Livres lus en 2023

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Aussi percutant qu'un poing dans la gueule.

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Je suis admirative de l'écriture de Flaubert, qui m'a scotchée dès les premières pages. Roman parfait.

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Quand l'héroïne n'en est pas vraiment une, mais qu'on lui souhaite tout de même une fin heureuse, c'est parce que Jane Austen a réussi à construire un univers riche dans un village bourgeois aux apparences banales.

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Terrifiant de réalisme.

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Je suis embarquée dans une grande épopée.

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Valeur sûre.

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Réécriture fascinante de l'histoire de la sorcière Circé, connue principalement pour sa rencontre avec Ulysse dans l'Odyssée. Le parti pris est réussi et exploité jusqu'au bout ; et j'ai d'ailleurs préféré ce roman au Chant d'Achille.

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Lu pour la thématique et non pour l'autrice, car je ne savais pas qui elle était. Cette autobiographie est écrite avec un style marqué, impactant et fluide, ce qui a rendu la lecture aussi agréable que pour une fiction.

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Histoire envoûtante, absurde et grotesque, placée dans un contexte ironique : un siècle des Lumières aveugle, violent, sale et stupide.
J'ai cependant été prise de court - et même déçue - par les meurtres, leurs descriptions et leur motivation. J'aurais été satisfaite du seul récit tragique du protagoniste.

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Début prometteur et captivant, la caractérisation exacérbée des personnages et de leurs émotions en est presque palpable ; cependant mon intérêt s'est étiolé aussi vite que j'ai compris comment le livre se terminerait (ou plutôt, comment les protagonistes se sont retrouvés dans la situation annoncée au départ). Même si cela n'était, bien entendu, pas une intrigue à résoudre, mon antipathie grandissante pour l'expression de sentiments toujours plus puissants a rendu la fin de ma lecture tout simplement pénible.

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Série de nouvelles de nouvelles formant un ensemble cohérent mais inégal. Cependant le style est charmant et incite à découvrir les suites.

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Ou médiocrité du dépravé.

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Excellent concept, absurde au possible et exploité jusqu'au bout. Toutefois, et malgré un nombre de pages limité (environ 200), le livre s'étire en longueur, mais ne prend pas la peine de répondre aux questions les plus intéressantes : dystopie, certes, on a compris, mais qui, quand, comment et surtout pourquoi ? Bah non, vous ne le saurez pas. C'est une longue marche absurde.

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« Il vaut mieux laisser aller le monde comme il va. Car si tout n'est pas bien, tout est passable. »

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Classique intemporel.

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Que j'étais contente de retrouver l'écriture douce et fluide de Sally Rooney : on s'y sent bien et on en redemande.
Ce troisième roman est cependant assez creux comparé aux deux premiers, et au fil de ma lecture je me suis progressivement détachée des personnages.
La dynamique épistolaire est ici moins aboutie, les débats philosophiques prennent le dessus sur les échanges personnels et sont, par moment, assez lourds : trop nombreux et trop longs, ils sont surtout superficiels, plus vantards qu'informatifs.
Il manque une part de dérision, une moquerie de ses personnages qui se prennent tous beaucoup trop au sérieux.

Annotation :

Le n°3 du triptyque des classiques de l'anticipation part d'un concept efficace mais non-abouti. Les influences sont flagrantes et ce roman n'arrive pas à leur hauteur.

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Décevant

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Banal.

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J'y suis allée à l'aveugle, pour l'auteure et le titre.

Que dire... Le style est indéniablement despentesque,
donc difficile de prétendre que ce n'est pas vraiment elle qui l'a écrit ; et ça fait mal au cœur.
C'est cliché, ça part dans des directions illogiques et énervantes.

Il y a : un appendice masculin magique qui convertit les lesbiennes, des meurtres ultra-violents qui n'intéressent pas la police, une organisation criminelle qui se détériore et des femmes qui se détestent.

Au moins je sais que je n'aime pas le polar trash. Je le mets dans la même case que "Baise-moi" et vais essayer d'oublier.

Annotation :

Ce livre n'a eu pour moi que seul intérêt de découvrir le fait divers atroce qui en a engendré l'écriture. Rien ne pourra l'égaler, ni le refléter à sa juste valeur, et encore moins une oeuvre de fiction narrée d'un point de vue masculin, qui passe son temps à décrire TOUT sauf ce qu'il est censé faire (càd prendre les minutes d'un débat moral, philosophique et religieux).

Passez votre chemin.

Annotation :

Quelle honte d'oser prétendre écrire un roman sur le deuil et d'en faire une romance à l'eau de rose. Mal écrit, cliché au possible et mielleux à en vomir.

Et quel gâchis d'un bon titre.