Livres lus en 2017

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Même après trois pages on en prend plein la figure ! Deux citations : " le jour ou l'on comprendra qu'une pensée sans langage existe chez les animaux nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires " de cyrulnik et la seconde " le jour viendra où les personnes comme moi regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent aujourd'hui le meurtre des humains " de devinci

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Gros coup de coeur, beaucoup de mots qui m'ont touchée. L'histoire de Patti et Robert s'est faufilée entre les pages pour nous donner un aperçu intime de la vie de ces deux énergumènes. Ce que j'ai moins aimé serait les tonnes de références aux artistes, musiciens... on aurait dit un exposé. Mais bon après tout, c'est ce qui les a forgé et qui a fait d'eux des artistes reconnus.

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Charmant. Un humour que j'aime car il n'hésite pas à irriter la sensibilité des plus prudes. Vraiment intéressant concernant les bactéries de l'intestin ainsi que notre capacité à ressentir les émotions au travers de cet organe finalement très intelligent.

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Une lecture que l'on peut penser un peu simpliste, facile, mais qui fait du bien. Camille est un personnage auquel tout un chacun peut s'identifier, notamment grâce aux moments quotidiens qu'elle vit difficilement. Le rythme de vie et le choix de carrière imposé par sa mère lui rendent la vie compliquée. Elle va faire une rencontre qui va changer et façonner sa vie.

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J'ai trouvé vraiment bien le fait que pour une fois on aborde le sexe du côté féminin de l'histoire. Je trouve cela rare, ou alors, je ne lis pas les bons bouquins...
Questionnement cependant sur le fait que les filles n'étaient pas consentantes pour publier leurs histoires, je trouve que du coup, ça donne un côté malsain au livre.

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Lu en un jour. Une claque ! Je savais déjà à quoi m'attendre avec Despentes mais là...puissant. Elle use de mots justes, de mots qui ont du sens en rapport avec ce qu'elle raconte. Elle évoque son viol. Un mot sur celui ci puis plus rien après quelque pages. Ensuite, elle en reparle, elle évoque ce viol comme un moteur, comme un élément fondateur/destructeur de toute sa vie.
Quelques citations incroyables à ne pas oublier. Jamais.

" J'ai écris un premier roman que j'ai signé de mon prénom de fille, sans imaginer une seconde qu'à parution on viendrait me réciter l'alphabet des frontières à ne pas dépasser " : VLAN !

" La propagande pro-maternité a rarement été aussi tapageuse. Foutage de gueule, méthode contemporaine et systématique de la double contrainte : " faites des enfants c'est fantastique vous vous sentirez plus femme et accomplie que jamais " "

" Il est extraordinaire de penser qu'on méprise une jeune fille qui hurle son désir quand John Lennon touche une guitare, alors qu'on trouve gaillard un vieillard qui siffle une adolescente en jupe. "

" Je ne suis pas assez silencieuse comme victime "

Je finirais par :

" Bien sur que c'est pénible d'être une femme. Peurs, contraintes, impératifs de silence, rappels à un ordre qui a fait long feu, festival de limitations imbéciles et stériles "

Bref, ce livre est un véritable COUP DE COEUR. J'aimerais en lire des comme ça plus souvent !

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Une perle !

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La première étoile, c'est pour le titre que j'ai aimé. La deuxième c'est pour les remarques parfois pertinentes sur les incohérences des écolos. Mais sinon, quel torchon ! Pire livre que j'ai lu, je n'ai pas du tout aimé.

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J'aurais aimé lire ce livre avant de voir le film. Je n'aime pas la sensation que cela fait quand les personnages prennent un visage bien distinct (en l'occurence les acteurs, ici). Mais cela reste un super livre, une histoire qui paraît si proche et en même temps si loin...

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" Je t'aime moi non plus " L'homme est un omnivore, elle est végane. Il fait un portrait d'elle très extreme...
Je n'ai pas aimé cette façon d'à la fois aimer sa femme (parce qu'il lui " pardonne " tout) mais en même temps cette façon de la descendre plus bas que terre parce qu'elle pense différemment... Bref, je suis mitigée !

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Des passages bien. Quelques mots et phrases qui ont fait tilt comme " Pour l'animal, l'homme est le criminel en liberté " Mais le reste....

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Son ami d'enfance s'est suicidé, alors Edouard Levé en parle, et il en parle très bien, à la perfection. C'était sans savoir qu'il allait lui même se donner la mort après la publication du bouquin.
C'est beau et c'est cru.

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J'ai beaucoup aimé le style. Pour ce qui est du fond, finalement c'était un peu creux.

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Deux livres de Sylvain Tesson lus en 2017. Celui là fût un réel plaisir. De belles citations à venir.
" Je persistais à croire que vivre ainsi, à l'écart des grandes voies, ne garantissait ni le confort, ni l'équilibre psychique mais permettait d'échapper au pire : les coups de téléphone et la queue dans les magasins, c'est à dire la défaite du temps et de l'espace. "

" Il y a une scène dans Les cosaques de Tolstoi. Un vieux soldat emmène dans al forêt de jeunes cadets russes sortis de l'école militaire. Ce sont de brillants officiers. Ils ont leurs diplômes, leur science, leurs médailles mais ils ne voient pas les traces des bêtes au sol, ils ne déchiffrent rien des signes du vent dans les arbres. Et le vieux a ce mot : " Ils sont savants mais ils ne savent rien "