Lou Reed est mort

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Un sympathique petit frère à "Loaded", qui m'évoque les mêmes images d'après-midis estivales ensoleillées, sans rien à faire d'autre que vivre. Très plaisant, même si certaines chansons se traînent un peu trop.

M'enfin, c'était bien la peine de claquer la porte du Velvet pour continuer à faire la même chose !

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Album mythique. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? Si vous ne l'avez pas encore écouté, allez le faire. Comme tous les albums mythiques, il ne l'est pas entièrement pour les bonnes raisons, il y a des chansons qui n'apportent pas grand'chose ("Andy's Chest" ? "Make Up" ? "Wagon Wheel" ?), mais ce n'est pas une de ces idoles qu'il faudrait déboulonner.

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C'est un disque que j'ai énormément écouté à une époque, mais qui ne me botte plus vraiment aujourd'hui. La première moitié est magique, et puis ça s'embourbe dans les ronronnants "How Do You Think It Feels" et "Oh Jim", et après un retour en forme ("The Kids", brr), ça s'effondre à nouveau dans le soporifique avec les deux dernières. Je monte d'un point ma note, parce que les bons moments sont vraiment bons, mais pas plus, parce que les moments chiants sont vraiment chiants.

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OK, là, par contre, j'enlève un point. La masturbation est une activité agréable, je ne le nie pas, mais au bout de 40 minutes pour seulement 5 chansons, ça devient quand même très douloureux. À côté de ses deux branleurs de manche, la performance vocale de Lou n'a rien de particulièrement impressionnant.

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Celui-là, c'est un de mes chouchous. Je suis tout prêt à reconnaître qu'il y a du remplissage, comme d'habitude, mais des trucs comme "Kill Your Sons" ou "Billy", c'est quand même excellent. Et puis entendre ce coincé du cul de Lou faire l'andouille sur "Animal Language", ça n'a pas de prix.

Et puis cette pochette ! Merde, il avait dix ans d'avance sur David Bowie ce con.

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Vous vous attendiez à quoi ? C'est juste les autres chansons du putain de concert de Rock 'n' Roll Animal ! Je ne l'avais jamais écouté jusqu'ici et je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir comblé un manque fondamental dans ma culture musicale.

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J'ai tenu jusqu'au milieu de la deuxième partie, cette fois-ci !

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Bon ben c'est toujours mon préféré de ce que je connais de Lou (autrement dit la période RCA et pas grand-chose d'autre). Serait-ce parce que c'est le moins typiquement loureedien de tous ? Cet album est merveilleusement tendre et émouvant, avec un son très relaxé, très ouaté (à l'exception de "Kicks"). Les chansons sont très pop et mémorables, des choses comme "Crazy Feeling" ou "Charley's Girl" vous resteront dans la tête toute la journée. "A Gift" est à mourir de rire, et l'épique chanson-titre est sans doute la meilleure preuve que Lou était bel et bien un être humain et pas un androïde qui carburait à l'héroïne.

La note ne bouge pas, mais j'ajoute un cœur, parce qu'il le mérite bien.

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J'entre en territoire inconnu ici, un peu comme Lou en fait (ce disque marque ses débuts chez Arista Records). Drôle d'album, beaucoup de chansons dominées soit par le saxophone ("I Believe in Love", "Senselessly Cruel") qui ne sont pas terribles-terribles dans l'ensemble, soit par le piano ("You Wear It So Well", "Ladies Pay"), qui sont elles assez plaisantes par contre (on notera une belle envolée de guitare à la fin de "Ladies Pay").

Y a quand même beaucoup de remplissage dans tout ça. On atteint un sommet avec "Chooser and the Chosen One" : un instrumental sur un album de Lou Reed, sérieusement ? Au final, ce n'est pas un album horrible, juste pas très inspiré. Je ne me vois pas y revenir très souvent.

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L'explosion punk n'a pas laissé Lou indifférent, apparemment : la guitare revient au premier plan sur ce disque bien chaotique et énervé, qui rappellera les plus grandes heures du Velvet Underground à ceux qui considèrent que le groupe ne valait plus rien après le départ de John Cale. De fait, ça démarre très fort avec "Gimme Some Good Times" et son hilarante déconstruction de "Sweet Jane", qui semble annoncer un reniement complet de tout ce que le Lou avait fait depuis 1969. Mais c'est plus subtil que ça : même si l'album est dominé par des sons dissonants et violents, il y a quand même ce "Wait" pétri de pop tout à la fin, et puis surtout, en plein milieu, il y a cette longue suite éponyme de 11 minutes, étrange monologue plein de « sha-la-la-la-la » sur fond de quatuor à cordes et de chœurs.

Et comment ne pas mentionner "I Wanna Be Black", l'hymne officiel de tous les trolls du monde ? ô_Ô

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Pour commencer, on peut féliciter Lou : cette fois-ci, il a sorti tout son concert dans un seul album. Certes, c'est un double d'une heure quarante, mais quand même, merci.

J'avais lu plusieurs critiques de ce disque, je pensais savoir à quoi m'attendre, mais en fait, rien ne vous prépare vraiment à ça : le Lou passe davantage de temps à raconter des blagues qu'à chanter, pour autant qu'on puisse appeler ça chanter. Certaines vannes font mouche, d'autres tombent à l'eau, mais quoi qu'il en soit, je serais bien en peine de trouver une raison de réécouter ce monstre.

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Musicalement, The Bells est davantage un successeur de Rock and Roll Heart que de Street Hassle : les claviers et le saxophones retrouvent un rôle de premier plan, et l'ambiance générale est donc plutôt détendue. Pourquoi un 8, dans ce cas ? Peut-être que je suis fou ou stupide, mais je trouve ce disque absolument hilarant ! Lou est complètement en roue libre, il chante n'importe comment (écouter "With You" ou "City Lights") et il fait n'importe quoi ("Disco Mystic" est exactement aussi disco que son titre le laisse penser).

Mais bien sûr, Lou ne peut pas nous quitter sans un ultime pied de nez, donc il conclut son album le plus stupide depuis Sally Can't Dance avec une expérimentation jazz-rock de neuf minutes. Sacré Lou.

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Encore un album de branleur. D'accord, ça pourrait décrire la totalité de la discographie de Lou, mais là, c'est vraiment flagrant qu'il n'en avait rien à foutre. C'est le genre de disque sympa-mais-sans-plus, qui ne dérange pas quand on l'écoute mais qu'on n'écoute quasiment jamais parce qu'on a toujours mieux à faire. Je n'ai absolument aucune raison de lui consacrer un paragraphe plus long que ça.

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Jusqu'ici, Lou avait deux modes : soit il était sérieux et arrogant (genre Berlin), soit il en avait rien à foutre et se la jouait branleur tranquillou (genre Coney Island Baby). Ici, il n'en a visiblement rien à foutre, mais il a oublié de ne pas être arrogant. Du coup, c'est vaguement insupportable de l'entendre chanter (si on peut appeler ça chanter, vu qu'il fait encore moins d'efforts que d'habitude) des paroles ni particulièrement drôles, ni particulièrement intéressantes, sur une musique chiante au possible (c'était bien la peine de prendre de nouveaux zicos).

4 au bénéfice du doute, parce qu'il y a peut-être des moments sympas côté paroles ou musique. Mais je suis sûr de me rendormir si j'essaie d'écouter encore une fois ce monstre d'ennui, et il est hors de question que je perde mon temps à aller lire les paroles. Si Lou n'en a rien à foutre eh bah moi non plus, na !

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The Blue Mask Volume 2, en un peu mieux. Le groupe joue un peu de musique au lieu de se contenter de ronfler sur ses instruments, Lou chante un peu au lieu de déclamer prétentieusement ses vers, et le ton général est plus upbeat, donc c'est un peu moins soporifique.

Mais pas de quoi se relever la nuit non plus. Surtout si on s'endort en plein milieu.

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Un live compétent mais pas particulièrement intéressant. C'est chouette d'avoir droit à des chansons de Sally Can't Dance, mais je me serais bien passé de "Sister Ray".

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Lou vire Robert Quinn et pond son meilleur album depuis le début de la décennie. Coïncidence ? En tout cas, c'est vraiment un chouette disque : les guitares sont incisives, les paroles enjouées et positives, l'ambiance primesautière, on s'amuse vraiment beaucoup là-dessus.

La moyenne médiocre ne m'étonne pas tant l'idée d'un Lou Reed amusant et positif semble absolument hérétique pour la plupart des gens.

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OK, je suis le premier à aimer les trucs un peu putassiers, mais quand même, ça serait mieux avec des mélodies un minimum mémorables, là ! C'est pas un disque épouvantable (sauf si les productions 80s vous révulsent) mais ça va vraiment pas chercher loin, les riffs tournent en rond, les paroles sont pas franchement intéressantes. Éminemment oubliable.