Livres lus en 2023

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185 pages.

Première lecture de l'année avec un petit Série Noire d'un auteur français, pour changer des auteurs de la collection anglo-saxons lus jusqu'alors. La couverture porte un bandeau "espionnage" et c'est en effet d'un roman d'espionnage typique dont il s'agit. Et ce n'est pas pour rien puisque derrière le nom Michel Lespart se cache Michel Carnal, auteur régulier pour la collection Espionnage de Fleuve Noir et pour les Presses de la Cité (collections Un Mystère et Jean Bruce) ! C'était sympa, avec une intrigue autour de documents disparus au Vietnam, bien que mineur même au sein du genre. Tout à fait convenable pour démarrer l'année en douceur !

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532 pages.

Roman doté d'une forte réputation avec Lolita ! Première grosse lecture cette année, un peu plus de 500 pages, j'en aurai lu la première moitié assez rapidement avec enthousiasme mais ai beaucoup plus traîné sur la seconde. J'ai apprécié dans l'ensemble, indéniablement Nabokov a du style et l'histoire racontée est intéressante, mais sans non plus adorer comme beaucoup. Sans plus du coup, mais quand même content d'avoir lu ce classique de la littérature du XXe siècle à la réputation sulfureuse !

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221 pages.

J'avais déjà lu un tome de Brigade Mondaine, le numéro 5, mais je me décide ici à continuer en reprenant dans l'ordre avec le premier paru de la série Le Monstre d'Orgeval. C'était bien sympa ! Évidemment pas de la grande littérature mais pas grave, le plaisir déviant pris à la lecture est bien la en suivant cette enquête autour d'une jeune fille de 15 ans disparue, tombée entre les mains d'un pervers haut-placé annihilant sa volonté à l'aide d'une drogue pour la mettre à la disposition de ses désirs sexuels. Dès ce premier tome on est franchement dans le sordide donc, avec d'ailleurs une paire de passages gore bien plaisants en plus des multiples séquences érotiques. J'en lirai d'autres avec plaisir !

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282 pages.

Autre polar à la suite dans un style drastiquement différent ! On est ici dans du policier à énigme avec un dandy anglais au sens de la déduction aiguisé enquêtant sur un meurtre maquillé en suicide. On est bien plus proche de Conan Doyle que du polar sordide donc ! Et c'était vraiment pas mal, le style d'écriture est agréable et j'ai lu le roman en un clin d’œil. L'intrigue est plutôt bien pensée, même si on est sur du assez classique, et je lirai avec plaisir d'autres enquêtes de ce sir Malcom Ivory si jamais l'occasion d'obtenir d'autres volumes à petit prix se présente (l'enquêteur est le héros de 19 volumes). A noter que sous le pseudonyme Mary London, que l'on nous présente comme un auteur britannique, se cache un français Frédérick Tristan !

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253 pages.

Livre trouvé aux hasards d'un fouille dans des vieux bouquins, exemplaire en état très moyen mais quand même lisible pour ce roman historique oublié paru dans les années 30 et à priori jamais réédité. Content de la trouvaille, c'était vraiment pas mal ! Roman bien écrit et rythmé autour d'un évènement historique réel, la conspiration de Quilleboeuf sous Louis XIV. A la fois plaisant à suivre, avec le côté enquête mis en avant par le récit, et instructif !

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221 pages.

Déjà une lecture d'un autre Brigade Mondaine, second tome de la série, et pfiou qu'est-ce-qu'il était con celui-là ! Ce qui part comme une intrigue très espionnage dans l'idée, avec ce chantage avec des photos compromettantes pour récupérer un marché d'armes, finit vite dès le premier tiers du roman passé dans une série de séquences sans queue ni tête, complètement absurde. Entre la police qui aide à des cambriolages pour récupérer les photos, Aimé Brichot qui se retrouve à s'épiler et s'habiller en travesti pour capturer un haut-gradé aimant faire la folle sur son temps libre... on vire clairement dans l'invraisemblable (même en ayant pour standard la moyenne de ce genre de bouquins) et le navrant. Toujours avec une écriture pas désagréable et un sens du rythme qui fait qu'on avale le récit en un clin d’œil, mais ça reste complètement con. Tome médiocre.

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218 pages.

J'avais pas mal apprécié le Christian Mantey que j'avais lu dans la collection Special Police, l'auteur ayant surtout sévi dans le polar, j'étais curieux de voir ce que pouvait donner un roman SF de sa plume en tombant dessus dans mes rayonnages. Pas mal du tout ! Transit pour l'infini se lit très vite mais est réussi niveau ambiance et recèle d'une paire d'idées de SF intéressantes. Dommage que l'auteur n'ait pas écrit beaucoup de romans dans ce style, même s'il y en a apparemment quelques autres.

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341 pages.

Nouvelle lecture d'un Thilliez, auteur que j'apprécie lire même si à bien y réfléchir à part L'Anneau de Moebius je ne retiens par forcément grand choses de ses bouquins (à tel point que, dans ceux déjà lus, je pense me relire Vertige ayant totalement oublié de quoi il en retourne en dehors du pitch de base). Avec Deuils de miel on suit le personnage de Franck Sharko dans une nouvelle enquête après Train d'enfer pour ange rouge, avec à nouveau une histoire avec un tueur en série aux crimes très élaborés. Ça se lit bien, sans déplaisir, le style est agréable et le rythme accrocheur pas de soucis... mais c'est très prévisible. On a vraiment l'impression d'avoir une recette de thriller lambda devant les yeux, la corde du sérial killer intelligent aux crimes soigneusement préparés à l'avance, semant sur son passage des énigmes, est définitivement bien usée. Ça empêche de passer un moment de lecture sympa ? Non, mais ça peut difficilement remporter un enthousiasme immodéré, à part si ça avait été fait avec une maestria remarquable même sur un prétexte usé, ce qui n'est pas le cas. Au passage je regrettai la fin de Train d'enfer pour ange rouge qui insufflait une dose d'espoir dans son final au lieu d'assumer jusqu'au bout le côté très noir du récit, tout ça pour dans cette suite tuer la famille survivante de Sharko dans un bête accident de la route dès le premier chapitre... Ça se voit que cette suite ne devait pas être prévue de base. Bref, thriller pas désagréable mais trop classique pour être d'un très grand intérêt.

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249 pages.

Nouvelle étape par la Série Noire avec une première lecture d'un roman signé d'un de ses auteurs phares, le britannique James Hadley Chase. Lecture très plaisante qui incite à aller lire d'autres bouquins de l'auteur, avec un récit très accrocheur autour d'un crime fruit de mauvaises circonstances dans la première partie du livre et qui va ensuite poursuivre le narrateur des années plus tard. C'est bien écrit et l'auteur est assez doué pour susciter un suspense très tendu au fil du livre. Recommandable !

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187 pages.

Si on retiendra surtout l'éditeur Eurédif pour ses collections de romans érotiques (Cupidon, Alcove..), il en proposait d'autres de styles en vogue dans le roman populaire à l'époque. Notamment une de romans d'espionnage, pour l'instant je n'ai jamais mis la main sur un volume de celle-ci, ainsi qu'une de romans style polars baptisée Atmosphere. Ce La Haine en partage est issu de cette dernière collection, avec comme auteur André Besson (sous le pseudonyme André Frambois) surtout connu pour des romans régionaux. Pas mal du tout ! Un récit accrocheur autour d'un braquage minutieusement exécuté, les ennuis venant pour la bande de malfrats quand les coupables du casse commencent à être abattus un à un avant le partage de l'oseille par un individu à l'identité mystérieuse. Rien qui sorte particulièrement de l'ordinaire du genre mais l'écriture est plaisante et le rythme rapide fait avaler la lecture en un clin d’œil.

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222 pages.

Toujours un plaisir de se plonger dans un volume de la collection Angoisse et son atmosphère de fantastique à l'ancienne habituelle de la série, déjà bien mis en condition avant d'entamer la lecture par une sublime couverture de Michel Gourdon. C'est encore une fois vrai avec L'Heure funèbre, numéro 2 (!) de la collection un des plus anciens, signé du nom de Patrick Svenn qui possède également deux autres Angoisse à son actif (et qui, sauf si c'est un pseudo d'un autre auteur indéterminé, n'a rien écrit d'autre à priori). On touche aussi un peu à la science-fiction puisque l'origine de la menace du livre n'est autre qu'une expérience scientifique détournée de son but initial à des fins immorales. Pas le meilleur volume de la collection lu jusqu'à présent, je n'en ai pas lu 36 non plus je les savoure petit à petit, mais pas déméritant !

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287 pages.

Isaac Asimov est clairement l'un des noms les plus illustres dans les auteurs de SF américains. Il me reste encore pas mal d'auteurs majeurs dans le genre dont la bibliographie est toujours à découvrir totalement et Asimov en faisait partie jusqu'alors, un peu car bon nombre de ses romans sont inclus dans des cycles (ce qui est en général un frein pour me décider à une lecture). D'ailleurs je me suis aperçu après l'avoir lu que ce Les Courants de l'espace fait partie du cycle de Trantor, c'est même le troisième et dernier tome de celui-ci (tant pis je le lirai à rebours), heureusement ça n'a pas été dérangeant puisque si les trois romans de ce cycle sont dans le même univers ils ne se suivent pas directement. En tout cas c'était sympa ! Le premiers tiers m'a fait excellente impression, très accrocheur, j'ai entamé la lecture avec beaucoup d'enthousiasme. La suite m'a plu aussi mais quand même moins, le récit stagne un peu plus. La fin est assez banale et étonnement simple, un peu vite expédiée. Mais le suspens pour arriver jusque la est très bien mené, et l'ensemble est globalement de fort bonne tenue avec un univers intéressant et un style d'écriture solide. Bref une découverte pas transcendante mais sympathique !

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249 pages.

Première étape de l'année par la collection Espionnage du Fleuve Noir avec un roman signé M.G Braun, j'en lis un de cet auteur pour la première fois, un des réguliers de la collection avec les aventures d'Alex Glenne (protagoniste principal dans ce En plein cœur donc) ainsi que de la collection Special Police avec les aventures de Sam & Sally. Roman mineur mais sympathique, enchainant les péripéties diverses lors d'une mission au Portugal pour retrouver un russe enfui d'URSS détenant des secrets précieux. Si le récit est très classique c'est toujours un plaisir de se plonger dans l'ambiance particulière de ce genre de romans d'une autre époque !

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175 pages.

Je n'ai jamais vraiment lu Céline. J'ai lu des extraits de ses pamphlets, picoré ci et la en les feuilletant, et trouvé certains passages extrêmement drôles et jubilatoires à lire. J'avais entamé Voyage au bout de la nuit mais abandonné après une cinquantaine de pages, ayant du mal à me mettre dedans et me disant que je préfèrerai m'y plonger quand j'aurai accès à une édition plus agréable (le poche à la police d'écriture très petite est décourageant). Donc voilà Guerre c'est ma première vraie lecture intégrale d'un livre de Céline, je me suis dis que ça ferait un bon départ vu que c'est très court et... bah bof bof j'ai pas des masses accroché. Je n'ai pas grand chose à dire sur le pourquoi d'ailleurs, ça ne m'a que trop rarement touché, même s'il y a des passages marquants ça et là, et j'ai trouvé ça rébarbatif. J'ai eu le sentiment aussi, justifié ou non je ne sais pas, de lire un écrit mineur de l'écrivain. Enfin bref, ça me passe un peu à côté, dommage. J'étais enthousiaste en commençant la lecture pourtant (d'autant que le récit se passe majoritairement à Hazebrouck une ville que je connais bien). J'espère que je rentrerai plus dedans quand je lirai Voyage !

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188 pages.

Relecture d’un roman que j’avais apparemment lu en 2017, et vraiment bien noté en plus. Je dis apparemment car très franchement ma mémoire n’avait pas gardé trace du livre, même en le relisant aucun passage ne m’a fait tilt. Étonnant car il était vraiment réussi ce Zone Spatiale Interdite ! L’intrigue nous emmène à bord de l’Espérance, fusée de fortune ayant échappé de justesse à la destruction d’une planète par un astéroïde. Obligé d’émerger de l’hyperespace de manière hasardeuse suite à des problèmes techniques, le commandant constate vite qu’il se trouve dans un secteur marqué « Zone à éviter » mais ne peut rien y faire, la fusée trop faible pour repartir est attirée par une planète sur laquelle l’équipage est forcé de se poser. Alors que les réparations à effectuer, les blessés et le manque de ressources sont déjà bien préoccupants, on constate vite un peu partout sur la planète au cours d’explorations la présence de carcasses de vaisseaux aux occupants morts depuis longtemps. Peu après, tapi quelque part dans ce monde inconnu, quelque chose semble s’emparer de l’esprit des survivants un à un. Pour résumer succinctement l’intrigue voilà, et je la trouve vraiment réussie ! Le récit est fort prenant, écrit avec maîtrise et baignant dans une réelle aura de mystère. Il y a aussi un aspect psychologique inattendu rentrant en ligne de compte au fil du roman. Non vraiment très bien en somme ! Apparemment les amateurs considèrent ce Zone Spatiale Interdite comme un des meilleurs romans du prolifique Richard Bessière, pas étonnant.

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300 pages.

Lecture par curiosité de ce Soumission de Michel Houellebecq l'ayant trouvé dans une boite aux livres, roman qui avait causé par mal de remous à sa sortie en 2015 si je me souviens bien. Plutôt pas mal, la découverte fût intéressante ! Surtout dans le sens ou le roman part dans une direction plutôt inattendue par rapport à l'à priori qu'on peut avoir sur le contenu du livre vu le postulat de départ (l'arrivée au pouvoir d'un parti musulman). L'écriture de Houellebecq n'a rien de particulièrement géniale, mais son style est en tout cas fluide et agréable à lire à défaut d'être très élaboré. Bref, pas mécontent de la découverte !

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220 pages.

Premier détour de l'année par la collection Espionnage de chez Arabesque, une des plus grosses collections (la plus grosse ?) de romans d'espionnage après celle du Fleuve Noir. Et la deuxième fois que j'en lis un signé Roger Vlatimo, un régulier de ces collections de second plan dont j'avais déjà lu le très moyen Lâchez le tueur (qui ne rattrapait son intrigue en carton que par le surprenant sadisme de son personnage principal). Bonne surprise : celui-ci était vraiment pas mal ! Bien ficelé, bourré de péripéties amusantes et globalement baignant dans une atmosphère très bis fort plaisante. On regrettera juste que le retournement de situation Scooby-dooesque final soit complètement gâché d'avance par la couverture qui le dévoile avant l'heure... ce n'est pas la faute de l'auteur à priori mais c'est quand même bête !

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191 pages.

J'avais été fort agréablement surpris par le titre que j'avais lu de cette Collection Alcove de chez Eurédif l'an passé, un roman signé Dominique Arly qui réussissait bien à convoquer l'imaginaire érotique du lecteur. Second essai de lecture dans cette collection beaucoup moins convainquant avec ce L'Ensorcelante d'André Jamme (auteur, pseudo ou non je ne sais pas, sur lequel je n'ai pas vraiment réussi à trouver d'informations). Le livre appuie fortement sur les délires dans lesquels partent l'esprit et les perceptions du personnage principal sous l'influence d'une sorte de magicienne... je trouve l'effet raté. Tout tombe un peu à plat, les scènes érotiques ne sont pas excitantes et sont souvent confuses. Je ne peux pas dire non plus que la lecture a été un supplice mais je n'en retiendrai rien de particulier.

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250 pages.

Autre lecture d'un James Hadley Chase un des pilliers de la Série Noire, à nouveau un roman noir très convainquant ! L'intrigue est une nouvelle fois très bien ficelée, accrocheuse, avec une très bonne gestion du rythme et de la tension au fil du livre. Petit côté espionnage d'ailleurs avec la seconde partie du récit ou le détective privé que l'on suit en tant que personnage principal se retrouve à enquêter directement à Hong-Kong. Bref, L'Héroïne d'Hong-Kong c'était vraiment pas mal et tout à fait recommandable !

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236 pages.

Roman de la collection Spécial Police au menu avec La Proie pour Londres, signé James Carter un nom considéré visiblement comme un pseudonyme collectif sans qu'il soit bien établi qui a réellement écrit derrière ou non (la participation de Frédéric Dard est par exemple parfois mise en avant mais incertaine). Sympathique roman en tout cas, qui fait bien tout doucement monter la tension malgré une intrigue très simple et qui évite certaines voies trop faciles de manière plaisante. L'histoire fait un peu penser à Au son des fifrelins de James Hadley Chase, dans le sens ou on retrouve ici le personnage féminin moralement dégueulasse qui va ressurgir dans la vie de quelqu'un pour l'embarquer dans des problèmes, avec un ton tout de même un peu moins sombre. Pas mal !

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370 pages.

Note sanction assez sévère par rapport à mes notes en bouquins habituelles mais pfiou il aura vraiment été pénible à finir celui-là, et symptomatique d'un type de thriller (en général récents) qui m'insupportent. Le problème ? Intrigue qui traine, manquant cruellement de rythme et n'ayant pas grand chose à proposer mais quand même trainée sur plus de 350 pages, ainsi que beaucoup de moments qui se veulent j'imagine profonds, de réflexion, "engagés"... mais qui n'ont aucune subtilité, ne touchent pas et sont juste lourds. Je n'ai jamais été impliqué dans l'histoire (alors qu'en soi de base elle pouvait donner quelque chose de sympa), ni eu aucune sympathie pour les personnages dont on nous sert pompeusement la psychologie. Je peux m'arrêter à ça, tout est résumé. Je serai plus vigilant niveau sélection si jamais je me décide à lire d'autres livres du genre récents parce que pfiou, quelle plaie celui-là !

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219 pages.

Sympathique roman de SF français ! Le nom Lieutenant Kijé ne m'a rien dit de spécial de prime abord mais il cache en réalité l'auteur prolifique dans le roman populaire Alain Yaouanc. Je le lis pour la première fois mais j'avais déjà croisé son nom à plusieurs reprises sur des couvertures de la collection Espionnage du Fleuve Noir. L'intrigue se centre autour de la lutte des hommes réfugiés dans des cités souterraines contre des machines à la surface, le tout sur fond d'une société totalitaire. Vraiment pas mal, très plaisant à lire et imaginatif ! L'auteur n'aura signé que trois autres titres SF sous ce pseudonyme Lieutenant Kijé, si jamais je mets la main dessus je les lirai avec plaisir.

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250 pages.

Retour à Anticipation avec un roman signé Jimmy Guieu un des auteurs phares de la collection que j'ai assez peu lu pour le moment. Le Retour des dieux est le premier d'une petite série de livres autour des aventures de Gilles Novak. A la fois plaisant à lire, le récit est plutôt bien mené dans le genre SF/Aventure, et en même temps un peu lourdingue par l'aspect très "défense d'une théorie à la con". En effet le principe de base du roman tire son inspiration de la théorie des anciens astronautes, des civilisations avancées seraient venues donner des coups de pouces aux terriens laissant des traces de leur passage dans les différentes mythologies terriennes. Jimmy Guieu a l'air d'y croire dur comme fer et fais passer à travers ses personnages et le déroulé de l'histoire de long monologues en ce sens ! Ça prête heureusement plus à sourire qu'autre chose et je retiendrai surtout du livre ses péripéties amusantes.

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184 pages.

Autre Anticipation à la suite avec un roman de Jean-Pierre Garen, auteur dont j'avais beaucoup apprécié la lecture dans Spécial Police avec le très accrocheur Poursuite sans espoir. Valable aussi ici, si en soit l'histoire racontée est sympathique sans plus, même si dans la bonne moyenne de la collection, l'écriture et le rythme sont vraiment très accrocheurs et le livre a été lu en un clin d’œil ! Assez mineur en soi, mais tout à fait fun à suivre en tout cas, c'est déjà vraiment pas mal.

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218 pages.

On continue les lectures des tomes de Brigade Mondaine pris dans l'ordre de parution avec ce tome 3, L'abominable blockhaus, faisant suite à l'hallucinant de stupidité Carrousel de la pleine lune. Déjà beaucoup plus lisible sans secouer la tête de consternation, c'est même un tome plutôt sympa dans l'ensemble, bien qu'il ne se passe fondamentalement pas grand chose. Une histoire avec un ancien militaire qui enlève une prostituée dans son blockhaus, et Boris Corentin qui va essayer de la retrouver pour aider un ami. L'enquête est résolue en très peu de temps et on s'amusera surtout à suivre les chapitres avec l'ancien militaire, donnant lieu à quelques séquences de mauvais goût toujours bonnes à prendre. Rigolo mais sans plus.

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186 pages.

Vu le gros lot de livres de la Série Noire rentré récemment, forcément je m'en suis pris un parmi ces rentrées récentes. Un Carter Brown, auteur prolifique dont c'est le troisième roman que je lis, ici avec une aventure de son héros Rick Holman. Bien sympa ! L'histoire en elle même fait très routinière (ce qui n'est pas tellement un défaut à mes yeux) mais le style de l'auteur est plaisant, avec des pincées d'humour faisant souvent mouche, et l'ensemble a été lu avec plaisir.

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250 pages.

Autre lecture dans la Série Noire à la suite, en piochant dans les auteurs dont je n'ai encore rien lu : c'est tombé sur Richard Wormser, autant connu comme auteur de polars que comme scénariste visiblement. Pas mal du tout dans l'ensemble ! L'histoire se concentre sur le long voyage à travers les États-Unis qu'a à parcourir un policier et une infirmière pour amener l'enfant perturbé d'un riche homme d'affaires dans une clinique privée. Évidemment des embûches imprévues vont survenir sur le trajet. Un roman sur la route qui va pas mal développer ses personnages, de manière plutôt réussie je dois dire, je regrette seulement un peu la tournure de la fin pas tellement passionnante. Mais sinon c'était plaisant, je lirai avec curiosité d'autres livres de l'auteur !

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252 pages.

Nom bien connu des amateurs de littérature populaire Yves Dermèze, nom de plume d'un auteur prolifique ayant touché à pas mal de domaines (Espionnage, polar, cape et d'épée, SF...) et aussi connu sous le nom Paul Béra pour ses romans parus au Fleuve Noir. Jusqu'à maintenant malgré les nombreux livres portants une de ces deux signatures en ma possession je n'en avais lu qu'un il y a assez longtemps. L'Image de l'autre ne peut que m'inciter à plus en lire d'autres, c'était vraiment très bien ! Roman de SF très prenant et imaginatif, avec une idée de base il me semble assez originale. Recommandable !

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217 pages.

Polar noir qui pourrait être issu de la Série Noire mais qui provient d'une autre collection, L'Aventure Criminelle des éditions Fayard. Rien d'étonnant à ça puisque cette collection des années 50/60 avait pour but de surfer sur le succès de la Série Noire. Plutôt bon roman en tout cas ce Le Diable aux trousses de Bruno Fischer, récit assez commun avec des personnages en fuite après un crime mais prenant et bien rythmé.

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182 pages.

Roman de SF réputé dans le genre science-fiction humoristique, la lecture de Martiens, Go Home ! de Fredric Brown m'aura laissé une bonne impression ! L'histoire mets en scène l'arrivée de martiens sur terre, sous forme de petits hommes verts (reprenant ainsi volontairement le cliché du martien) venant semer la pagaille en étant tout bonnement insupportables ! Ainsi les martiens du livre se donnent à cœur joie de se moquer des humains, divulguer leurs secrets entre eux pour semer le trouble, les empêcher de mener une vie normale... La construction du livre est bien pensée, l'écriture est agréable et si je n'ai pas non plus été plié de rire à la lecture, certains passages sont quand même franchement drôles. Pas mal du tout donc, je lirai probablement d'autres livres de Fredric Brown qui s'est à la fois illustré dans le SF et dans le polar, toujours avec une veine humoristique de ce que j'ai compris.