Livres 2014

Annotation :

Un roman d'un modernisme étourdissant qui porte à merveille ses 60 ans. Tout à la fois enquête policière et réflexion sur une société où la frange la plus riche se complaît dans un égocentrisme narcissique et tente de phagocyter à son profit toutes les avancées technologiques, le récit repose cependant sur un humanisme rédempteur où même la pire des crapules a droit à la réhabilitation.

Annotation :

Reactionaries and Revolutionaries
- A sound of Thunder by Ray Bradbury
- Vintage Season by Henry Kuttner & C.L. Moore
- Thirty Seconds from Now by John Chu
- Forty, Counting Down by Harry Turtledove
- The Final Days by David Langford
- Fire Watch by Connie Willis
- Noble Mold by Kage Baker
- Under Siege by George R.R. Martin
- Where or When by Steven Utley


... (to be continued)

Annotation :

A mi-chemin entre le fantastique et l'étude psychologique, cette novella est remarquablement construite et le(s) personnage(s) est/sont particulièrement fascinant(s). Un peu court mais l'auteur nous a promis double dose pour la suite à paraître en fin d'année.

Annotation :

Cette plongée dans la froide barbarie du totalitarisme nazi conduisant le protagoniste à une schizophrénie auto-destructrice n'a que peu à voir avec les échecs mais tout avec la désillusion d'un homme mort de désespoir devant la folie du monde.

J'ai noté cependant un poil plus faible qu'il le mériterait car j'ai trouvé que la fin manquait de la profondeur du reste du récit.

Annotation :

Un grand auteur assez méconnu. Ce titre me donne envie de relire The Demolished Man et The Stars My Destination.

NB : le titre français est un jeu de mots sur la façon dont l'épouse Cherokee du héros prononce (en français) "Les clones de l'ADN". Si quelqu'un l'a lu en VO et peut me dire quel est l'équivalent en anglais ?

Annotation :

(relecture, donc)

L'histoire échevelée de Gully Foyle m'accroche finalement un peu moins que celle de Ned Curzon ci-dessus. Sans doute parce que j'ai une tendance certaine à sous évaluer les romans dont les héros me sont antipathiques, ce qui est le cas ici. Mais dans ce bouquin de 1956(!) on trouve déjà en germe les Gibson et autres Stephenson.

Anecdotiquement : relu dans l'édition française originale (Présence du futur) et, avec le recul, on réalise à quel point la traduction est démodée alors que le roman lui-même est étonnamment "moderne".

Annotation :

Une très bonne surprise que cette "suite" à Gone with the Wind, qui n'en est en fait pas vraiment une. Le roman, pour au moins les trois premiers quarts, est une sorte de vision en coulisses centrée sur la personnalité et les agissements de Rhett, Scarlett n'étant que très peu mise en scène. Le roman nous éclaire, entre autres, sur son conflit intérieur entre son amour pour le Sud et sa lucidité à l'égard du conflit, tant parce qu'il croit le combat perdu d'avance que parce qu'il est loin d'être convaincu de son bien fondé.

Il n'est pas étonnant que ce roman ait été approuvé par les ayants droit de Margaret Mitchell car il est très respectueux de l'"original" tout en en développant l'univers.

Annotation :

Il est temps que ça se termine...

Annotation :

Il était temps que ça se termine !

Annotation :

Une note plutôt basse pour un auteur que j'aime bien d'habitude, mais j'ai trouvé ce roman plutôt "fouillis" et parfois décousu. L'orientation que prend Connolly vers du semi-fantastique qui ne dit pas vraiment son nom est un peu décevante, d'autant qu'Angel et Louis perdent beaucoup en caractère pour devenir les faire-valoir de Parker, dommage.

Annotation :

(Relecture)

Toujours aussi décalé et excellent. Relecture des tomes 4 et 5 pour me rafraîchir la mémoire avant lecture du tome 6.

Annotation :

(Relecture)

Toujours aussi épatée par l'imagination de l'auteur qui ne se dément pas d'un bouquin à l'autre. J'ai une petite préférence pour ce tome par rapport au précédent car il est plus centré sur le Monde des Livres et c'est vraiment là que se déploie toute son inventivité.

Annotation :

Fforde est un des rares auteurs dont le 6ème bouquin d'une série est aussi bon que les premiers, voire parfois meilleur. Etonnant, non ?

Sa critique parodique des sociétés humaines, parfois subtile, parfois féroce, est, au passage, l'un des grands attraits de cette série.