Livres 2018

Annotation :

(486) Livre très décevant racontant les (quelques) péripéties d'un groupe de personnage s'adonnant au sabotage sous des prétextes écolo. Je dis prétexte, car en voulant sauver le désert, ils n'ont aucun problème à polluer les rivières en jetant tout et n'importe quoi dedans lors de leurs actions héroïques. On dirait plutôt une attitude puérile de désir de destruction, qui se cherche une excuse. Les personnages sont extrêmement caricaturaux, la belle rousse, l'ancien militaire.. seul le mormon a un peu d'intérêt. L'intrigue est prévisible, et on nous fait même pas grâce du final attendu. Le style n'est pas horrible (malgré certaines maladresses) et ça se lit rapidement, heureusement.

Annotation :

(T164) Petites nouvelles surréalistes, pleines de poésie et d'humour.

Annotation :

(T157) Une historiette infantile sans beaucoup de surprises, mais agréable.

Annotation :

(313) Comme à chaque fois c'est beau, profond, avec des personnages vrais. Un combat entre le panthéisme et le christianisme, dont on ne connait pas vraiment le vainqueur.

Annotation :

(190) Anecdotes compilées qui n'ont que peu d'intérêt prises individuellement, mais mises bout à bout finissent par former une ambiance prenante.

Annotation :

(709) Quel bouquin ludique et intelligent! On est pris tout de suite dans ce labyrinthe cinématographico-littéraire et polyphonique. Je ne peux que saluer le travail gigantesque, pour toutes les compilations vraies et fausses, pour cet enchevêtrement d'informations... C'était passionnant, mais malgré tout il m'a manqué un je-ne-sais quoi pour être totalement conquise.

Annotation :

(440) Quelle imposture que ce bouquin. Je m'attendais à un recueil de nouvelles et je tombe sur une compilation de fragments hétéroclites saupoudrées de complaisance d'universitaire. Il ne doit y avoir qu'une ou deux chroniques complètes, et elles sont décevantes. On nous présente une galerie de personnages interminable, des péripéties qui n'avancent pas l'intrigue, des retournements aberrants...

Annotation :

(155) Bouquin écrit par un pote, difficile d'avoir un avis objectif.

Annotation :

(140) Les confessions d'un peintre narcissique, complaisance et fantasmes, bien trouvé.

Annotation :

(442) Je n'étais pas convaincue au début par la philosophie de l'auteur, mais le style est si bon, et les personnages réalistes, que je me suis vraiment laissée prendre au jeu.

Annotation :

(T297) J'ai beau ne pas beaucoup aimer la poésie, le talent de Rimbaud est si éclatant qu'on ne peut y rester longtemps indifférent. Contrairement à Baudelaire je goûte mieux ses vers que sa prose, la musique s'impose à mon cerveau comme si je les lisais à voix haute. Je regrette le côté torturé et adolescent de la prose qui me laisse un peu froide par contre.

L'anecdote marrante, j'ai trouvé un des poèmes du recueil dans les détectives sauvages que je lis en même temps.

Annotation :

(930) Je me dis que j'aurais dû découvrir Bolaño plus tôt mais je suis contente que ce soit enfin arrivé. La lecture est étonnement extrêmement fluide, malgré l'opulence de narrateurs de la partie centrale. La polyphonie est moins confuse qu'on pourrait s'y attendre, chaque narrateur ayant une identité propre, bien définie. J'aime l'écriture en filigrane des personnages, Cesarea, Lima et Bela(~)no qui les rend à la fois proches et terriblement mystérieux. J'ai retrouvé sur la fin du livre des sensations similaires à celles éprouvée lorsque j'ai fermé Au-dessous du volcan, pourtant les rythmes des deux livres sont très différents malgré des ressemblances géographiques et thématiques. Vivement 2666!

Annotation :

(245) Ce livre me faisait très envie, mais j'ai été vite freinée par le style très éthéré, l'enchevêtrement de métaphores. Schulz est un grand écrivain, mais je préfère ses dernières nouvelles plus "matérielles" mais pourtant kafkaïennes.

Annotation :

(96) Petit polar sans prétention, agréable à lire, mais malheureusement beaucoup trop convenu, que ce soit dans l'enquête elle même que dans les personnages (détective privé torturé, lourd passé, maquereau véreux, adolescente victime...)

Annotation :

(170) Le sujet peut paraître un peu "Charlie", surtout après avoir lu la postface, mais Mouawad s'en tire à merveille. L'histoire est sublime, la pièce se lit d'une traite, on ne veut lâcher aucun des personnages, bien que certains ne soient qu'esquissés. ça me donne très envie de lire les autres pièces et encore plus de voir une représentation de celle-ci!

Annotation :

(T118) Très décevant, je sais que Twain est un spécialiste de l'enfance, mais ce qu'il m'a inspiré c'est l'adjectif "puéril". Un comique de répétition qui apporte rapidement un agacement grandissant. De bonnes idées gâchées aussitôt par l'auteur, tout ça semble bâclé et on sent malgré tout Twain très fier de lui. Ça me coupe assez l'envie de lire ses romans.. Mais je me forcerai peut-être à l'occasion.

Annotation :

(215) Difficile de ne pas avoir une sensation de déjà-vu après avoir commencé par 1984 et Le meilleur des mondes, qui se sont inspirés de ce livre. L'histoire est d'une grande originalité, et j'ai regretté que les divers aspects de cette société "idyllique" ne soient pas plus développées par rapport à la rencontre.Une belle lecture, mais j'ai été moins emballée que par Inondation.

Annotation :

(306) Si la lecture est extrêmement distrayante au début, pleine de surprises avec un style assez percutant, l'auteur tourne vite au rond et on finit par s'agacer de ce bonhomme nombriliste et anxieux qui raconte les mêmes blagues. Dommage.

Annotation :

(T223) Je dois déjà dire que j'ai des difficultés avec le lyrisme et le romantisme, donc ce livre n'était pas fait pour moi. Le personnage de Werther m'insupporte au plus haut point, nombriliste, toujours dans l'exagération, il semble se préoccuper assez peu d'autrui, sauf quand il y voit des pairs. Son engouement pour Charlotte me semble tout à fait artificiel, il est amoureux de la passion elle-même et son objet est conjoncturel. J'ai l'impression que sa décision a pour but de faire souffrir Charlotte, pour qui mon empathie est plus forte. Aujourd'hui Werther serait un énième "nice guy" à se plaindre de la "friendzone", et j'aime pas particulièrement ces types.

Cela dit il y a quelques passages intéressants, notamment dans le clivage entre la noblesse et la bourgeoisie, et quelques personnages lucides à propos des émois du jeune et pénible Werther.

Annotation :

(240) Si la lecture me tentait peu de prime abord, j'ai été agréablement surprise, c'est fluide et plutôt prenant. Dommage que le style soit parfois alourdi par des tournures un peu pédantes. Je comprends que le livre soit souvent au programme scolaire vu le sujet et les émotions qu'il comporte.

Annotation :

(270) Polar agréable mais oubliable malgré des personnages réalistes et émouvants et une fin étonnante.

Annotation :

(T265 Bilingue) Carver est un magicien, il sait transfigurer le quotidien, en opérant ce que j'appelle le miracle de la banalité. Il convoque tour à tour l'amour, la mort, la mer... On sent un Carver apaisé, faisant le bilan de sa vie, alors qu'il n'a pourtant que 45 ans, peut-être sent-il qu'il ne lui reste que 5 ans à vivre.
Ses poèmes sont un complément à ses excellentes nouvelles qui laissent souvent un sentiment d'inachevé car elles racontent des transitions de vie, inachevées, chaque poème serait plutôt une conclusion.
Je trouve beaucoup plus d'émotion dans les souvenirs du vieux Carver que dans les souffrances du jeune Werther.

Annotation :

(215) On a pas l'habitude de se mettre dans la peau d'un vieillard et Tanizaki ne nous épargne aucun détail, ses douleurs, son impuissance, ses soucis intestinaux et urinaires, et surtout ses émois. On lui pardonne volontiers son égoïsme quand la mort rôde et le drague telle une courtisane taquine.

Annotation :

(158) Je retrouve toujours Steinbeck avec plaisir mais ici dans un registre habituel car un peu comique, on pourrait rapprocher certaines situations de Woodehouse. Le sujet, grave, (occupation nazie) est traité avec une certaine légerté, il faut dire que les habitants eux mêmes ont du mal à y croire. Comme toujours les personnages sont profonds et développés avec une psychologie réaliste et originale. Loin d'être sa meilleure oeuvre, elle reste tout de même agréable.

Annotation :

(356) Toujours aussi drôle, immersif, et l'enquête léchée parvient à nous surprendre jusqu'au bout. Celle-ci revient dans le passé du mandarin Tân et les mystères et démons sont teintés de nostalgie. Le côté historique est présent sans être scolaire. Décidément je ne me lasse pas de cette série!

Annotation :

(395) J'avais un très bon souvenir des précédentes aventures de Vitia et Micha et pourtant j'ai été très déçue et ennuyée par celui-ci. Kourkov a-t-il trop tiré sur la corde? Victor enchaîne les péripéties absurdes sans qu'on ait jamais à frémir pour sa peau car tous ses soucis se règlent comme par magie, vidé de sa substance comme chaque autre protagoniste qui n'est là que pour faire avancer l'histoire. Le style est efficace mais cache une grande vacuité de sens.

Annotation :

(T383) J'ai été très surprise et émue par ce livre. Hesse livre une vision très délicate de l'être humain en la personne de Goldmund, tiraillé par ses instincts et ses plaisirs il n'aura de cesse de fuir en croyant trouver la liberté sous le regard de Narcisse, son sage et spirituel mentor resté au cloître.
Difficile de trouver un équilibre entre les sens et la raison, entre l'émotion et la pensée. Chacun peut se retrouver dans les errances de Goldmund, qui n'a jamais confondu le désir et l'amour?

Annotation :

(T252) J'aime quand les athées sont dévorés par la transcendance. Les personnages de Sartre sont sans cesse ballottés entre le bien et le mal, et la seule valeur qui surnage dans cette guerre fratricide c'est l'orgueil. L'enfer semble comme on dit pavé de bonnes intentions.

Annotation :

(129) Joli petit livre, mais il n'arrive cependant pas à atteindre la beauté de son grand frère. Les résultats de ces quatre-vingt-dix ans de solitude sont touchants et parfois drôles, quelques très beaux passages et une ambiance palpable, sans toutefois être un livre inoubliable.

Annotation :

(123) Ce petit conte conclut pour moi la trilogie de nos ancêtres et malgré le talent de Calvino, toujours présent, c'est celui qui m'a le moins plu, un peu trop simpliste, il m'a laissée sur ma faim.