livres vus 2023

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10/01. Pas de jugement, je cherchais à me détendre. Cela dit, on est sur un roman policier pas trop mauvais, avec une description honnête de la Chine.

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12/01. Lu pour les cours.

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14/01. Lu pour les cours, mais livre très intéressant et je le conseille pour ceux qui s'intéressent à Annie Ernaux, ne serait-ce que pour avoir un regard critique porté par l'auteur même sur son oeuvre.

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17/01. Je dois être un peu fermé à l'écriture d'Ernaux en dehors des Années. Entre Une femme, La Place et La Honte ... Que des bouquins auxquels je ne trouve aucun intérêt. Je deviens hermétique à l'autofiction.

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24/01. Pourquoi pas. Mais aucune envie de continuer pour le moment.

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14/02. J'avais envie de lire du bon roman policier, c'est chose faite.

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19/02. Décevant. Vraiment décevant, d'autant plus que mon dernier Houellebecq = Particules élementaires que j'avais particulièrement aimé. C'est mou, c'est plat : c'est le Goncourt.

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22/02. Un des derniers Houellebecq que je voulais lire, il ne m'en reste pas tant que ça je crois bien. En tout cas j'ai bien aimé, beaucoup mieux que son Goncourt.

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24/02. Bon je l'avais déjà lu quand j'étais plus petit, mais cette fois-ci en anglais. J'ai pas grand-chose à dire, c'était surtout pour remonter mon niveau d'anglais en vue des concours.

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26/02. Deuxième lecture pour ce petit bout de Saint-Simon. Pour les concours, mais la scène d'exposition m'a tué cette fois-ci.

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28/02. Pareil, ma troisième ou quatrième lecture d'un bouquin qui commence à me tambouriner le crâne. Heureusement, ça reste très bien écrit.

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03/03. Encore pour les concours, relecture conseillée des œuvres oblige. Sévigné ne m'aura pas en revanche. Je ne m'y replongerais pour rien au monde. Sinon pour Les Années toujours la même chose, ça reste très bon (et beaucoup mieux que tout le reste d'Ernaux).

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08/03. Encore une relecture, décidément. Troisième fois pour ce petit bijoux de Sartre, sûrement sa seule œuvre en prose valant véritablement le coup. J'y découvre de nouvelles choses à chaque lecture, même si celle-ci était plutôt scolaire.

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10/03. Lu dans la continuité de ma découverte d'Ernaux. Qu'est-ce que c'est puissant. Je m'y retrouve beaucoup plus, peut-être à cause du style plus "classique" (ni impressionnant, ni nul) que le style plat d'Ernaux dans lequel je ne me retrouve pas. Peut-être aussi à cause des parallèles plus nets que je peux tracer entre ma trajectoire et celle d'Eribon (dans des proportions nettement moins grandes). Une très belle lecture.

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12/03. Re-re-lecture d'un livre que j'appréciais déjà grandement avant de devoir l'étudier pour les concours. Troisième lecture plus difficile, mais une plume toujours aussi juste. On est totalement pris par le narcissisme de Beauvoir.

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18/03. Je n'y arrive pas, je dépose les armes dans les dernières centaines de pages. C'est pourtant bien écrit, mais qu'est-ce que c'est peu intéressant. Qu'est-ce que c'est long.

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21/03. J'étais bien parti pour le mettre dans mes favoris. Mais ça s'essouffle trop rapidement, quand M. Joe n'est plus là.

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22/03. Pour recommencer à lire de la philosophie.

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22/03. Lecture brève, efficace. Dans la continuité de ma découverte du marxisme.

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22/03. Première rencontre avec Bobin et son écriture de la simplicité. C'est un récit très touchant et, à mon sens, à lire d'un seul trait. D'un seul trait, mais lentement, comme pour contempler le deuil qui se fait. La contemplation est la clef de ce petit récit. Une très belle lecture, et une très belle rencontre avec Christian Bobin. Peut-être à mon sens ce qui représente le plus la littérature : un récit court et dense, qui contient plus que toute la philosophie du monde.

Décidément mes lectures philosophiques et littéraires s'opposent. Entre marxisme et mysticisme, il n'y a qu'un pas.

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24/03. Je m'intéresse un peu à l'amour en ce moment, mais ce n'est pas le sujet passionnant. Ce petit ouvrage résume les principaux problèmes auxquels se heurte la philosophie dans l'étude de ce sujet épineux. Synthèse très claire, mais forcément lacunaire (80 pages ou 1 heure de conférence).

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27/03. Une lecture qui me fait renouer avec le naturalisme. Roman époustouflant. Je m'attendais à lire un vieux classique poussiéreux, j'y ai trouvé une histoire beaucoup plus vivante que prévu. Les lenteurs sont largement compensées par de grands moments dans le roman, surtout pour la fin (les deux derniers chapitres sont magistraux, et je pèse mes mots). Enfin bref, un livre qui me fait redécouvrir une partie de la littérature que j'avais laissé de côté sans trop de raison et avec laquelle je vais m'empresser de reprendre contact.

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30/03. Après réflexion et avoir presque terminé de lire tous les Houellebecq, j'ai eu envie de revenir aux fondements de son œuvre. Petit ouvrage, on tient peut-être là le plus abouti (avec Les Particules) d'Houellebecq. Pour tous les perdants du monde libéral.

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30/03. On me dit souvent que je suis Meursault et je prenais cela comme une insulte. Je prendrais désormais cela comme un compliment. Plus sérieusement, j'avais envie de relire ce bouquin que j'avais détesté et dont on me disait que du bien. J'ai eu raison, c'est finalement un très beau livre.

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31/03. Longue lecture étalée sur une semaine (et que je vais refaire pendant la semaine qui arrive) pour préparer un concours de philosophie. Ouvrage très clair et synthétique pour qui s'intéresse aux différents modes de pensée qui ont traversé l'histoire. On peut discuter de certaines interprétations philosophiques, mais le fond reste très bon et représentatif d'une démarche philosophique : la définition. Bref, parfait pour préparer un thème comme "les sciences humaines".

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31/03. Première fois de ma vie que j'achève de lire un livre en latin. Ce fut laborieux (un peu plus d'un mois à raison de 20-30 minutes par jour), mais gratifiant. Les discours de Cicéron sont très riches, ne serait-ce que pour la partie historique, un très bon compromis donc. De là à le lire en français, c'est une autre histoire (sauf pour un féru d'histoire romaine).

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02/04. Bon je mets une date sans mettre de date. Qu'est-ce que c'est chiant ?

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03/04. Relecture d'un livre que j'avais grandement apprécié. Maintenant que je l'ai relu, je suis déçu. Peut-être un de ces livres qu'il ne faut jamais retoucher, mais ce que le "non-style" d'Houellebecq est lourd, qu'est-ce que cette omniprésence du sexe est assommante (et pas dans le bon sens du terme), on s'éloigne du génie. De façon plus générale, je trouve qu'Houellebecq manque de pessimisme dans ce livre, je n'en ai pas eu assez, tout était trop plat.

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04/04. Impression mitigée pour ce Goncourt. L'atmosphère est posée dès les premières pages et reste la même pendant tout le roman : sèche, resserrée et puissante. Je crois avoir bien saisi tout ce qui se jouait derrière l'histoire de Louise, càd les relations de pouvoir, la position de la femme, la séparation sociale au sein d'une seule et même ville, l'ambition dévorante bourgeoise qui en vient à dépasser la famille. On connait tous des gens comme Paul et Myriam. Bref, un roman qui touche juste sur certains points et qui se lit facilement. Toutefois, je ne saurai dire ce qui m'a déplu. Je l'ai peut-être lu trop rapidement, mais en tout cas, j'en ressors un peu sur ma faim. J'ai l'impression qu'il manque des clefs à cette fin non pas bâclée, mais précipitée.

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Sans mettre de date, parce que parcouru tout au long de l'année, je voulais tout de même en dire deux mots. D'abord, je les trouve fatiguant ces nouveaux historiens, avec leur histoire systématiquement tronquée des deux côtés de la poire. Certes c'est un très beau travail d'analyse et de synthèse que livre Gérard Noiriel dans ce -trop- gros livre, mais que ses pseudo-réflexions sur notre société sont lassantes et inutiles. De tête, on pourrait bien enlever 1/3 du bouquin qui n'est que digression inutile pour le propos. L'histoire engagée, c'est pas pour moi je crois bien.