Livres deux mille seize

Annotation :

Je tente, pour ma Môman.

Bon. C'est assez sympa à lire, y a des rebondissements, du suspens oui, mais voilà, l'écriture est basique, déjà vue, les personnages n'ont rien d'extraordinaire non plus, ils se ressemblent tous dans ces romans, même si l'auteur essaye de leur ajouter un brin de personnalité.
Par contre, intéressant du point de vue de la médecine !

Menfin, j'aime bien les thrillers, mais il y a beaucoup de livres que je préfère lire à la place. C'est comme les films d'horreur, c'est sympa entre potes, mais seule, je préfère largement me regarder un bon drame. Donc plutôt que de m'endormir avec une vision d'utérus dans un bocal (en l’occurrence ici, bien que le roman soit assez sobre là-dessus, non explicite), je préfère entendre raisonner dans ma tête les phrases de Perec, Beckett, Kerouac, etc, entre poésie et philosophie, questions existentielles... c'est beau.

Annotation :

Oui.
(Rassurant)
Limpide, très plaisant à lire. De par le thème, et l'écriture. Ne me frappe pas pour le moment, juste agréable et limpide.
7,6 ?

Autres nouvelles (de Sartre toujours) de mon bouquin :
- La chambre : 6. Assez désagréable, folie malsaine, ...
- Erostrate : 8+. Suis-je déçue par la fin ? Non, je ne crois pas, car me semble réaliste, la plupart craquerai(en?)t effectivement à un moment ou à un autre, non ? J'aime bien l'ascension psychologique du héros développée par Sartre. Nouvelle vraiment bien.
- Intimité : 8-. Franchement pas mal. Tout sauf cru, mais arrive à être bien explicite malgré cela. J'aime peut-être un peu moins la fin par contre.
- L'enfance d'un chef : 7. Ouais ouais, ça se lit bien. Assez intéressant, mais rien de phénoménal.

Au final, je ne suis pas enchantée par l'écriture de Sartre, ne me touche pas spécialement, mais se lit assez bien. Sa culture.

Annotation :

Se lit très bien. Très très bien. Me fait en fait penser aux romans d'ados, car l'écriture est loin d'être recherchée et on dévore le bouquin. Mais, c'est un roman ici plus mature, bien sûr. Je suis particulièrement surprise par sa connaissance des Etats-Unis...! De ce que j'ai lu, il n'y a pourtant pas vécu. Me semble toutefois être réaliste dans le quotidien de ces riches américains. Que je n'ai d'ailleurs pas méprisé. Car il en fait le récit, sans les valoriser à nos yeux, simplement entre eux, simplement Marcus qui jalouse cette vie. Bon. Ils sont dans leur monde, et on y adhère, ou plutôt, on adhère à leur famille, et en particulier à leur trio. Quelle amitié. Ce livre est un hymne à l'amitié, bien plus qu'à l'amour. L'amitié. Tellement forte ici, et tellement vraie. Nous sommes, avec certaines personnes, pas beaucoup (et encore heureux, c'est ce qui souligne cette importance), en osmose totale. C'est magique.
J'ai aussi apprécié la structure de son récit. Un peu de suspens, mais délicat, et lorsqu'on s'interroge sur quelque chose, il y répond dans le paragraphe suivant.
Bref, lecture agréable et pas très complexe, posée.

Pourquoi ne pas lui mettre 9 ? J'hésite, mais je ne pense pas, car ce n'est pas un "presque-chef-d'oeuvre".

Annotation :

Passionnant à analyser.

Cette intimité... j'aime beaucoup.

Annotation :

( Faute de trouver le livre "Tadjoura", de Jean-François Deniau, je mets sa suite (non lue) (enfin le suite de la suite (L'île Madame), si je comprends bien). )

Alors, c'est bien écrit, trop peut-être. Trop de culture (avec certains (pas tous, reste une fiction) éléments véritables ?) pour moi, sans doute. Car lourd par moment, au début du moins (on sent que l'auteur appartient à l'Académie Française). Avec les fragments de romance qui viennent ensuite, c'est plus léger. Voire même, une baisse de degré de hiérarchie.. ~ Tous au même niveau face à l'amour...
6,6 ~

Annotation :

J'aurais mis 6 ou 7, mais je ne l'ai pas bien lu, pas assez concentrée, je le relirai donc (car il vaut mieux que la pauvre attention que je lui ai accordée), et le noterai cette fois-ci.

Annotation :

*Inspiration*

J'en suis folle. De cet homme. Mais le terme ne convient pas, ce n'est pas de la folie, non.

Plus tard...

Annotation :

Hmmm.
Pas fascinée.
Car répétitif, car assez lourd, car assez long (ce qui ne m'arrangeait pas vu mon manque de passion pour le roman). Car trop de manières tuent la sincérité, l'hypocrisie est fortement présente (pour Merteuil et Valmont, c'est "normal", mais en général sinon, pfiou). Mais, bien sûr, je reconnais la patience et l'esprit (quelles manipulations) que de Laclos a dû fournir pour pondre une telle oeuvre.
Etc, etc, pas clair.
La fin a un rythme plus soutenu, et me plaît bien.

Me réjouis de voir le film de 88.

Petit 7.

Annotation :

Non. Je ne l'ai pas lu en entier.
J'ai hésité à l'ajouter ici, puis me suis dit qu'étant donné que ce sont des nouvelles et que les sept premières m'ont parues~ suffisantes pour me faire une idée de l'ensemble... Car je les trouvais semblables, et à la longue, ça ne donne pas envie de continuer à lire.
Oui il écrit bien, oui oui, voilà, mais non.
A vrai dire, je crois que le souci vient en partie de moi, qui lit ceci comme un roman, alors que le but n'est peut-être pas de lire toutes les nouvelles à la suite. Ma foi.
Sans le noter néanmoins (ne l'ayant pas lu en entier), j'aurais pensé lui mettre 5-6.

Annotation :

Petit 6.

Annotation :

7,4 ?

Annotation :

8,3 ?

Annotation :

Petit 6.

Annotation :

J'aime beaucoup.
Particulièrement "L'Homme du hasard" et " "Art" ".
Les petites romances de " " et de "Conversations après un enterrement" me ravissent, surtout par le dialogue les accompagnant. Yasmina Reza écrit ce que je voudrais lire.
Son écriture est... intelligente.
Se dévore. Trop court.

J'avais déjà apprécié "Heureux les heureux", maintenant, je veux tout lire de Reza.

Annotation :

Oui. J'aime bien. Je le relirai bientôt, d'un coup. Car l'impression doit être différente, je ne l'ai pas assez.. senti.

Annotation :

Sacré Hervé Guibert.
Perversité.

Peut-on parler de courage, pour oser écrire ce qu'il confesse ? C'est un récit très violent, très dur, un sacrilège...
Oser écrire qu'il les aime, mais les hait. Leur intimité dévoilée.
Ses parents.
Et l'intimité de leur vie, à eux trois particulièrement.
A lui.
Une fresque de son enfance, de sa jeunesse.
Il y a quelque chose de très émouvant. De touchant aussi, par ces confessions, ces anecdotes, ce partage. De ses hontes également. Se reconnaître, lui-même, comme "fils ingrat et malveillant" (p.153).
Et j'aime cette mise en page, ces bribes d'informations, ne suivant pas forcément un ordre chronologique.

~ 7,7

Annotation :

Se lit bien.
Passages... qui me font encore penser que l'Homme régresse, de point de vue littéraire, du point de vue du "parler"... Incroyable, les manières, les discours de l'époque. L'art de la conversation...?
On (je ?) se prend d'affection pour Alexis Ivanovitch (quel délice, tous ces noms russes..!), ses traits de caractère. Sauf sa soumission envers Paulina (Alexandrovna (juste pour l'écrire, le lire)).
Donc, se lit bien, et relativement court en fait, mais ne me marque pas plus que ça. J'aime l'histoire autour des joueurs, cette ferveur, cette folie ; j'aime moins le reste de l'histoire.. J'aime bien ses ellipses narratives (20 mois plus tard), bien que le texte soit très raccourcit, du coup.
Et voilà tout. Mais je me réjouis de lire d'autres romans de Dostoïevski (Fedor Mikhaïlovitch (vitchvitchvitchvitch)).

Annotation :

( S'il faut le noter, ce sera un 8, spontanément. )

Voilà, de l'amour.
Il y a de très belles choses... Comme on s'y attend quand on parle d'amour. Je ne vais d'ailleurs pas en parler, car il n'y a rien à dire, pas de commentaire critique à faire, voici juste ici une chance de tomber sur des textes passionnés, des amours existés, et des personnes parfois disparues depuis...
Et il y en a trop peu, de ces lettres.

(Je ne suis pas spécialement fan de tous les commentaires de Guéno (ainsi que de la photo de couverture), mais certaines choses sont justes (, d'autres.. pas assez objectives ? Qu'importe, on s'en fout.))

Effet positif de la guerre, ces amours se revivifiant parfois.

En ouverture (choix de Guéno) : " "Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : “ J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. ” "
Alfred de Musset, ♦On ne badine pas avec l'amour♦, acte II, scène 5.
Simplicité et justesse.

Nostalgie...

Sentiment éternel, que des Hommes devaient déjà ressentir il y a... 4'000 ans, que sais-je. Et dans la manière de l'exprimer, peu de choses ont évolué, sûrement, alors même que tout autour de nous, ce n'est que changements... Et pour le moment, ce sentiment, et tous les autres, tiennent bon, mais jusqu'à quand le pourront-ils ?..
Autre débat, au repos T.

Annotation :

Déjà, j'aime la couverture.

Bon, comme "L'insoutenable légèreté de l'être", je me dis tout d'abord (jusqu'aux deux tiers du bouquin en tout cas ~), qu'il y a quelque chose qui me bloque avec Kundera, ou plutôt, qui me gêne. Dans sa personnalité, dans sa manière de voir certaines choses. La façon dont il fait parfois des généralités d'avis purement subjectifs, avec lesquels je ne suis donc pas forcément d'accord. La manière dont il parle du sexe parfois, des commentaires. La façon dont il rabaisse ceux qui écrivent... A revoir.
Mais, arrivée à la fin du livre, je ne peux que constater à quel point il se lit bien, à quel point cet homme est doué, intelligent, et attractif. Peut-être pas lui, mais ce qu'il écrit. On referme Kundera en pensant déjà à sa prochaine oeuvre qu'on lira (ça tombe bien, "La valse aux adieux" m'attend (quand de nouveau du temps pour lire)).
Oui, il y a des choses, dans le fond, que je n'apprécie pas spécialement, mais à côté, nous avons un phénomène.
Et étant sensible aux belles tournures de phrases, Kundera me comble assez... (voir http://www.senscritique.com/liste/like_it/474111 )