Livres d'art.

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Catalogue d'exposition, corps tordus, visages boursoufflés, paysages psychologiques, et, le point le plus positif : de magnifiques gros plans sur les textures extraordinaires, formidablement belles, de sa peinture. Souvent, les livres d'arts se contentent de simplement donner des reproductions plates, même pour Van Gogh, donnant l'illusion que la peinture n'est qu'affaire d'image, alors qu'elle est matière. MATIERE !

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Ces petits livres sont bien faits. Bonne iconographie, nombreuses citations. Rapide à lire. Une bonne introduction pour qui veut connaître l'homme et l'oeuvre. Pascal Bonafoux plus fort que Kirk Douglas.

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intéressant pour la découverte, de nombreuses oeuvres que je ne connaissais pas. Les textes de présentation sont courts, ne m'ont pas laissé de grand souvenir. Si je voulais être méchant, je dirai que c'est juste du remplissage. Je n'ai pas spécialement envie d'être méchant.

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Montrer des images, c'est bien. Montrer la peinture, c'est mieux. Surtout quand c'est le vent de gogues. Le livre est bien écrit, fluide, bien documenté, très éclairant, précis, sur chacune de ses périodes et sur chacune de ses crises. Un très bon livre.

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A l'expo Hiroshige à la Pinacothèque, une vieille bobo franchement bêtasse, sapée galeries Printemps, accompagnée de deux prétendants léchouillards en costards moroses, s'étonnait que toutes les estampes étaient xyloprimées, elle cherchait, cette nulasse, des oeuvres de la main du bonhomme. "Mais ces gens-là, ils confondent art et artisanat c'est pas possible." Phrase étonnante qui mèle prétention, condescendance et bêtise. Déplorable personne. Livre court, trop court.

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VOILA UN CATALOGUE ABSOLUMENT IMPRESSIONNANT, à l'image de l'exposition elle-même. Dictionnaire, classement alphabétique, sur les artistes, la culture, la vie pendant la guerre, les conflits, les techniques, etc. Un vaste panorama de l'année 1917, avec en plus un texte du remarquable Jean-Jacques Lebel. Le grand. L'unique. Et un éphéméride de l'année 1917, avec des unes de journaux, le rappel des principaux faits qui ont eu lieu, des caricatures, des photos, de petits textes. rien à redire.

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Bacon qui parle, très certainement ivre, qui parle de lui, de sa vie, de sa peinture, de l'art, parfois au bord de l'énervement, de l'agacement, parfois joueur et heureux. Parfois qui cherche ses mots. Des anecdotes étonnamusantes. Quand on se prend au jeu, on a même presque l'impression de le voir, de l'entendre. Un livre à lire pour quiconque aime Bacon, ou désire le connaître un peu mieux.

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L'atelier de Bacon était un foutoir monstre. Des papiers, des photos, des reproductions, pages de magazines déchirés, une couche épaisse de poussière dégueulasse. Ses tableaux, il les faisait à partir de toutes ces images, qu'il piochait au hasard, en peignant. Ce livre : collection des papiers retrouvés sur le sol. Vraiment intéressant. Le seul problème, qui lui vaut un 9 au lieu d'un 10 : à aucun moment ils ne mettent en lien les documents montrés avec les oeuvres dans lesquelles ils interviennent. Des reproductions en petit des tableaux construits à partir de ce qu'il piochait sur le sol de son atelier. Ce livre est là pour donner une meilleure compréhension de son processus créatif. Bah merde, trop raté : donner la matière première, c'est important et nécessaire. Mais il aurait fallut montrer le résultat final et donner un bon aperçu du processus qui permet de passer de l'un à l'autre. Là ....