Livres lus en 2018

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Un livre qui donne envie de se mettre sur un vélo, tout le temps, tous les jours et d'éradiquer la voiture à tout jamais.

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/ EDIT : Il y a ces romans qui restent en tête très longtemps, tant l'histoire nous a marqué. Celui ci en fait parti. /

Comme dirait une critique, ce livre est une hymne à la nature. Il s'agit de l'histoire de deux adolescentes qui vont se retrouver coupées du monde après un manquement de nourriture et de pétrole dans la ville la plus proche de leur maison dans la forêt. J'ai trouvé puissant la manière dont l’héroïne principale se tournait vers l'encyclopédie en quête de savoir et se rends compte qu'elle ne connaît rien aux plantes et à la nature qui l'entoure. C'est le cas aujourd'hui, nous possédons beaucoup de connaissances (si futiles...) mais qui connaît encore réellement les plantes qui soignent ? Ce livre me fait du bien et me donne envie d'en savoir encore plus sur les plantes médicinales et la manière de survivre quand tout autour s'est écroulé.

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Ecriture très attachante.

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Non.

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Un livre qui remet les idées en place. Un livre qui nous fait penser, réfléchir. Ça fait du bien de se questionner sur la société dans laquelle on s'inscrit. Penser à la pauvreté sans être miséreux. Choisir d'être ou de rester pauvre tout en étant plein de richesses intérieures. Très beaux témoignages de tous ces gens qui ont choisir de vivre de cette façon, dépouillés de tout bien matériel : pas d'ordinateur, pas de télé, pas de téléphone portable et pas de voiture. La question posée est simplement : à quoi bon gagner sa vie à la perdre ?

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Déçue ...

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Mouais

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Vraiment touchant. Un peu enfantin, mais c'est normal étant donné que ce sont les mots d'une adolescente.

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Un livre nécessaire que tout le monde devrait avoir lu au moins une fois. Dans l'euphorie généralisée concernant le monde numérique, voilà un livre qui tente de nous prévenir des dérives de celui ci. Citations à venir.

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Quelques citations c'est très peu pour un livre ou l'on pourrait tout citer, tellement c'est percutant !

« L’évolution de la publicité témoigne d’une mutation tout aussi redoutable. Elle ne dit plus seulement le bonheur serait dans la consommation, comme si posséder sept paires de baskets permettait de courir sept fois plus vite. Elle affirme qu’il serait possible désormais de compenser la perte des repères de sens. »

« On fait comme si la société de consommation était simplement une société ou l’on consommerait d’avantage, alors qu’elle a inventé de nouveaux types de rapports aux objets. Elle est parvenue à ancrer la consommation dans l’ordre du désir, et non plus dans celui du besoin. Le désir étant totalement illimité, la nécessité d’avoir toujours plus devient alors infinie. »

« Nous n’avons plus conscience que plus nous allons vite, plus nous manquons de temps. Nous croyons survoler le temps mais nous sommes écrasés dans l’instant »

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Eh bien, une fin surprenante !
Ecriture toujours aussi poignante et bien ficelée. Personnages attachants auxquels on peut facilement s'identifier.
Je note également que Despentes a probablement été très touchée par les attentats car ils sont très présents dans ce bouquin.

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Le livre ne pourrait pas mieux porter son nom quand il s'agit d'évoquer un homme qui a dédié sa vie entière à la défense des animaux de la mer & de la terre. Je comprend désormais mieux cet homme dont je vois le nom partout. Il est le symbole de l'engagement, il possède une force mentale incroyable. Le passage sur le stress en fin de livre, auquel je ne m'attendais pas du tout m'a décroché quelques larmes.
Bouquin d'une force incroyable.

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Je me suis laissée bercer par ce livre qui promettait une certaine intensité. En fait, l'écriture n'a pas été réellement à la hauteur de mes espérances. Divers destins mêlés qui finissent par se croiser. On parle beaucoup de guerre et ça n'est définitivement pas un sujet qui me parle.

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Citations à venir. Tout le monde devrait lire ce livre au moins une fois.

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Ce livre est incroyablement bien écrit, parfois même parfois dur à comprendre. Toute une partie du livre concerne les animaux dans les zoos et pars du principe très simple que pour vivre dignement en toute liberté un animal a besoin de se cacher (de fuir) c'est ce qu'il ferait " naturellement " en voyant un homme la plupart du temps. Hors, dans un zoo, il n'y a aucun endroit, ou si peu d'espace, pour se cacher. Je n'y avais jamais pensé sous ce point de vue, mais c'est vraiment pertinent.

" La biodiversité ainsi qu'on l'appelle, est encore trop souvent pensée : alors qu'il faudrait l'envisager comme le support d'une grammaire générative de gestes et de rapports, de côtoiements et de fuites, comme une gigantesque parade de comportement et d'ouvertures. "

(...) C'est sous l'ombre portée de cette hypothèse que prospère aujourd'hui la question et qu'elle s'ouvre selon son plus grand diaphragme, qui est d'envisager les animaux dans leur ensemble, les animaux sauvages (mais ils l'ont tous été), non seulement comme des survivants mais comme des témoins, comme les preuves faites à l'homme, et infiniment nécessaires à son équilibre, à son intelligence, d'une altérité affective et quotidiennement effectué"

Cette partie aussi :

" Du singulier, l'animal, au pluriel, les animaux, il y a déjà un glissement, un mouvement vers la vérité de leur parution, de leur apparition singulière et plurielle. Mais quoi que nous fassions, dès que nous abordons la question animale, c'est un peu comme si nous étions victimes d'un effet " l'arche de Noé" ils sont à la fois comme une masse et comme une nomenclature, et c'est toujours un piège : si d'un côté nous pouvons en effet penser à une unanimité de la différence et les rassembler dans cette poche de la parution - ce règne -, de l'autre, chaque animal, chaque animal en particulier, au moment ou nous le rencontrons, s'échappe et s'enfuit du règne pour donner consistance à la poche d'existence singulière qui est la sienne. "

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Malgré que l'écriture soit un peu maladroite, parfois, Sarah Marquis nous emmène ici dans son aventure qui est semé d'embuches.
Je l'ai trouvé très courageuse et certains passages sont très touchants. C'est une forme de journal intime ou elle nous raconte brièvement chaque moment passé sur ces chemins si différents, à la rencontre de ces cultures et de ces peuples qui vont la dépayser.
Un petit pincement au coeur lorsqu'elle raconte le Bush en Australie, cela me remémore beaucoup de souvenirs de cette nature si brute.

Un petit extrait du livre qui m'a également intimement touché, celui ou bien évidement elle aborde la question de la viande, étant elle même végétarienne.

" Le problème est que notre société vit dans une petite bulle imaginaire. On mange du cheval et on s'exclame : c'est si tendre ! Mais est-on capable de toucher un cheval, de le regarder dans les yeux avant de le positionner et de l'abattre, puis de sentir la vie quitter sa carcasse ? De plonger ses mains dans son sang encore chaud, pour découper dans sa chair ce petit bout de viande qui est si tendre ? En chassant, j'ai découvert que pour pouvoir se nourrir et mériter sa nourriture, eh bien il fallait être courageux. Parce qu'infliger la mort n'est pas un acte innocent. Nous sommes dans le déni total de notre propre fonctionnement à l'intérieur de notre biotope. A tel point que pendant des années, lorsque j'annonçais que j'étais végétarienne on me répondais : alors tu manges du poulet ? Je me suis rendue compte que tous ces gens n'avaient jamais vu ou touché un poulet. Je suis végétarienne depuis l'age de 11 ans. C'est arrivé lorsque j'étais à table avec ma famille en train de manger une saucisse. Suite à un commentaire sur la provenance de cette saucisse, j'ai été frappée de plein fouet par la réalité : j'ai compris que ce qui était dans mon assiette c'était mon ami d'enfance, " la moumou ". Cette brebis avait grandi avec moi et je lui avais rendu visite chaque jour dans son champ. J'étais en train de manger un membre de ma famille. "

" Après plus de 30 ans sans viande et menant une vie d'aventurière physiquement éprouvante, je suis la preuve vivante qu'il est possible de vivre sans tuer un autre être ! "

Je la trouve incroyable de renoncer, dans les coins les plus reculés du monde, la viande qu'on lui propose, alors qu'elle meurt de faim.
Pour finir, je trouve que c'est important d'avoir des récits de femmes aventurières, elles racontent d'autres histoires.

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On peut se douter à quel point il est ô combien polémique de lire le livre d'un serial killer. Pourtant, pourtant....que de vérités dans ce manifeste.

" Lorsqu’une fois on a introduit une innovation technique, les gens en deviennent si dépendants qu’ils ne peuvent s’en passer, à moins qu’on ne la remplace par une autre invention encore plus performante. Non seulement les gens deviennent dépendants d’un nouvel objet technologique à titre individuel, mais de plus le système développe la même dépendance à titre collectif. (Pensez à ce que deviendrait le système aujourd’hui si les ordinateurs étaient supprimés par exemple) " > Kaczynski écrit ça en 1996 donc imaginez maintenant....

Passage sur l'automobile, que malheureusement, je ne peux pas mettre en entier ici car le passage est trop long mais voilà la fin de citation qui résume tout :

" Lorsqu’un nouveau produit de la technique est introduit sur le marché comme une option qu’on peut choisir ou refuser, le produit ne demeure pas forcément optionnel. Dans de nombreux cas, la nouvelle technologie modifie la société à un tel degré que les gens sont finalement obligés de s’en servir. » "