, The Post montre encore une fois que Spielberg regorge d'inventivité dans sa mise en scène. En racontant l'histoire du Washington Post et de documents sensibles sur l'implication des USA dans la guerre du Vietnam, le cinéaste américain signe une ode au journalisme d'investigation. En donnant un dynamisme constant, au travers de personnages, et d'une caméra toujours en mouvement, The Post devient à certains moments un véritable thriller décuplant les enjeux mis en place et une urgence constamment présente rythmant les salles de rédaction. Film dans l'ère du temps, The Post dispose également d'un angle féministe à travers son personnage de Kay Graham, patronne du Post en charge de prendre les décisions délicates qui pourraient lui coûter très cher. Une nouvelle leçon de cinéma de la part de Spielberg fourmillant d'idée, donnant parfois des allures de film d'espionnage, notamment avec ce cher Nixon représenté à la façon d'un Blofeld. Et puis quel plaisir de voir ensemble Carrie Coon, Sarah Paulson, Bob Odenkirk et Matthew Rhys.

Créatures célestes
7.1
25.

Créatures célestes (1994)

Heavenly Creatures

1 h 49 min. Sortie : 3 juillet 1996 (France). Drame

Film de Peter Jackson

Bondmax a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 27/01

On connaissait Peter Jackson pour ses défouloires comico-gore riche en hémoglobines, le voilà de retour à Gérardmer en 1995 avec un film tiré d'un fait divers sordides ayant eu lieu en Nouvelle-Zélande dans les années 50. Bien évidemment on peut se douter de la pertinence de Créatures Célestes dans la compet du Fantastic Arts, on ne peut cependant pas renier de nombreuses qualités à ce travail très différent de la part de Jackson. C'est d'ailleurs surtout l'ambition formel du film qui fait le plus souvent mouche, avec des utilisations de filtres de couleurs, la création de scènes imaginaires assez oniriques, et des mouvements de caméras assez impressionants. Créatures Célestes raconte l'histoire d'une amitié qui va devenir un premier émoi, quelque chose qui agite le corps, et qui va pousser Juliet et Pauline à l'horreur dans une fin effroyable. Malgré tout ça, les personnages assez horripilants campés par Melanie Lynskey et Kate Winslet empêche un véritable attachement à la destinée et aux états d'âmes des deux jeunes filles.

Fausto 5.0
5.1
26.

Fausto 5.0 (2001)

1 h 33 min. Sortie : 28 août 2002 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Álex Olle, Isidro Ortiz et Carlos Padrissa

Bondmax a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 27/01

Dans la catégorie des " ah ce film a gagné le Grand Prix ?" on demande Fausto 5. Film complètement tombé dans l'oubli, cette revisite du mythe de Faust par un trio de cinéastes ibériques a pris un énorme coup de vieux, notamment au niveau de son essai d'esthétique cyberpunk glauque et verdâtre. Faut dire que l'on devine également tout assez très vite, forcément quand on s'appelle Fausto, mais le film ne parvient jamais à gratter la surface de ces idées et c'est bien dommage. Le docteur Fausto est entraîné par un ancien patient condamné a vivre sa vie avec "liberté", à enfreindre les barrières mises en place par la société. Le film reste cependant trop superficiel pour apporter une réflexion intéressante. Reste une BO techno/indus bien kitsch mais plaisante. On sera évidemment dégouté de voir que ce film ait chopé le grand prix à la place de ce L'Échine du Diable de Del Toro.

The Greatest Showman
6.2
27.

The Greatest Showman (2017)

1 h 45 min. Sortie : 24 janvier 2018 (France). Biopic, Drame, Comédie musicale

Film de Michael Gracey

Bondmax a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 28/01

La petite comédie musicale du début année est cette fois-ci un biopic sur PT Barnum, l'inventeur dans les grandes lignes du cirque moderne et des freaks shows. On va pas se mentir le film est globalement assez niais, avec la rédemption du personnage pensant qu'à son succès pour au final découvrir que le plus important c'est sa famille, y a aussi des trucs qui vont forcément faire tiquer les gens par rapport à la relation avec les freaks. Terriblement classique dans la forme, le film a au moins le mérite de divertir durant ses 1h45. Passons maintenant au chanson. La quasi-totalité sont donc des morceaux complètement anachroniques, mais ça n'est pas du tout un problème, on se souvient de Moulin Rouge et c'est justement à ce niveau qu'on voit que Michael Gracey essaie très souvent de faire du Baz Luhrmann, notamment au niveau des chorégraphies. Les musiques restent entêtantes mais fonctionne un peu comme les tubes pop calibrés que l'on retrouve partout de nos jours, notamment sur Virgin Radio. On peut pas vraiment dire qu'il y ait un grand travail de compo derrière, mais le film a le mérite d'essayer d'en mettre plein les yeux.

Blood Island
6.9
28.

Blood Island (2010)

Kim Bok-Nam Salinsageonui Jeonmal

1 h 55 min. Sortie : 3 mai 2011 (France). Thriller, Épouvante-Horreur, Drame

Film de Jang Cheol-Soo

Bondmax a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 28/01

Après quelques déceptions dans ce cycle Grand Prix de Gérardmer, Blood Island vient relever le niveau. Un film typiquement dans la veine de ce que la nouvelle vague du cinéma coréen nous propose depuis plus d'une dizaine d'années. Blood Island s'avère être une variation très intéressante autour du slasher avec des petits relents féministes. Sur une île perdu peuplé de rednecks coréens et de mamies très vieux-jeu, la jeune Bok-nam subit les maltraitances et humiliations quotidiennes, jusqu'au moment où tout explose et qu'elle se lance dans une croisade vengeresse à base de coups de faucille. Blood Island accumule pendant sa première heure un malaise permanent avant de tout lâcher dans une seconde partie jubilatoire à souhait rempli de violence très graphique. Malgré tout ça le premier film de Jang Cheol-soo regorge en son sein d'une certaine tristesse. Un film choc et puissant, peut-être pas aussi abouti plastiquement que d'autres noms du genre dont notamment J'ai rencontré le diable qui se trouvait en compétition avec lui en 2011.

Norway of Life
6.9
29.

Norway of Life (2006)

Den Brysomme Mannen

1 h 35 min. Sortie : 28 mars 2007 (France). Comédie, Drame, Fantastique

Film de Jens Lien

Bondmax a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 29/01

Même la Norvège a décroché un Grand Prix à Gérardmer avant la France. Norway of Life est un petit film amusant racontant l'histoire de Andréas un homme qui se retrouve dans un monde où tout semble parfait en apparence, tout le monde à un job, il est facile de se trouver une femme, et surtout on ne peut pas mourir. Derrière ce concept, Jens Lien nous sert une critique savoureuse de notre société actuelle conformiste qui devient complètement aseptisée. On retrouve tout au long du film cet amour pour cet humour grinçant propre au cinéma nordique comme on a pu le voir récemment avec The Square. Même si le film est lui aussi un peu tomber dans l'oubli, Norway of Life s'avère être une fable absurde, offrant de nombreuses pistes de réflexions sur notre mode de vie actuelle.

Jiang Hu - La Mariée aux cheveux blancs
6.8
30.

Jiang Hu - La Mariée aux cheveux blancs (1993)

Bak fat moh lui zyun

1 h 29 min. Sortie : 26 août 1993 (Hong Kong). Fantastique, Romance, Drame

Film de Ronny Yu

Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 30/01

C'est le cinéma Hong-kongais qui a eu l'immense honneur d'être le premier récompensé par le Grand Prix du jury à Gérardmer en 1994. Si bien évidemment Ronny Yu n'a pas la virtuosité d'un Tsui Hark, Jiang hu s'inscrit à la perfection dans ce cinéma fantastique typiquement HK. En mélangeant une tragédie shakespearienne aux allures de Roméo et Juliette, et le lyrisme virevoltant propre à ce cinéma, Ronny Yu donne naissance à un divertissement de haute volée, entouré il faut le dire par une équipe de qualité. Que cela soit au niveau des costumes de la direction artistique et même de certaines chorégraphies, Jiang Hu en met les pleins lorsqu'il s'agit de mettre en scène une histoire d'amour au sein d'une guerre entre une secte de la Chine et une armée de magiciens mené par des jumeaux siamois. Une bien belle façon d'ouvrir le palmarès de Gérardmer.

Bondmax

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